Quand Terry MC DERMOTT enfilait les buts de l'année

Saison 1980-81, Terry MC DERMOTT a le blues. Pourtant au début de la saison tout était parfait, les Reds venaient de faire une grande saison, conservant son titre de champion d’Angleterre (voir le sujet UK Football Team – Liverpool FC 1980) et pour MC DERMOTT, il était tout simplement considéré comme le meilleur joueur du Royaume. En effet Terry MC DERMOTT est l’un des rares joueurs de l’histoire à avoir été élu footballeur de l’année, à la fois par ses pairs joueurs et par les journalistes. A ce titre, il croyait sûrement bénéficier en ce début de saison du statut d’intouchable. Sauf qu’à Liverpool, le club a toujours démontré au fil des années, que quel que soit leur talent, les plus grands joueurs n’étaient que des valets au service de la collectivité. Tous ou presque, hormis Kevin Keegan peut-être, ont été mis sur le banc de touche, un jour ou l’autre. Mc Dermott, lui, ne l’a pas accepté. Il a donc déclaré, fin septembre 1980, qu’il quitterait Anfield Road à la fin de l’exercice. Ce que n’accepte pas Mc Dermott, c’est d’être sur la touche alors que les Reds jouent mal. Un sursaut d’orgueil des Reds, mais sans lui sur le terrain, le fera sortir de sa réserve quand ses coéquipiers battront Brighton (4-1) pour le compte de la 8ème journée. Alors que son contrat se termine l’été suivant, c’est dans ces conditions que la même semaine, Mc Dermott a refusé une prolongation de son contrat de 2 ans. Il expliquera que cette prolongation ne tenait pas assez compte, à son gré, de sa valeur et de son rayonnement. Et donc comme il ne joue plus avec les Reds, c’est avec la sélection aux 3 lions qui va étayer ses propos. En plein battage médiatique, il permet à l’Angleterre de remporter un large succès à Wembley (grâce à un doublé) face à la Norvège dans un match décisif pour la course vers la coupe du monde en Espagne. Sitôt la presse du pays se retourne vers Bob Paisley, le coach de Liverpool qui se prive des services du meilleur joueur britannique. Paisley ne botte pas en touche et justifie ses choix de manière habile, sans vexer la susceptibilité de son champion.


« C’est vrai que lorsque Terry fait son travail,  il n’y a pas meilleur que lui dans tout le pays. Mais justement ces derniers temps, il ne me donne pas satisfaction. Quatre ou cinq de ses coéquipiers sont dans le même cas, mais eux ils se battent ». Et le manager de Liverpool d’enchainer « Mc Dermott a déclaré publiquement qu’il désirait nous quitter dans 10 mois. Il peut s’en aller maintenant s’il ne désire plus jouer pour Liverpool. Mais il me dit qu’il désire continuer à jouer pour nous. Nous n’allons pas entrer dans une polémique stérile au moment de jouer en Coupe d’Europe. Mais, si il y a des décisions à prendre, je les prendrais. Je l’ai dit à Terry et je pense qu’il a compris le message ». Le coach de Liverpool ne savait pas si bien dire ! Après un premier tour face à un club finlandais écarté facilement après une grosse frayeur (1-1 en Finlande et 10-1 pour le retour à Anfield), le premier test sérieux approche en coupe d’Europe des clubs champions avec les écossais d’Aberdeen, entrainé par Alex Ferguson. Liverpool va faire une excellente impression en terre écossaise et Mc Dermott va prouver qu’il est bien le joueur dont Liverpool a besoin pour gagner la coupe aux grande oreilles. Alors que Liverpool était mal en point, Paisley fidèle à sa ligne de conduite, mettait 3 titulaires indiscutables de la saison précédente sur la touche (Alan Kennedy, Case et Johnson) et par conséquence, Mc Dermott avait de nouveau sa chance de prouver à son coach toute son envie de jouer pour Liverpool. Aussitôt la machine était repartie plus efficace que jamais, plus pointue que jamais sur le plan collectif. La preuve, au bout de seulement 6 minutes de jeu, on allait assister à une impressionnante démonstration de football à une touche de balle qui jaillit des pieds des Reds : une passe instantanée de Daglish à Johnson dont la remise fut intelligemment anticipée par un Mc Dermott lancé à toute allure. Avant même que McLeish et Miller, les deux défenseurs centraux de l’équipe nationale écossaise, aient compris ce qui se passait, le footballeur de l’année était sur le ballon. Bien que déporté sur le côté gauche, assez près de la ligne de but et sur son « mauvais pied » (qui en vaut beaucoup de prétendus bon tout de même), Mc Dermott soufflait tout en touche un lob qui valait à lui seul de ce déplacer dans la froideur écossaise pour voir ce match. Ce but le voici en vidéo :


