La première sélection de David TREZEGUET

Comme nous l’avons évoqué dans le dernier sujet, le 28 janvier 1998 était le soir des grandes premières avec l’inauguration du Stade de France. Première sortie aussi pour les bleus sous cette nouvelle tunique qui deviendra culte en juillet avec la petite étoile sur le coq et également grande première pour le jeune David TREZEGUET. Il faut dire que si Aimé Jacquet a constitué un groupe solide depuis deux ans, c’est au niveau de l’attaque qu’il a du mal à faire émerger un vrai avant-centre. Durant l’année 1997 il a testé différemment Florian Maurice, Marc Keller, Lilian Laslandes Patrice Loko ou encore Nicolas Ouedec. Et en ce début d’année de coupe du monde à la maison, cela s’annonce encore plus compliquer pour le sélectionneur. En effet aucun des joueurs cités ne l’a convaincu et certains vivent des périodes compliquées en club. C’est le cas de Christophe Dugarry, un des cadres sous l’ère Aimé Jacquet depuis l’Euro en Angleterre, qui cire le banc depuis 18 mois à au Milan A.C puis à Barcelone. Si Duga vient d’être transféré à l’OM, il manque clairement de temps de jeu. Reste Stéphane Guivarc’h. Incontestable par ses performances en club (meilleur buteur du championnat avec Rennes puis avec Auxerre), le breton s’est imposé comme titulaire indiscutable chez les bleus. Pourtant ses performances avec l’équipe de France laissent un arrière-goût d’insatisfaction. Si Guivarc’h impressionne par son volume de jeu et son abattage, il est trop peu efficace et n’a pas marqué avec les bleus depuis sa première sélection contre l’Afrique du Sud. C’est dans ce contexte que le 28 janvier face à l’Espagne, Aimé Jacquet teste pour la première fois je jeune espoir franco-argentin de Monaco, David TREZEGUET. Entré à la 75ème minute, il suffira de quinze minutes à David TREZEGUET pour se faire sa place en attaque. 
74ème minute TREZEGUET honore sa première sélection en remplaçant Guivarc'h
Malgré le peu de temps passé sur le terrain, Trézegol s’est rendu très disponible, en jouant quatorze ballons. Pour comparaison Guivarc’h en jouera vingt-huit mais en 75 minutes. Dans la surface de réparation, avec quatre ballons joués, le monégasque se rapproche encore plus des chiffres de l’auxerrois. Il a donc joué d’avantage comme attaquant de pointe que Guivarc’h. Voici les chiffres des ballons joués par Trézeguet et Guivarc’h dans cette rencontre face à l’Espagne.
Ballons reçus par Davis Trézeguet lors de France Espagne
Ballons reçus par Stéphane Guivarc'h lors de France Espagne
Ballons interceptés par Stéphane Guivarc'h lors de France Espagne
On peut aisément conclure que Guivarc’h a jour pour récupérer les ballons et gêné l’équipe Espagnole alors que Trézéguet lui se faisait servir. Comment cela peut s’expliquer ? Sans doute à la fois par la fatigue de l’adversaire qui ont dégagé plus d’espaces mais aussi et surtout par l’entre de Robert Pirès à la place d’Ibrahim BA côté droit. Parce qu’il s’est montré beaucoup plus incisif, Pirès a débridé le jeu d’attaque des Français. Il a été à l’origine de quelques occasions franches en fin de rencontre sur lesquelles on a tout naturellement trouvé Trézeguet à la conclusion. Alors que pour Guivarc’h la rencontre a été bien différente. Etant donné que ni Diomède, ni Ibou Ba n’ont cherché les débordements sur les ailes, Stéphane Guivarc’h n’a pas disposé dans sa surface de prédilection d’autant de ballons qu’il pouvait en