Quand on évoque le nom
de Toto SCHILLACI on pense tout de suite à sa coupe du monde
1990 et à son titre de meilleur buteur (et aussi meilleur joueur
pour la FIFA) du mondial italien. Pourtant moi je n'arrive pas à me
défaire d'un vision irlandaise du binôme Schillaci – Mondial 90
qui se traduit par un beau « Fuck SCHILLACI » ! Je
m'explique. Cette coupe du monde 1990, c'est un miracle pour Toto
SCHILLACI ! Passé de Messine (où il avait été meilleur
buteur de Serie B avec vingt buts) à la Juve lors de l'été 1989,
la carrière de Toto va décoller aussi vite qu'une fusée Arianne.
Lui l'enfant de Sicile qui n'imaginais jamais quitté son île en
parle toujours avec émotion même pendant son mondial de folie où
il enfilait les buts comme des perles « Quand je dédie
mes buts à la Sicile, c'est parce que je pense à Palerme, son
soleil, la petite plage de Mondelli, tous les amis qui vivent
difficilement et me téléphonent . Tout ça me manque. Ma vie a
complètement changé cette année. A Messine je gagnais deux
cinquante mille lires par mois. A la Juve c'est beaucoup plus. Je
dois tout à Boniperti, qui est venu me chercher. Sans lui, je ne
serais pas là ».
Quinze buts pour sa première saison en serie A, vainqueur de la coupe de l'UEFA avec la Juventus ça suffit pour convaincre Vicini, le sélectionneur italien de le prendre dans son groupe à la dernière minute. Avant le mondial italien, Schillaci portera deux fois le maillot azzuri sans marquer, sans trop convaincre non plus (contre la Suisse et la Grèce en préparation). Mais cette coupe du monde ça va être sa coupe du monde ! Le premier match de la Squadra Azzura est poussif face à l'Autriche au Stade Olympique de Rome. L’Italie ne trouve pas la faille et alors qu'on se dirige vers un 0-0, Vicini sort Andrea Carnevale pour faire rentrer Toto Schillaci. L'attaquant de la Juve libère tout un peuple en marquant le seul but de la rencontre 4 minutes seulement après son entrée. Une semaine plus tard, un autre but contre la Tchécoslovaquie permet à Schillaci d'être l'arbre qui cache la forêt des insuffisances du football italien. Avec 3 victoires en autant de match, l'Italie file en 1/8ème de finale. Là face à l'Uruguay c'est encore Schillaci qui débloque la situation en marquant le premier des deux buts italiens (victoire 2-0). Avec 3 buts, Toto a d'ors et déjà réussi sa coupe du monde, d'autant qu'avec la blessure de Vialli, il est plus que jamais un titulaire indiscutable dans la formation de Vicini. Le ¼ de finale face à l'Irlande va être au cœur de ce sujet et de ce «« Fuck SCHILLACI » qui vous intrigue depuis le début.
L'Irlande de son côté à réalisé un véritable miracle, se hissant en ¼ de finale sans remporter le moindre match !! 4 matchs nuls et 2 buts seulement inscrits par les hommes de Jacky Charlton. Pourtant le fighting Spirit des Irlandais va donner du fil à retordre aux hommes de la Péninsule et ce ¼ de finale est plus serré qu'un soutif de Nabila. Mais Toto SCHILLACI est là et bien là pour marquer, à dix minutes de la fin, le seul but de la rencontre et mettre fin au miracle irlandais. En Irlande ce but est un drame national et voilà d'où vient ce « Fuck SCHILLACI ». Si vous êtes familier de l’œuvre de Roddy DOYLE vous savez immédiatement de quoi je parle. Ce talentueux écrivain irlandais s'est fait surtout connaître avec sa trilogie de Barrytown. Trois livres traitant à chaque fois d'un personnage de la famille Rabbite vivant dans les quartiers populaires de Dublin à la fin des années 80. Le premier « Les Commitments » tourne autour du fiston, Jimmy Rabitte Jr, qui décide de former un groupe de musique soul à Dublin. Le second « The Snapper » est axée sur la sœur de Jimmy, Sharon qui suite à une soirée bien trop arrosée, va se retrouver enceinte. L'essence du livre repose sur la quête de l’identité du père. Enfin le dernier opus, « The Van » est sans doute le meilleur de la série. Le père de Jimmy est licencié en même temps que son ami Bimbo. Ils décident ensemble de devenir marchands de frites dans une camionnette dans les rues de Dublin en pleine coupe du monde 90. Bien sûr ces trois livres ont été, brillamment adaptés à l'écran et « The Van » sera réalisé par Stephan Frears et Colm Meaney interprète Rabbite Sr. La scène du but de Schillaci dans le pub irlandais est énorme et admirez ensuite le joli tee-shirt de Colm Meaney, il s'en vendra des milliers comme ça en Irlande au cœur de l'été 1990.