Liverpool l’emportera 1-0 et à la fin de la saison remportera la coupe d’Europe des Clubs champions face au Réal Madrid et Mc Dermott terminera meilleur buteur de la compétition. Ce but quand à lui sera nominé en Angleterre pour le but de l’année. De son passage à Liverpool entre 196 et 1982, Mc Dermott inscrira 3 buts qui seront dans cette liste. Outre celui-ci face à Aberdeen, il y eu également en 1978-79 son but contre Tottenham. Je ne vais pas parler de ce match car ce fût une boucherie (7-0 pour Liverpool) mais ce but est une merveille de contre à 200 à l’heure, à une touche de balle, le 7ème de la journée pour Liverpool à la 76ème minute. Un cauchemar pour les Spurs ce jour-là. Admirez la vitesse d’exécution collective.


Tottenham c'est une équipe qui sourit à Terry McDERMOTT, la saison suivante (1979-80) en quart de finale de la FA Cup il réalise ce petit bijou :


Et comme il n’y a peu d’honneur qui lui ont échappé, ce trophée de plus beau but de l’année, il l’avait emporté lors de la saison 1976-77 grâce à ce petit bijou plein de technique face à Everton. Non seulement Mc Dermott était décisif lors des grands matchs mais en plus il se permettait d’inscrire de buts d’anthologies, gravé à tout jamais dans la mémoire des supporters d’Anfield.


Et quand il ne marque pas, il fait marquer. Ainsi sur ce but Ray Kennedy qui sera le but de l’année en 1978-79, la passe millimétrée est de Terry Mc Dermott. Ce jour-là, Liverpool se déplace à Derby County (24 février 1979) et Terry McDermott d'une ouverture superbe, trouve Ray KENNEDY en pleine course, le contrôle est parfait, l'enchainement limpide. Ce but est fantastique car limpide et simple et pour citer John MADDEN, la référence absolue du football américain : "il n'y a pas de défense possible pour une passe parfaite". Et là c'est exactement le cas, ça va trop vite, c'est réalisé parfaitement, dans le bon tempo. On comprend mieux pourquoi Liverpool dominait alors le football européen et en voyant tous ses buts pourquoi Mc Dermott était le meilleur joueur du pays.


Terry Mc DERMOTT jouera 8 saisons de 1974 à 1982, il jouera 328 matchs, inscrira 80 buts et surtout remportera 3 coupes d’Europe des clubs champions (1977, 1978, 1981) une coupe de l’UEFA (1976), 5 titre de champions d’Angleterre (1976, 1977, 1979, 1980 et 1982) et deux coupe de la ligue (1981 et 1982). Par contre il ne remportera jamais la Cup !

Le caviar d'Andrea PIRLO pour Roberto BAGGIO

Andrea PIRLO va avoir 34 ans à la fin de la saison mais il continue de distribuer ses passes millimétrées chaque week-end. Voici un petit trésor d'ouverture qui n'a pas vieillie et qui pourtant date du premier avril 2001. Pirlo n'est pas au sommet de sa carrière, loin de là. A 22 ans il a toutes les peines du monde à s'imposer à l'Inter de Milan, qui le prête de club en club, la Reggina, puis un retour à Brescia, le club où s'est révélé Andrea de 1994 à 1998. Donc au mercato d'hiver 2000-01, Andrea Pirlo retourne chez lui et évolue aux côtés d'une star en fin de parcours, le ballon d'or 1993, le génial Roberto BAGGIO. A 34 ans Baggio va prouver qu'il a encore de beaux restes et peux être inscrire le plus beau but de sa carrière  qui plus est comme un symbole, face à la Juve. Le contrôle de Baggio est absolument fantastique pour éviter la sortie d'Edwin Van Der Sar qui aura beau déployer sa grande carcasse, il n'arrêtera pas "Robbie" parti égaliser. Au final 1-1 entre les deux équipes mais  de ce match, on en retiendra que ce but. Allez assez jacassé, voici ce but fantastique :


Et voici les deux vignettes des deux héros du jour pour la saison 2000-2001, Andrea Pirlo est sous l'uniforme de l'Inter, bien entendu.