espérer pour être plus tranchant. Et même si Zidane l’a lancé à quelques reprises par des balles à ras de terre, l’Auxerrois a bien souvent été contraint de revenir vers son camp pour participer au jeu de l’équipe. En allant à la récupération du ballon il s’est trouvé pris dans la fourmilière du milieu et a du disputer de nombreux duels dans lesquels il n’a d’ailleurs pas déméritée. Cet esprit de combativité on le retrouve dans son jeu de zone. Avec onze interceptions dont deux dans son propre camp. Cette combativité et son volume de jeu ont impressionné le sélectionneur qui pouvait être satisfait à la fin de la rencontre. Il a une équipe solide avec un grand Zidane à la baguette et ce soir-là, il a enfin trouvé les clefs pour son attaque à quatre mois de la coupe du monde. Stéphane Guivarc’h sera son avant-centre et son premier défenseur ainsi que son joker, un attaquant de 19 ans qui est en train d’exploser avec Monaco. Reste le cas Dugarry mais ça ceci est une autre histoire.
A noter la différence apportée par Pirès dans la verticalité par rapport à BA et le ré-équilibrage du jeu
En tout cas il est amusant de relire les propos du jeune David Trézeguet, qui doit être le seul attaquant convoqué par Aimé Jacquet lors des deux dernières années à ne pas se mettre la pression à quatre mois de la coupe du monde : « Il y a 6 mois j’étais avec la réserve monégasque, alors ce qui m’arrive ce n’est que du plaisir ». Même le but tout fait qu’il va rater, arrive à peine à chasser l’énorme sourire qui lui traverse le visage après la rencontre et d’ajouter : « Le public m’a bien accueilli, c’était sympa. Mais j’ai été placé deux fois en position de marquer et je ne suis pas parvenu. Sur le premier, je glisse au moment de la frappe, je la croise trop. Ou peut-être que je me suis trop mis de pression (rires).  J’avais tellement envie de marqué, c’est peut-être cette envie qui m’en a empêché. ». En tout cas, très décontracté il reste lucide sur la situation et surtout très zen : « Certains ont plus la pression que moi. Ils sont plus vieux, alors que moi, je me dis que j’ai le temps. Mais je n’ai pas marqué et ça ne me plaît pas quand même. Je suis obsédé par le but. Pourquoi ? Si je le savais … Pourtant, j’ai vraiment envie d’en connaître les raisons, mais en même temps, je redoute la réponse et préfère que cela reste un réflexe ». L’histoire ira dans son sens, Aimé Jacquet le retiendra dans le groupe qu’il ne quittera pas de sitôt devenant le troisième meilleur buteur de l’histoire des bleus derrière Michel Platini et Thierry Henry. En revanche si Guivarc’h et Trézéguet marquent des points très importants en vue de leurs sélections pour le mondial 98, le grand perdant de la soirée est Ibrahim BA. Qui, effacé pendant 60 minutes, jouera ce soir-là pour la dernière fois avec les bleus. Ce France-Espagne a marqué un peu la fin de son carrière ou sinon du moins la fin de son ascension. 
P.S : A noter que contrairement aux autres vignettes Panini des joueurs français (voir ci-dessus, en cliquant sur l'image pour une meilleure résolution) les photos de Trézeguet et Guivarc'h n'ont pas été prises à Clairefontaine. On dirait plutôt un chalet de Montagne, comme on trouve à Tignes ? Pour rappel c'est là que la France a fait son stage avant la coupe du monde et où IAmé JAcquet a donné sa liste des  « bannis » (Pierre Laigle, Ibrahim Ba, Sabri Lamouchi, Martin Djetou, Lionel Letizi et Nicolas Anelka).