Quinze buts pour sa première saison en serie A, vainqueur de la coupe de l'UEFA avec la Juventus ça suffit pour convaincre Vicini, le sélectionneur italien de le prendre dans son groupe à la dernière minute. Avant le mondial italien, Schillaci portera deux fois le maillot azzuri sans marquer, sans trop convaincre non plus (contre la Suisse et la Grèce en préparation). Mais cette coupe du monde ça va être sa coupe du monde ! Le premier match de la Squadra Azzura est poussif face à l'Autriche au Stade Olympique de Rome. L’Italie ne trouve pas la faille et alors qu'on se dirige vers un 0-0, Vicini sort Andrea Carnevale pour faire rentrer Toto Schillaci. L'attaquant de la Juve libère tout un peuple en marquant le seul but de la rencontre 4 minutes seulement après son entrée. Une semaine plus tard, un autre but contre la Tchécoslovaquie permet à Schillaci d'être l'arbre qui cache la forêt des insuffisances du football italien. Avec 3 victoires en autant de match, l'Italie file en 1/8ème de finale. Là face à l'Uruguay c'est encore Schillaci qui débloque la situation en marquant le premier des deux buts italiens (victoire 2-0). Avec 3 buts, Toto a d'ors et déjà réussi sa coupe du monde, d'autant qu'avec la blessure de Vialli, il est plus que jamais un titulaire indiscutable dans la formation de Vicini. Le ¼ de finale face à l'Irlande va être au cœur de ce sujet et de ce «« Fuck SCHILLACI » qui vous intrigue depuis le début.
L'Irlande de son côté à réalisé un véritable miracle, se hissant en ¼ de finale sans remporter le moindre match !! 4 matchs nuls et 2 buts seulement inscrits par les hommes de Jacky Charlton. Pourtant le fighting Spirit des Irlandais va donner du fil à retordre aux hommes de la Péninsule et ce ¼ de finale est plus serré qu'un soutif de Nabila. Mais Toto SCHILLACI est là et bien là pour marquer, à dix minutes de la fin, le seul but de la rencontre et mettre fin au miracle irlandais. En Irlande ce but est un drame national et voilà d'où vient ce « Fuck SCHILLACI ». Si vous êtes familier de l’œuvre de Roddy DOYLE vous savez immédiatement de quoi je parle. Ce talentueux écrivain irlandais s'est fait surtout connaître avec sa trilogie de Barrytown. Trois livres traitant à chaque fois d'un personnage de la famille Rabbite vivant dans les quartiers populaires de Dublin à la fin des années 80. Le premier « Les Commitments » tourne autour du fiston, Jimmy Rabitte Jr, qui décide de former un groupe de musique soul à Dublin. Le second « The Snapper » est axée sur la sœur de Jimmy, Sharon qui suite à une soirée bien trop arrosée, va se retrouver enceinte. L'essence du livre repose sur la quête de l’identité du père. Enfin le dernier opus, « The Van » est sans doute le meilleur de la série. Le père de Jimmy est licencié en même temps que son ami Bimbo. Ils décident ensemble de devenir marchands de frites dans une camionnette dans les rues de Dublin en pleine coupe du monde 90. Bien sûr ces trois livres ont été, brillamment adaptés à l'écran et « The Van » sera réalisé par Stephan Frears et Colm Meaney interprète Rabbite Sr. La scène du but de Schillaci dans le pub irlandais est énorme et admirez ensuite le joli tee-shirt de Colm Meaney, il s'en vendra des milliers comme ça en Irlande au cœur de l'été 1990.
Le livre de Doyle
transpire plus l'engouement autour du parcours des irlandais que le
film qui, il est vrai, a été réalisé bien après (le livre sort
en 1991 et son adaptation cinématographique en 1997). Du coup ce qui
est plus marrant dans le bouquin de Doyle, c’est qu’il raconte
que les irlandais se sont enflammées d’un coup pour cette coupe du
monde mais que dès le lendemain de l’élimination ils étaient
passés à autre chose et repris leurs vies quotidienne, sans
football tout simplement arborant seulement ces fameux tee-shirts :
d'accord sur l'essentiel. juste sur la différence bouquin - film. j'ai adoré le moment juste apres le but de schillaci, il dit la coupe du monde etait fini. et ne parle plus du tout de foot même si je le trouve super fidèle.
RépondreSupprimerEn gros je dis la même chose, "dès le lendemain de l’élimination ils étaient passés à autre chose et repris leurs vies quotidienne, sans football tout simplement". En plus connard c'est toi qui m'a filé ces 3 bouquins et les autres j'ai du les acheter avec mes propres deniers
RépondreSupprimerLa vache... alors que j'adore les Commitments, j'ignorais complètement que c'était tiré d'un roman... et que ce dernier avait eu deux "suites". Bordel, il va falloir que j'investisse !
RépondreSupprimerN'hésites pas Edmond, ça se lit tout seul
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