Le destin tragique de Robbie JAMES

Ce joueur à la bouille sympathique, (que j'avais posté en quiz il y a un certain temps sur Twitter et Facebook), était un certain Robbie JAMES, gallois de son état et qui n'aura jamais voulu s'arrêter de jouer avant que la grande faucheuse en décide autrement. Né à Swansea au Pays de Galles, il va jouer presque 400 matchs avec le club de sa ville natale à seulement 24 ans (99 buts à la clef). En 1983 il est temps d'aller voir ailleurs et part en Angleterre où il va connaître les affres de la lutte pour le maintien en First Division. Il jouera pour Stoke City, QPR, Leicester...Au total 150 matchs en 6 saisons puis à 30 ans c'est le retour au pays et à Swansea. Ces terrains gallois il ne les quittera jamais et à 41 ans, il joue toujours, pour le compte de Llanelli. Il est devenu entraîneur-joueur et ce n'est pas le genre à rester sur le banc de touche malgré ses 25 saisons de joueurs professionnels, il chausse ses crampons à chaque match. Jusqu'à ce 18 février 1998 où au cours d'une rencontre face à Porthcawl Town, il rentra en collision avec un joueur adverse pour ne plus jamais se relever. Le choc lui a provoqué une crise cardiaque fatale. International gallois à 47 reprises et avec près de 800 matchs professionnels à son compteur, on pourra vraiment dire que Robbie James a voué sa vie au football jusqu'à son dernier souffle.
Robbie James avec les 3 clubs où il évoluera en First Division de 1981 à 1987

UK Football Team - Liverpool FC 1980

Bon si pour l’instant dans la rubrique UK Footall-Team, je me suis plutôt attardé sur des seconds couteaux, voici aujourd’hui une des plus grandes équipes de l’histoire du foot anglais, les Reds de Liverpool 1979-80. Champion en titre, Liverpool ne va pas pourtant si bien que ça, la faute à deux éliminations successives prématurées en coupe d’Europe (Anderlecht en 78-79 et Tbilissi comme on va le voir en 79-80). Reste que lorsque Liverpool, est en forme cette équipe est inarrêtable. Voici quelques extraits de sa saison. Avant le match face à Crystal Palace, Terry VENABLES, l’entraîneur de Palace refuse, selon certaines sources, une offre d'un million de livres en 4 ans pour entraîner les Cosmos de New York. Peut-être était t'il préoccupé par ce choc de la 20 journée juste avant le boxing day face aux Reds à Anfield. Une rencontre disait-il, qui sera vraiment un examen pour sa jeune équipe, véritable surprise de cette première partie de saison. Crystal Palace était en effet 3ème au classement à seulement deux longueurs du leader, son adversaire du jour. Un petit succès de ses protégés et c'était le titre de champion d'automne.  

Seulement Liverpool montra ce jour que la jeune équipe avait encore beaucoup à apprendre. En première mi-temps d'un match rapide et excitant, Burridge, gardien de Palace, sauva son équipe à plusieurs reprises, mais deux minutes avant le repos Case réussit un but d'une tête sur un centre de Mc Dermott imparable. Au retour des vestiaires la furia des Reds se déchaînèrent encore de plus belle, il n'y avait qu'une équipe sur le terrain. Daglish marqua au bout de deux minutes seulement après le retour des équipes, par un petit lob précis alors qu'il était entouré de défenseur. On ne sait pas exactement comment, il fallu attendre 18 minutes encore avant le troisième but, inscrit par le toujours excellent, Terry Mc Dermott sur un contre à 100 à l'heure et un centre de Ray Kennedy. Voici un petit résumé vidéo de la rencontre et de la démonstration de force des Reds sur le championnat anglais.


Liverpool était vraiment l'équipe de cette année 1979 même si elle avait échouée dans la conservation de son titre en coupe d’Europe des clubs champions et que pour cette édition 1979-80, elle était sorti prématurément au 1er tour après avoir pris une raclée en URSS face au Dinamo Tbilissi (victoire 2-1 à Anfield mais lourde défaite 3-0 en terre soviétique). Mais concentré sur le championnat, Liverpool prendra une sérieuse option sur le titre lors de la 30ème journée. 