Source : France Football n°2703 bis du 30 janvier 1998

Quand ZIZOU faisait du Stade de France son jardin

Le 28 janvier 1998 c’est l’inauguration du Stade de France avec un alléchant France-Espagne à un peu plus de quatre mois du début du mondial français. La France s’impose 1-0 grâce à son Zizou national qui marque alors un but historique dans ce qui va devenir son jardin. Vingt ans plus tard pour cet anniversaire, voici l’interview que Zidane réalise pour France Football juste après la rencontre, dans les couloirs du Stade de France. Une interview retranscris dans son intégralité et qui est très intéressant avec le recul de relire car Zidane se livre sur ses relations avec Youri Djorkaeff mais surtout ce sont les cas Guivarc’h et Dugarry qui nous permettent de comprendre un peu mieux la présence du néo-marseillais à la coup du monde et aussi pourquoi Guivarc’h ne marquera plus avec l’équipe de France (même si il se blesse au cour du premier match) et pourtant les pelouses par la suite n’étaient plus gelées….

Zinedine, avec-vous conscience d’avoir marqué un but historique ?
Je suis devenu le premier buteur du Stade de France et j’en suis très heureux. Ce but restera un grand souvenir dans ma carrière. Je ne l’oublierai jamais. En plus j’ai marqué ce but contre une grande équipe d’Espagne, qui était invaincue depuis quatre ans, et c’est encore mieux.

D’autant que vous n’êtes pas un vrai buteur…
C’est vrai je n’ai pas l’habitude de marquer souvent, même si je viens d’en mettre trois en deux matchs (NDLR : il avait réussi un doublé contre l’Atalanta en championnat 3 jours plus tôt). Ça fait une belle semaine, hein ! Remarquez ça faisait un bon moment que cela ne m’était pas arrivé.

Ce soir, on l’impression que vous aviez vraiment envie de vous illustrer de prendre des risques. On se trompe ?
Non, je me sentais bien dans ma tête. J’avais les jambes et j’avais aussi l’envie. Une grosse envie de bien faire de tenter des trucs. L’équipe de France c’est tellement important pour moi. Dommage que le terrain gelé ne nous ait pas permis de produire d’avantage de spectacle.
Quel jugement portez-vous sur l’équipe de France ?
Cette rencontre, on avait à cœur de l’aborder comme si c’était un match de coupe du monde. Il y avait une concentration supplémentaire. On était tous conscients que la compétition démarrait ce soir, même si je n’ai pas eu le sentiment de disputer un match de coupe du monde. On a senti que l’équipe était solide. Mais nous aurions pu mieux faire. On a eu du mouvement, des occasions, mais on aurait dû les transformer. Moi-même, j’en ai eu que je n’ai pas concrétisé.

En seconde période, Nadal commet-il une faute sur vous qui aurait dû valoir penalty ?
Je suis fauché, je le sens. Je vais pour lui faire un grand pont et je me retrouve bloqué. Comme il ne se retourne pas, ça veut dire qu’il ne joue pas le ballon. Maintenant, l’arbitre aurait-il dû siffler penalty ? Je n’en sais rien et ce n’est pas très important.

Etes-vous satisfait de votre association avec Youri Djorkaeff ?
Bien sûr ! Pour moi, ce sont des conneries de prétendre qu’on ne peut pas évoluer ensemble. Ceux qui disent des trucs pareils n’entendent rien au football. On peut tout à fait jouer ensemble et, si ça ne se fait pas toujours, c’est uniquement à cause des choix tactiques pour une rencontre ou à cause de problèmes physiques. Là, c’est lui qui tire et moi qui marque. D’habitude, c’est le contraire. On a vu que l’animation offensive fonctionnait et si l’état de la pelouse avait été meilleur, nous aurions pu réaliser de plus belles choses encore.
En revanche on a noté que Stéphane Guivarc’h avait reçu peu de ballons. Pour quelles raisons ?
Si Stéphane n’a pas reçu de ballons, c’est parce que la pelouse ne nous permettait pas de faire tout ce qu’on voulait. C’est la seule raison, oui, le terrain gelé.

