Paninomorphologie : Yannick STOPYRA

Aujourd'hui Yannick STOPYRA fête ses 52 ans, c'est donc l'occasion de lui faire un petit cadeau avec sa Paninomorphologie et toutes les vignettes Panini de sa grande carrière. D'autant que beaucoup d'entre vous l'ignorent mais sur Facebook, Yannick a été un des touts premiers fans de la page d'Old School Panini. Lors du premier concours où il fallait répondre sur Facebook aux quizz, Yannick m'envoyait les réponses en message privés pour ne pas impacter le concours. Il faut dire qu'avec 18 saisons au plus niveau ce n'était pas très équitable pour les autres candidats. Alors Yannick encore une fois Old School Panini te souhaite un joyeux anniversaire et te remercie pour toutes ces années de bonheur que tu nous a fait vivre :
Et puis avec les vignettes Panini on va regarder quelques vidéos tout de même pour se remémorer quelques grands moments de sa carrière. Une carrière qu'il débuta très jeune (voir le sujet : le premier but de Stopyra en équipe de France) et c'est au cours de la saison 1979-80 qu'il éclata aux yeux du grand public. A 18 ans il permet grâce notamment à ses 14 buts de hisser Sochaux à la deuxième place du championnat derrière une incroyable équipe nantaise. Stopyra réalise une saison incroyable du haut de ses 18 ans comme ce 13 octobre 1979 où à 18 ans il rentre à la 63ème minute pour remplacer Patrick PARIZON lors d'un Bordeaux-Sochaux comptant pour la 12ème journée. Sochaux est mené 1-0 depuis quelques minutes lorsque l’entraîneur Jean Fauvergue décide de lancer son jeune espoir sur la pelouse du Parc Lescure. Il suffira de 24 minutes à Stopyra pour mettre le feu dans la défense bordelaise et inscrire un triplé (69ème, 85ème et 87ème) permettant aux lionceaux de l'emporter au final 3-2 à Bordeaux (Domergue réduisant la marque à la dernière minute). Les buts de cette rencontre avec le festival de ce gamin de Stopyra :
Ensuite Stopyra enchaînera les pahses cycliques au cours de sa carrière et bien qu'il honorera sa sélection à 19 ans en 1980, il ratera les grandes messes de la coupe du monde 82 et surtout de l'Euro 84. Pour plus de précisions sur ces années là je vous conseille de voir le sujet : Mexico 86 - Présentation de Yannick Stopyra.   C'est justement au cours de cette coupe du monde 86 que Stopyra va réellement prendre son envol et s'affirmer au plus haut niveau international. Tout commence avant le mondial où l'éclosion de JPP lui fait prendre conscience qu'il va encore peut être raté un grand rendez-vous international. Ainsi avant de s'envoler pour le Mexique il déclarait : « je me suis dit : "Tu vas leur prouver que tu seras le meilleur attaquant de la coupe du monde !" Tous les jours j’avais ca en tête. Je vois Christian Raigniac, un journaliste de LA DEPECHE, et je lui dis :  "Si il y en a un qui se plante, je lui prends sa place et il ne la revoit plus !" ».  Et c'est ce qui va se passer ! Pour le premier match, dans une rencontre très crispée face au Canada, il rentre en cours de jeu et c'est lui qui débloque la situation avec un caviar pour JPP qui n'a plus qu'à pousser le ballon dans le but vide. Et puis surtout il y a le second match face à l'ogre soviétique qui venait de passer un 6-0 à la Hongrie. Après son match face à l'URSS (1-1) il est assailli par la presse qui l'a vu homme du match de ce qui restera comme un des grands sommets de ce mondial mexicain. Lui-même dans un premier temps évoque sa métamorphose et sa remise en question : "Il est vrai que ce match a été le plus plein que j'ai joué en équipe de France. Il correspond bien au progrès que j'ai effectué ces derniers temps. Le plus difficile pour moi a été de réfléchir aux problèmes que je me posais. Il n'est pas si facile de se déterminer à changer". Et cela se traduit pour lui ainsi "Dans une situation comme celle-là, on ne peut compter que sur soi. Même si on doit tirer profit de l'attitude, du comportement des autres. Moi, je me suis convaincu qu'il fallait mieux utiliser mes qualités de vitesse et mon jeu de tête, ne pas me cantonner dans l'axe, changer mes repères. J'ai observé les grands attaquants de pointe actuels. Comme Altobelli, qui me parait être le meilleur exemple, comme Elkjaer-Larsen, comme Laudrup. J'ai noté beaucoup de choses". Restait à transposer ses observations sur son comportement sur le terrain, ce qu'il fera avec une dernière influence, plus proche de lui avec le dernier arrivé chez les bleus. "L'arrivée de Jean-Pierre PAPIN m'a certainement marqué. Avec sa hargne, son jeu en souplesse, il a eu une influence évidente sur moi". Et le binôme se trouve idéalement sur le terrain comme on va le voir. Car l'action qui va le marque dans son mondial c'est justement face à l'URSS en seconde mi-temps. Stopyra dit qu'il s'est senti pousser des ailes et raconte ce déclic "Quand j'ai dribblé Demianenko (le terme déposé serait plus adéquat) et qu'il n'a jamais pu me rejoindre, j'ai vraiment eu l'impression de voler". Voici son accélération et le centre parfait pour JPP, seul Dassaev....

Au final STOPYRA réalisera une grande coupe du monde 1986 et personnellement qu'est ce j'adore revoir ce but face à la Hongrie. L'ouverture de Giresse, le centre d'Ayache en première intention et Stopyra qui marque de la tête. On dirait une chanson de Renaud, une image qui aura bercé ma jeunesse :
Et puis comme j'adore ce but, le voici en dessin 'extrait du France Football de l'époque) : 
Après la coupe du monde, Stopyra signera encore un grand exploit avec Toulouse en éliminant le Naples de Diego Maradona grâce à son but au Stadium (promis je ne parle pas de son tir au but aujourd'hui) mais de ça j'en avais déjà parlé dans le sujet : Toulouse-Naples 1986-87. Voilà un petit résumé de ce que représente à mes yeux Yannick STOPYRA l'attaquant aux 132 buts en division 1.

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