Don't mess with Billy BONDS

William Arthur "Billy" Bonds is a legend od West Ham. with whom he spent 27 years as player and manager. He played 793 first-team games for West Ham in a career spanning 21 seasons. But he had a secret, look at his eyes when he was under emotional stress. Does this remind you of anything?
I don't use photoshop for the Billy BONDS'sticker. It was the original color of this ABC Card of 1969-70 season

Le Top Ten des colliers de barbe

Le collier de barbe voilà une facétie de pilosité faciale quasiment disparue aujourd'hui mais qui fut très en vogue à la fin des années 70 et le début des années 80.  Comme vous, je croyais que le collier n'était porté que par une seule catégorie CSP à savoir les enseignants de la fonction publique. Mais le Top Ten qui suit va démontrer que les footeux aussi ont cédé à la tentation du collier de barbe. 

10-Wim LAFORS - Rheden 1977-78

09-Ton DE KRUYK - FC Utrecht 1978-79

08-Slobodan SAVIC - Eidnhoven 1977-78

07-Edu DE SCHEPPER - NAC 1979-80

06-Gerdo HAZELHEKKE - De Graafschap 1975-76

05-Jacques LARGOUET - FC Sochaux 1970-71

04-Gerrie V ROSMALEN - FC Utrecht 1975-76

03-Louis Philips - Club Liegeois 1977-78

02-Herman JANSEN - Rheden 1977-78

01-Gerrit MINTJENS - De Graafschap 1975-76
Et pour le numéro 1, une autre vignette pour confirmer son statut (avec le même club en 1973-74)

En tout cas vous ne regarderez plus de la même façon le sketch des inconnus sur les enseignants et vous vous direz que non il n'y a pas que les profs comme Mr Buisson du lycée Henri Bergson qui portait le collier dans les eighties :

Rémi GARDE héros du derby

Il y a quelques jours on évoquait ici même la vidéo que Rémi Garde avait montré à ses joueurs pour les motiver juste avant de se rendre à Geoffroy Guichard (Voir le sujet : La botte secrète de Rémi GARDE avant le derby). L'entraîneur lyonnais l'a joué modeste et aurait pu montrer une des vidéos où il était plus en avant (lors de la fameuse victoire 1-0 en 1991, il était blessé) lui qui a tant brillé face au voisin stéphanois. Voici en deux occasions comment Rémi Garde a permis à l'OL de combler son retard face à l'ASSE. Ancien pensionnaire du centre de formation, l'actuel entraîneur de l'Olympique Lyonnais a été rôdé aux joutes verbales du derby depuis son plus jeune âge. Le natif de l'Arbresle soutien Lyon depuis tout petit dans une région où on était plutôt estampillé vert à l'époque. En tant que joueur par deux occasions il s'illustrera dans le derby. Tout d'abord le 7 mars 1992 alors que l'OL est mené 1-0 depuis la cinquième minute, Rémi Garde va être l'homme fort du succès surprise de l'OL à Geoffroy Guichard. Tout d'abord il dépose un coup franc sur la tête de Bursac pour l'égalisation et c'est lui, le capitaine de l'OL, qui va donner la victoire au siens sur penalty (C'était encore Rémi Garde qui d'une superbe ouverture avait lancé Fernandez-Léal seul face à Joseph Antoine Bell, ce dernier fauchait en pleine surface l'attaquant hispano-belge). Une sacrée éclaircie dans une saison lyonnaise très triste : « C'est une victoire historique et inoubliable. C'était surtout aussi la dernière occasion que nous avions de faire plaisir à nos supporters après une saison très difficile » commentera après match la capitaine lyonnais. Un rôle de capitaine justement qui lui tenait à cœur où lui le lyonnais se sentait investi d'une mission auprès de ses coéquipiers qui découvraient le derby : « Le derby c'est un match de coupe qu'il ne faut pas perdre, c'est une question d'honneur. C'est ce que je tentais d'expliquer aux joueurs qui arrivaient à l'OL quand je suis devenu capitaine. J'essayais de leur transmettre la fibre du derby. Parfois les mecs me disaient "Oui, moi, tu sais, j'ai déjà joué des derbys, je sais ce que c'est". Et puis une fois le match terminé, ils revenaient : "Ah ouais c'est quand même par pareil" ». Le résumé de cette rencontre avec encore une fois Dominique Blanchard aux commentaires pour TLM :