Tout d’abord car les Reds allaient remporter le derby de la Mersey à Goodison Park face à leur ennemi juré Everton (2-1, but de Phil Neal et David Johnson) tandis que dans le même temps, Manchester United qui était au coude à coude avec Liverpool s’écroula face à la terrible équipe d’Ipswich (demander aux joueurs de St-Etienne). Les Reds Devils qui étaient à égalité de points avec Liverpool pris la raclée de la saison avec un 6-0 (avec un hat-trick de l’inévitable Mariner) qui laissera des traces dans les esprits mancuniens. A noter que le match Everton-Liverpool fût marqué par un drame sordide. Dans les tribunes de Goodison Park, William « Dixie » DEAN, figure du foot anglais et d’Everton succomba d’une crise cardiaque avant le coup d’envoi de la rencontre. "Dixie" Dean, c'était une légende, et si à 72 ans il n'était plus en très bonne santé (depuis 76 il avait été amputée de la jambe droite), les anglais le considéraient comme l'avant-centre le plus extraordinaire qu'ils aient possédé. Sa puissance et son efficacité dans le jeu aérien sont présentes dans toutes les mémoires de ceux qui l'ont vu jouer. De surcroît le bonhomme était d'une correction alors que le jeu de l'époque n'était pas forcément l'apanage des gentlemen. Dean dans toute sa carrière n'a jamais reçu ni le moindre carton. De toutes les anecdotes la plus symbolique pour résumer le joueur, nous vient quelques années après sa retraite sportive. "Dixie" croise dans les rues de Liverpool, Elisha Scott ancien gardien des Reds, auquel il livrait des assauts historiques lors des derbys. Voyant une boule de papier sur le trottoir, "Dixie" Dean shoota dedans et encore plus fou, Scott se détend à l'horizontal pour la capter ! J'imagine la tête des passants ! Bon à mon avis sur que l'histoire s'est réglé au pub du coin avec une pinte....La mort de Dean effaça un peu le derby et la victoire des Reds et Bill Shankly, l’entraîneur légendaire de Liverpool lui rendra un hommage plein d'humour après la rencontre que le défunt aurait apprécié : « Dixie a bien choisi son moment pour mourir, il n'a pas vu Everton perdre le derby sur son terrain »

Si Liverpool entamait la dernière partie de la saison sereinement, l’équipe allait s’endormir sur ses lauriers. Seulement 2 victoires sur ses 9 derniers matchs (toutes compétitions comprises, dont 4 demi-finales de cup face à Arsenal après 3 replays !! Et une élimination à la clef). Finalement Liverpool ne sera champion qu’à l’issue de la 42ème et dernière journée, 3 jours après leur élimination face à Arsenal, les Reds ne laissent aucune chance à Aston Villa, un succès 4-1 conjuguée dans le même temps à la défaire de Man U à Leeds (2-0), cela faisait un second titre d’affilée pour Liverpool. Le 4ème en 5 saisons et ce n’était pas fini. Liverpool pensait maintenant qu’ à une seule chose, reconquérir sa couronne européenne mais ceci est une autre histoire. En attendant voici l’équipe de Liverpool 1979-80 en Panini :


Ray Clemence

Phil Neal

Phil Thompson

Alan Hansen

Alan Kennedy

Ray Kennedy

Terry McDermott

Graeme Souness

Jimmy Case

David Johnson

Kenny Dalglish

Steve Heighway

Frank McGarvey

David Fairclough

Bob Paisley (manager)


















Et petit cadeau, la planche de ce Liverpool 1979-80 avec les autocollants F.K.S (Merci Claude)

