La cagade du grand Maxime BOSSIS

Comme on l'a vu dans le sujet précédent le milieu des années 80 a été dominé par le duel entre Bordelais et Nantais. La saison 1984-85 a montré l'apogée de cette rivalité et c'est joué lors des deux confrontations directes entre les protégés dé Jean-Claude Suaudeau et ceux d'Aimé Jaquet. Si les Girondins l'ont emporté sur deux coups de patte de Gigi au match aller, le match retour lui s'est joué sur un véritable coup de dé, scellant le sort des canaris sur une cagade incroyable du grand Maxime Bossis. Les Girondins de Bordeaux étaient venus à Nantes pour prendre le point du match nul et ils en prendront deux sans s'en plaindre. Le sommet de ce début de l'année 1985 a tourné à l'avantage des bordelais (1-0) au terme d'un match qui fait honneur au football contrairement à la première manche entre ces deux équipes. Deux équipes au sommet, un stade plein à craquer et la plus grosse armada de journalistes envoyés jusqu'ici pur un simple match de championnat. Tout était réuni pour la fête du côté de la Beaujoire mais les Nantais ont perdu cette bataille important et se situent désormais en retrait d'un rival de plus en plus impressionnant, qu'on hésite plus à comparer aux verts de la grande époque. Nantes ne rattrapera plus Bordeaux et seul la Juventus de Platini stoppera cette formidable équipe cette saison-là vers se objectifs. Pourtant les canaris avaient de quoi rivaliser avec leurs adversaires mais le match au sommet va basculer dès la trente-cinquième minute. C'est Maxime Bossis qui le raconte lui-même : "Gigi a adressé une ouverture à Müller. J'ai voulu l'intercepter et dit "laisse" à Michel Bibard, lequel venait vers moi. Il n'a pas pu freiner totalement sa course et nous nous sommes gênés. Le ballon est revenu dans les pieds de Müller et vous savez ce qu'il en a fait". Comme ça remonte à vingt-ans désormais, voici ce but de l'attaquant allemand de Bordeaux en dessin puis en vidéo :

Le mot de la fin toujours pour le grand Max : "C'est une erreur dans toute sa splendeur. A ce niveau-là, c'est gros". Comme quoi un championnat peut se jouer sur pas grand chose.

2 commentaires:

  1. Merci de nous remémorer cette double confrontations entre Canaris et Girondins du milieu des années 80, même si elle tourna à l'avantage de ces derniers. Comme avec Saint-Etienne dans les seventies, on oublie à quel point Nantes a enquiquiné les Bordelais durant leur domination. Et qu'avec des si, il serait certainement le club le plus titré du championnat aujourd'hui.

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  2. C'est clair que Nantes a perdu des titres qui étaient largement à leur portée. Je pense à ceux de 1978 et 1979 notamment.

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