Mais un an avant cette victoire à Geoffroy Guichard, dans un autre derby, Rémi Garde avait marqué, selon lui, le plus beau but de sa carrière. Le 26 mars 1991 à Gerland où l'OL est une nouvelle fois mené (1-0 but de Moravcick) et c'est Rémi Garde qui d'une superbe demi-volée dans la lucarne de Gilbert Ceccarelli va offrir le point du match nul aux gones mais surtout éviter une défaite interdite sur ses terres face au voisin stéphanois. Garde raconte son but, qu'il avait décrit ce soir la comme le plus beau de sa carrière : « Le ballon me revient après un coup franc, je revois ma frappe, le ballon, la lucarne. Il y avait de la rage dans cette frappe. Je vois encore Gilles Rousset sortir de sa cage et faire 50 mètres pour me sauter dans les bras ». Un Rémi Garde euphorique qui sitôt le match terminé s'envolait pour Clairefontaine, en compagnie de Gilles Rousset, puisque la veille, Michel Platini le sélectionneur national l'avait convoqué suite au forfait de Jocelyn Angloma blessé pour affronter l'Albanie, un bonheur ne venant jamais seul. Ce fameux but le voici en vidéo :

Il était une fois Hernan CRESPO

Hernan CRESPO s'est fait connaître du côté de River Plate à partir de l'année 1994, quand il a fêté ses 19 ans et s'imposant rapidement comme l'un des plus grands espoirs du foot argentin. Il a débuté en première division le 8 novembre 1993 et depuis il a, pendant trois saisons, affolé les compteurs avec 74 buts en 112 rencontres officielles. Des buts spectaculaires, plein d'élégance avec son club tout aussi bien qu'avec la sélection olympique sur la route des J.O d'Atlanta (9 buts en 13 rencontres). Crespo est alors une promesse de grand goleador qui s'affirme de plus en plus à chaque sortie et qui sera élu en 1995 par le quotidien Clarin meilleure "révélation" du football argentin. C'est cette même année qu'il débute en sélection (Février 1995) contre la Bulgarie quand Passarella l'appelle à la place d'Abel Balbo blessé. Grand, athlétique, puissant, rapide, il tire des deux pieds avec un égal bonheur et son jeu de tête n'a rien à envier aux meilleurs. De surcroît il démontre une belle intelligence collective dans le jeu, notamment lorsqu'il s'offre en pivot pour un une-deux et remise avec précision. Tous ces atouts et une ressemblance morphologique certaine font que, depuis ses débuts avec River en Première division, Crespo s'est vu affubler d'un surnom flatteur "Valdanito" autrement dit "le petit Valdano" en référence à l'ancien champion du monde 1986. 
Mais pour Hernan Crespo rien ne fût facile et il a du se battre pour s'imposer à la tête de l'attaque des Millionarios (dans ses premières saisons, nombreux sont ces buts inscrits alors qu'il venait d'entrer en cours de jeu). Plus grande révélation au chapitre des goleadors argentins depuis Gabriel Batistuta, Crespo a en commun avec ce dernier une jeunesse marqué par l'absence de confiance manifestée par ses divers entraîneurs. Batistuta fut "viré" de River Plate par Passarella avant de s'imposer avec Boca Juniors et la sélection Argentine. Crespo lui a été boudé par Carlos Babignton puis par Ramon Diaz et pourtant il s'est débrouillé à chaque fois pour exploiter au maximum chaque opportunité offerte pour améliorer ses stats. A quel point qu'il va dès l'hiver 196 signer un contrat avec Parme pour une somme de 20 millions de francs à l'époque soit environ 3 millions d'euros. Mais les supporters apprécient peu ce transfert en pensant que les dirigeants de River se sont précipités pour boucler la transaction et l'avenir va leur donner raison. Libéré par un avenir assuré en Europe, Hernan Crespo se voit pousser des ailes lors de ses dernières semaines à Buenos Aires et il est inarrêtable en Copa Libertadores où River Plate va triompher en 1996, dix ans après sa première victoire dans cette compétition. L'avant-centre argentin en total réussite, ne doute pas une seconde sur sa future réussite : « Je suis sûr que je vais réussir en Europe. J'ai une grande confiance en mes moyens et e suis très motivé. Quand je me couche le soir, je pense aux buts que je vais marquer, quand je me lève le matin j'y pense encore... ». Passarella son sélectionneur et aussi ancien joueur de River qui a brillé en Italie du côté de la Fiorentina affiche la même confiance : « Je crois qu'Hernan peut s'imposer n'importe où. Il possède un grand opportunisme, un excellent physique et aussi une grande faculté à comprendre ce qu'on lui demande. On ne lui explique les choses qu'une fois ». Et en effet les deux hommes avait raison, après Batistuta, Balbo, Hernan Crespo fut la nouvelle terreur des goleadors argentins à faire souffrir les défenses italiennes.

L'union sacrée entre les Stéphanois et les Lyonnais

La rivalité entre Stéphanois et Lyonnais s'est exacerbée ces dernières années mais à travers trois anecdotes insolites, retour sur une période où les deux meilleurs ennemis se sont serrés les coudes. Vous allez voir c'est assez étonnant.