UK Football Team - Wolverhampton Wanderers FC 1984

Janvier 1984, l'arrivée du mauvais temps typiquement anglais coïncida avec le résultat le plus étonnant du Championnat : la victoire de Wolverhampton, lanterne rouge de First Division, par 1 à 0 à Liverpool, son premier succès à Anfield depuis 1951 ! Autre statistique à remarquer : avant ce match (23ème journée), il y eut une différence de 31 points entre les Reds (le premier) et les Wolves (dernier club au classement comme on l’a dit). Pour cet exploit chez le futur champion d’Europe, au cœur d’une saison catastrophique, les Wolverhampton Wanderers méritaient bien d’être à l’honneur sur OSP. En effet c’était la seule raison pour parler des Wolves en cet exercice 1983-84 vu que Wolverhampton terminera bon dernier de la classe à 12 points de l’avant dernier, Notts County. Seulement 6 succès dans la saison en 42 journées (et oui championnat à 22 clubs oblige) mais sur ces maigres et inutiles succès, il y a une victoire plus que prestigieuse à Anfield Road. Retour sur cet exploit. Durant toute la rencontre, Wolverhamton ne se créa que deux occasions. A la 10' minute, Crainie fit une course et un dribble sur la gauche. Il centra sur Mardenborough, âgé de dix-neuf ans et transféré de Coventry alors qu’il était libre de tout contrat. Mardenborough remarqua que GrobbeIaar était un poil trop avancé et marqua d'un coup de tête qui loba le gardien zimbabwéen.
Liverpool essaya de jouer son football à une touche mais les conditions ne convenaient pas à un jeu qui demande une grande précision. Il est vrai que Burridge, gardien assez original parfois de Wolverhampton, fit Quelques arrêts magnifiques pour préserver le score de ce parfait hold-up. Voici l’équipe des Wolverhampton Wanderers version 1983-84 en Panini :


John Burridge

Alan Dodd

John Humphrey

Michael Bennett

Geoff Palmer

John Pender

Gordon Smith

Kenny Hibbitt

Tony Towner

Michael Matthews

Wayne Clarke

Mel Eves

Andy Gray

Graham Hawkins (manager)

Johnny METGOD a t'il rencontré dieu ?

J'avoue que le joueur à trouver aujourd'hui sur les réseaux sociaux n'était pas évident. Que ce soit sur Twitter ou Facebook, j'aime bien vous coller avec d'anciennes vignettes, le but étant de proposer un joueur que l'on connait sous une apparence qui nous est moins familière et aujourd'hui je crois que je vous ai servi. Bon ce n'est pas que Johnny METGOD était un inconnu au début de sa carrière, champion de hollande avec AZ Alkmaar en 1981, international hollandais de 1978 à 1983 (21 sélections et 4 buts, présent à l'Euro 80) mais n'étant pas un féru du championnat batave j'avoue que mes souvenirs de ce joueur sont plus liés à son passage au Réal Madrid et surtout en Angleterre à Nottingham Forest. D'ailleurs quand je pense à ce joueur, il me revient toujours à l'esprit ce but de fou qu'il a inscrit avec Forest face à West Ham lors de l'exercice 1985-86 ! Ce jour-là Nottingham l'emportera 2-1 grâce à ce but de Metgod, une frappe de mule plein axe. Le gardien qui est au chou ce n'est pas parce qu'il a été trompé par l'effet, il y en a pas !! Le ballon file tout droit, plein centre sous la barre, non le gardien est à la ramasse car à aucun moment il a voulu prendre le risque de se chopper le ballon en pleine poire. Metgod, j'adore ce nom, l'homme qui a rencontre Dieu ? En tout cas je sais pas si il l'a rencontré mais moi, comme Phil PARKES, le gardien de West Ham, je n'aurais pas aimé rencontré son boulet de canon !!


Johnny METGOD, a eu nue carrière exceptionnelle, 19 ans au plus haut niveau. Du coup ça laisse des trace et on obtient une superbe Paninomorphologie de la Hollande en passant par l'Euro 80, l'Espagne et l'Angleterre. Voici une planche Panini de la carrière de l'actuel entraîneur de Derby County :

P.S : Désolé pour le titre et ce jeu de mot tout pourri

Glenn HODDLE : It's a kind of magic !!

