CERCI-IMMOBILE vs PULICI-GRAZIANI

Pour la première fois depuis longtemps, le Torino F.C va fournir à la Squadra Azzura trois joueurs pour la prochaine coupe du monde au Brésil. Tout d'abord le défenseur, Matteo Darmian, ensuite et surtout la paire d'attaquant Granata qui a rendu folle toutes les défenses du Calcio cette saison, Alessio Cerci & Ciro Immobile. 
Après avoir connu des grandes difficultés sportives et financières, le Toro vient de réaliser sa plus belle saison depuis le milieu des années 80 (voir les sujets sur le Torino F.C 1984-85 et le Torino F.C 1986-87). Ciro Immobile, l'avant centre a terminé Capocannoniere avec 23 réalisations (une première depuis la saison 1976-77 pour un joueur du Toro). Alessio Cerci n'est pas en reste non plus avec 13 buts inscrits et une pléiade de passes décisives pour son alter-égo. Un duo qui a fait revivre l'espace d'une saison, beaucoup de souvenirs chez les supporters du Toro. En effet les Tifosi du Torino, n'ont pas hésité, dès le début de saison à comparer et à revoir en Cerci-Immobile, deux idoles des années 70. À l’époque, le duo de canonniers est composé de Paolo Pulici et Francesco « Ciccio » Graziani. Lors de la saison 1975-76, le premier termine meilleur buteur de Serie A avec 21 réalisations, le second se positionne sur la deuxième place du podium, avec 15 pions. Cette année-là, le Toro est sacré champion d’Italie. L’unique Scudetto après la tragédie de Superga qui emporta le Grande Torino. 
Les deux attaquants sont alors ce qui se fait de mieux dans le football italien dans cette première moitié des seventies, Paolo Pulici termine trois fois Capocannoniere (1972-73, 1974-75 et 1975-76) tandis que son compère, Francesco Graziani, lui glane ce titre honorifique en 1976-77. 38 ans plus tard, Cerci et Immobile rouvrent les vannes du passé. Ils marquent, se font des passes décisives et font gagner leur équipe. Et si Pulici et Graziani ont fait le bonheur du Torino (134 buts en 335 rencontres avec le Toro pour Pulici et 97 buts en 221 rencontres pour Graziani), ils ont aussi marqué de leurs empreintes l'histoire de la Squadra Azzura, Grazziani étant champion du monde en 1982, un destin qui fait rêver les deux attaquants du Toro (même si Immobile ne  sera plus sur les bords du Pô la saison prochaine).

Sources
Tuttosport
So Foot

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