Quand les verts viennent rendre service aux lyonnais

Tout d'abord comme le rappelait, Chrisitan LANIER dans le Progrès du vendredi 28 mars 2014, dès la création de l'Olympique Lyonnais en 1950, le premier club à lui venir en aide est l'AS Saint-Etienne. En effet le premier match de l'OL au stade de Gerland a été disputé le 11 août 1950 face au voisin stéphanois en guise d'entraînement pour inaugurer la nouvelle configuration de Gerland et surtout pour préparer les échéances qui attendaient le tout nouveau club lyonnais. En août 1950, Oscar Heisserer l’entraîneur (mais aussi joueur de l'OL) doit préparer la première saison de l'histoire de l'OL qui démarre en Division 2 mais avant de commencer pour la première fois dans un championnat professionnel, il lui faut des matchs dans les jambes. Donc il demande à l'ASSE si le club était prêt à venir à Lyon pour un match amical qui serait le test parfait pour jauger le niveau de ses joueurs. Camille Ninel, un des derniers témoins du début des années 50 et jamais avare de confidences sur l'OL raconte : « Ce n'était pas loin, en plus les joueurs de Saint-Etienne qui venaient jouer à Lyon savaient qu'ils allaient bien manger ». Alors ce 11 août 1950, l'OL dispute son premier match à Gerland et va l'emporter 2-0. La fin de match est symbole d'une autre époque où les lyonnais invitent leurs adversaires du jour au resto après le match. Camille Ninel, toujours lui, répète souvent que les derbies à cette époque, bien que très chaud sur le terrain, se disputait dans un autre état d'esprit : « Avec les stéphanois, il y avait beaucoup de respect. Plus que de respect même, une véritable amitié. Il faut dire que ce n'était pas comme maintenant, où les mecs prennent l'avion à peine le match terminé. Non, à l'époque, on se retrouvait à la buvette après la rencontre, autour d'une bière. On buvait un coup, et se donnait rendez-vous pour le prochain derby. C'était bien. Mais attention, quand on était sur le terrain, ça ne plaisantait pas, on mouillait le maillot ».
Camille NINEL auteur de l’unique but de la première victoire lyonnaise à Geoffroy-Guichard (2 oct. 1955)

Lyonnais et Stéphanois sous le même maillot pour affronter la Hongrie de Puskas

Hélas il y a peu d'informations disponible sur cette rencontre pour le moins incroyable quand on connaît l'évolution historique de la rivalité entre les deux clubs. Dans leurs livre sur l'histoire du derby, Cyril Collot et Sébastien Vuagnat reviennent sur ce match qui eu lieu dans les années 50, sans malheureusement en donner la date précise. Ce que l'on sait c'est que le match a eu lieu peu de temps après la coupe du monde 1954, où la Hongrie perdit en finale face à la RFA à la surprise générale. Et c'est cette même grande équipe de Hongrie qui débarque au stade de Gerland pour affronter une sélection des meilleurs joueurs de l'OL et de l'ASSE ! La sélection ASSE/OL porte les couleurs de l'OL et son capitaine est René DOMINGO, joueur emblématique de l'ASSE. Pour ce match où les deux meilleurs ennemis jouèrent côte à côte on ne peut pas dire que Lyonnais et Stéphanois pesèrent bien lourd face à la Hongris de Puskas et Kocsis. Domingo se souvient : « On a perdu 7-2 mais la Hongrie à cette époque était au sommet du football mondial et venait de disputer la finale de la coupe du monde. Jouer face à Puskas reste un moment immense dans ma carrière. Et puis, si je n'ai jamais marqué lors d'un derby, je me suis rattrappé ce jour-là en inscrivant de la tête l'un des deux buts de notre équipe ». Voici une des rares photos de ce match avec l'entrée des deux équipes sur la pelouse de Gerland
Les deux capitaines René DOMINGO et Ferenc PUSKAS pénètre sur la pelouse de Gerland