Lors de la saison 1983-84, Tottenham se déplace à Watford pour le compte de la 7ème journée de championnat, Glenn HODDLE est alors le meneur de jeu des Tottenham Hotspurs, son âme créatrice mais aussi, au besoin est, un finisseur comme on va le voir. Repéré à l’âge de 11 ans, il part faire ses classes au Spurs en 1968. Dès son plus jeune âge, son sens du but lui permet de poser d'énormes problèmes aux défenses adverses et en 1975, il n’a pas encore 18 ans qu’il fait ses grands débuts avec l’équipe première. Il connaîtra une relégation puis la remontée dans la foulée en First Division. C’est à l’aube des années 80 que les Spurs et Glenn Hoddle vont connaitre les honneurs. En 1979-80, il est élu meilleur jeune du pays et part en Italie participer à l’Euro avec la sélection. Les supporters de Tottenham voient en lui une véritable icône et apprécient sans modération ses qualités techniques, son extraordinaire toucher de balle et la justesse de ses passes. D’autant que les premiers succès sont au rendez-vous : FA Cup en 1981 et 1982 et une coupe de l’UEFA en 1984 face à Anderlecht mais sans lui qui est blessé (déjà).  Au début des eighties, Tottenham est donc un sérieux concurrent au titre et se mêle à la bagarre pour la couronne nationale avec les deux clubs de Liverpool. C’est dans ce contexte que Glenn HODDLE va inscrire ce but tout en délicatesse donc face à Watford dans un match au suspens hitchockien. Alors que les deux équipes se rendent coup pour coup et sont a égalité 2-2, on peut admirer tout le calme et le sang froid d'Hoddle qui, dans les derniers instants du match, a toute la lucidité nécessaire pour réaliser cet enchaînement et ce lob parfait. La classe d'un grand :


Parmi toutes les éloges faites sur Hoddle par Wenger, Platini… la plus remarquable à mon sens vient de Dennis BERGKAMP. Le hollandais interrogé sur ses modèles dans le football avait répondu : « le premier de tous, c'est Glenn Hoddle. Rien que pour lui, j'étais devenu fan de Tottenham. J'étais captivé par son élégance, ses passes, sa tenue sur le terrain, sa façon de dominer les situations. J'essaie souvent de lui ressembler... ». En tout cas les deux hommes en ont commun d'avoir inscrit des buts qu'on adore voir et revoir. Et puis ça c'est cadeau, la compil Panini d'Hoddle chez les Spurs :

UK Football Team - Queen’s Park Rangers 1986

Les Queen’s Park Rangers 1985-86 une bien jolie équipe de First Division ! Bon déjà que j’adore ce maillot avec ce magnifique sponsor mais QPR cette année là fût un joli trublion dans le championnat anglais. Une première partie de championnat en fanfare où le club de l’ouest londonien va frapper très fort dans son antre de Loftus Road. Pour ses 6 premiers matchs à domicile, QPR remporte 6 succès dont un fantastique 3-0 face au champion en titre Everton et un autre sur el futur champion Liverpool (2-1). D’ailleurs ce sont face aux même Reds, que les Rangers vont réaliser leur plus beaucoup de la saison lors de la coupe de lait. (En effet dans les années 80, la coupe de la ligue avait été rebaptisée Milk Cup outre Manche car sponsorisé par l'équivalent des Produis Laitiers chez nous). En demi-finale, en effet QPR crée la sensation en éliminant la meilleure équipe du pays pour l’exercice 85-86, les Reds de Liverpool. Au match aller, les londoniens l’avaient emporté 1-0 sur leur pelouse grâce à un but de son défenseur, Terry FENWICK. Dans son antre d’Anfield Road, quelques jours plus tard, Liverpool pensait renverser la situation. D’ailleurs les Reds ne tardèrent pas à ouvrir le score par Mc Mahon mais le sort s’allait s’abattre une première fois sur les hommes de Kenny Daglish. Au terme d’un véritable jeu de billard, le malheureux Beglin marqua contre son camp et remettait les deux équipes à égalité. Les reds repartirent et reprend l’avantage pas Johnston, avant que Molby rate un pénalty qui aurait pu porter le score à 3-1 et qualifié Liverpool. Mais au lieu de cela en fin de match c’est un nouveau but contre son camp qui va éliminer Liverpool, le malheureux Gillepsie pousse le ballon dans ses propres filets à six minutes de la fin, un csc qui sonnait le glas des espérances de Liverpool. Les Reds se rattraperont en réalisant un formidable doublé Cup-Championnat cette année là en revanche (voir le sujet : Les grandes rivalités : Everton – Liverpool Chapitre 2). En tout cas revenons à cette équipe de QPR la seule cette année là à empêcher le triomphe total des Reds. Voici tout d’abord tous les buts de cette fameuse demi-finale :


Puis l’effectif des Queen’s Park Rangers 1985-86 en Panini :

Peter HUCKER

Terry FENWICK

Ian DAWES

Wayne FEREDAY

Robbie JAMES

John GREGORY

Gary WADDOCK

Gary CHIVERS

Steve WICKS

Mike FILLERY

John BYRNE

Gary BANNISTER

Michael ROBINSON

Jim SMITH (Manager)
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