Vous avez une pensée pour votre ami Dugarry ?
Evidemment ! J’aurais aimé qu’il soit parmi nous. Je suis très heureux de son retour à Marseille et je sais qu’il va revenir très vite à son meilleur niveau. Je lai vu dimanche dernier avant le stage, et ça m’a fait du bien. Maintenant il me tarde de le revoir sur le terrain.

Il vous a manqué ?
Bien sûr qu’il me manque beaucoup !

Un dernier mot sur cette première soirée au stade de France ?
C’était fabuleux. Les vestiaires sont ultra-modernes. Il y a tout ce qu’il faut pour faire quelques chose de grand.


Source : France Football n°2703 bis du 30 janvier 1998

All the Panini stickers of Gianluigi BUFFON

For Gianluigi BUFFON's birthday (40 years old today) it's time for a Tribute to one of the greatest goalkeepers of all time with his 32 Panini Stickers of his huge career. From 1995-96 to 2017-18 in H.D.

The transfers that might have been : PLATINI at Arsenal !


Michel Platini turned down offers to play for Arsenal when he left St Etienne for Juventus in 1982. Michel PLATINI signed his contract with Juventus FC the friday 30th april 1982 and with the France Football magazine number 1882 of the 4th may 1982 we know that Arsenal's board were in St-Etienne for a last chance the thursday 29th april 1982. Some years later Platini said : "I had proposals from English clubs like Arsenal and my wife wanted to go to London," Of the chance to join Arsenal Football Club, the former France captain said: "I decided against it because you play too many games in England, and I went to Italy. The continuing congested fixture schedule in English football was also the reason, he said, why Premiership clubs often struggled in European competition.When you don't have a winter break you can't be at your highest level when the spring comes," he added. "Actually, you are injury-prone and the team cannot be at its best. You don't have such a heavy schedule in Italy. In five years in Serie A I was never injured." With Juventus, Platini won the Ballon d'Or three times, in 1983, 1984 and 1985.


Source : France Football n° 1882 - 4th May 1982 :

Le jour où l'équipe de France à joué avec le maillot de l'OL

Nous sommes le 12 février 1969. Au stade de Gerland, l’équipe de France affronte la Hongrie. Vous n’en trouverez aucune trace dans les listes des matches internationaux parce que ce match n’est pas officiel. La Fédération hongroise a accepté de venir jouer en France à condition que le match ne soit pas considéré comme une rencontre internationale. Pourtant, c’est bien la sélection A hongroise qui entre sur la pelouse de Gerland pour affronter l'équipe de France A. Dans l’Equipe du jour, qui présente la rencontre, on lit que les Français joueront tout en blanc et les Hongrois en rouge. Mais à une heure du coup d’envoi, les Hongrois font savoir qu’ils joueront en blanc. Panique dans le camp français qui n’a pas prévu de tenue de rechange. Neuf ans plus tard, contre la même équipe de Hongrie (décidément), les Français connaîtront les mêmes péripéties, lors de la Coupe du monde 1978 en Argentine et parcourront toute la ville de Mar del Plata pour récupérer un jeu de maillots (rayés vert et blanc) du club amateur de Kimberley (Voir le sujet  : le jour où les bleus ont joué avec des maillots de pêcheurs). A Gerland, Michel Hidalgo (qui fait partie de la délégation en tant que représentant du Conseil fédéral) n’a pas à faire autant de chemin pour dégoter de nouveaux maillots. Ce sont les Lyonnais qui lui fournissent un jeu compatible avec la tenue des Hongrois et qui permettra la retransmission du match à la télévision (Michel Drey et Michel Drucker au commentaire). C’est ainsi que l’équipe de France arborera, pour la seule fois de son existence, un lion à la place du coq. Et que les Stéphanois Bereta, Bosquier, Larqué et Revelli auront porté une fois dans leur vie le maillot de l’OL. Voici quelques clichés de l'Equipe sur cette rencontre incroyable et à noter qu'il n'y a aucun lyonnais sous le maillot franco-lyonnais !!En effet, Jean Djorkaeff vient de quitter Lyon pour Marseille et Jean Baeza lui n'a pas encore signé à l'OL
De g à dr : Bras, Bereta, Revelli, Michel, Loubet, Novi, Rostagni, Baeza, Djorkaeff, Baratelli, Bosquier
La rencontre se termine sur le score de deux partout dans un stade de Gerland vide (4 250 spectateurs payants) et frigorifié.C'est le ballon d'or 1967, Florian ALBERT qui ouvre la marque en remportant son face à face avec le gardien tricolore. Ensuite les bleus réagissent bien avec une égalisation juste avant la mi-temps signé du stéphanois Hervé REVELLI sur un service de Loubet. Juste après la mi-temps alors qu'il vient de faire sa rentrée, c'est le rennais louis FLOCH qui donne l'avantage aux bleus (62ème minute) avant que trois minutes plus tard, le hongrois Rakosi égalise sur une cagade du débutant Dominique Baratelli. En effet comme les hongrois ne voulaient pas que cette rencontre soit une rencontre officielle, ils ont exigé que la moitié de l'équipe soit constitué de joueurs espoirs. Ainsi les jeunes Dominique Baratelli, Jean-Paul Rostagni, Henri Michel, Jean-Michel Larqué, Jacques Novi, Jean-Claude Bras et Louis Floch font leurs grands débtuts avec la France A mais sans que cette sélection ne soit officialisé. Voici un résumé de la rencontre grâce aux archives de l'INA :



Des stéphanois sous le maillot lyonnais

Et il est amusant de voir Georges Beretta et Hervé Révelli, sans aucun doute les deux Stéphanois qui ont le plus brillé dans l'histoire du derby (voir le sujet : Paroles de Derby), avec le maillot lyonnais au moment de la Marseillaise :
D'ailleurs il est amusant, quelques années plus tard d'entendre les anciens verts se remémorer ce match (Source : le site des Poteaux Carrés)

Hervé REVELLI :  « Cette saison, avant le derby, j'étais au P'tit Vert, le restaurant de mon fils à Lyon, et un supporter lyonnais me dit : "Je ne savais pas que tu avais joué à l'OL." Je lui ai dit "arrête tes conneries, je n'ai jamais joué à l'OL". Et il me montre la photo sur son téléphone. Cela m'était complètement sorti de la tête » avoue  Hervé Revelli. « Nom d'un chien, c'est pas possible, comment j'ai pu oublier ça ! Le maillot de l'OL, ça doit marquer à vie. mais bon, il n'y a pas vraiment trahison, c'était l'équipe de France. On était obligés. On n'allait pas jouer torse nu quand même ! Maintenant ce serait une bombe ce truc-là mais à l'époque, même si les derbys étaient très tendus et que le maillot de l'OL c'était des gars à battre, on était un peu plus cool. »

Georges BERETA: « On ne l'a pas trop mal pris, on a rigolé de jouer avec le maillot de Lyon. Mais c'était une période où on dominait vraiment les derbys. Des 6-1, des 7-0... »

Bernard BOSQUIER : « J'ai porté le maillot de l'OL, il était très beau. Cela ne m'a rien fait de spécial, ça ne m'a pas fait mal. Cela a chambré un peu, c'est tout. Sur le coup, ça nous a fait rigoler. L'equipe de France qui arrive sans maillot, vous imaginez ? »

 Jean-Michel LARQUE est quant à lui amnésique. :  « Cela ne m'a pas marqué du tout, je n'en ai aucun souvenir. Cela commence comme ça, je suis cuit... »

Sources
Le Progrès (Christian Lanier)
OL-ASSE, histoire d’une rivalité de Sébastien Vuagnat et Cyrille Collot (Ed. La Taillanderie)
Le blog de Didier Braun : "Une autre histoire du foot" (malheureusement ce blog n'existe plus)
Vidéo INA