Des stéphanois sous le maillot lyonnais

La troisième anecdote nous est conté par Didier Braun. Sur son blog le journaliste de l'Equipe et France Football nous raconte un autre match improbable avec encore une fois la venue de la Hongrie à Gerland (décidément). Nous sommes le 12 février 1969. Au stade de Gerland, l’équipe de France affronte la Hongrie. Vous n’en trouverez aucune trace dans les listes des matches internationaux parce que ce match n’est pas officiel. La Fédération hongroise a accepté de venir jouer en France à condition que le match ne soit pas considéré comme une rencontre internationale. Pourtant, c’est bien la sélection A hongroise qui entre sur la pelouse de Gerland pour affronter l'équipe de France A. Dans l’Equipe du jour, qui présente la rencontre, on lit que les Français joueront tout en blanc et les Hongrois en rouge. Mais à une heure du coup d’envoi, les Hongrois font savoir qu’ils joueront en blanc. Panique dans le camp français qui n’a pas prévu de tenue de rechange. Neuf ans plus tard, contre la même équipe de Hongrie, les Français connaîtront la même scène, lors de la Coupe du monde 1978 en Argentine et parcourront toute la ville de Mar del Plata pour récupérer un jeu de maillots (rayés vert et blanc) du club amateur de Kimberley (Voir le sujet  : le jour où lesbleus ont joué avec des maillots de pêcheurs). A Gerland, Michel Hidalgo (qui fait partie de la délégation en tant que représentant du Conseil fédéral) n’a pas à faire autant de chemin pour dégoter de nouveaux maillots. Ce sont les Lyonnais qui lui fournissent un jeu compatible avec la tenue des Hongrois et qui permettra la retransmission du match à la télévision (Michel Drey et Michel Drucker au commentaire). C’est ainsi que l’équipe de France arborera, pour la seule fois de son existence, un lion à la place du coq. Et que les Stéphanois Bereta, Bosquier, Larqué et Revelli auront porté une fois dans leur vie le maillot de l’OL. Voici quelques clichés de l'Equipe sur cette rencontre incroyable et à noter qu'il n'y a aucun lyonnais dans l'équipe pourtant ! (E 1969, Jean Djorkaeff est parti à Marseille et Jean Baeza n'a pas encore signé à l'OL)
De g à dr : Bras, Bereta, Revelli, Michel, Loubet, Novi, Rostagni, Baeza, Djorkaeff, Baratelli, Bosquier
Et il est amusant de voir Georges Beretta et Hervé Révelli, sans aucun doute les deux Stéphanois qui ont le plus brillé dans l'histoire du derby (voir le sujet : Paroles de Derby), avec le maillot lyonnais au moment de la Marseillaise :
Sources
Le Progrès (Christian Lanier)
OL-ASSE, histoire d’une rivalité de Sébastien Vuagnat et Cyrille Collot (Ed. La Taillanderie)
Le blog de Didier Braun : "Une autre histoire du foot"

L'attaque à 100 millions d'€ de River Plate

97 millions pour être précis. En effet depuis l'été 2013 et les transferts de Falcao à Monaco pour 60 millions d'€ combiné à celui de Gonzalo Higuain à Naples pour 37 millions d'€ cela nous fait un tandem d'attaquants à 97 millions d'€. Et River Plate dans l'histoire ? Et bien les Higuain-Falcao c'était le duo en attaque des Millionarios lors du tournoi d'ouverture 2006. Le pire dans cette histoire c'est que le club de River n'a évidemment pas vendu ses deux joueurs à ce prix-là mais en plus on ne sait pas trop où sont passé l'argent des transferts. Une corruption qui a fait beaucoup de mal au club conduisant à une crise sans précédent et la chute de River Plate cinq ans plus tard en seconde division. De quoi laisser un goût amer dans la bouche des Hinchas de River quand on voit ce que sont devenu les anciennes idoles du Monumental

La mise en examen d'Abel XAVIER

Sur Old School Panini dans l'ensemble on aime bien les Trifons et joueurs en tout genre qui affichent une attitude décomplexée vis à vis de leurs cheveux mais trop c'est trop. Aujourd'hui la Brigade OSP a pris en flag le joueur portugais Abel XAVIER. Voici toutes les pièces à convictions de son dossier d'instruction et à vous de juger si il est coupable ou non de crime capillaire ?

Once Upon a Time Edinson CAVANI

Edinson Roberto Cavani Gómez is a Uruguayan footballer who plays as a striker for Paris Saint-Germain in the French Ligue 1 and the Uruguayan national team. A very prolific goalscorer, Cavani was listed 10th in The Guardian 's list of The 100 best footballers in the world in 2012. His Father, Luis was known as “El Gringo” because of his Italian surname, played for Nacional and Salto Uruguay and later coached both teams. It was Luis’ influence that first saw Edinson set out on the path to becoming a footballer, while Edinson’s elder half-brother, Walter Guglielmone, also plays the game in France. Edinson first played the game at the age of three and soon began playing for various junior teams in his native city of Salto, where he quickly began to show his talent. Luis recalls: “Edinson always wanted to play with a ball on any ground near home with other kids and they’d set up a goal and have fun with it as long as they could”. “He joined Salto Uruguay at the age of 12 and when he was 13 I took over coaching the team and put him in the youth first team, not because he was my son but because he had the ability and I saw him as a footballer”. But Edinson was not allowed to neglect his studies because of football. Luis, who is the father to two sons and three daughters, explained: “We’ve always tried to give the children the best for their education and I’ve always told them, especially Edinson, that before playing football they would have to develop as people to succeed in life and he’s clear about that, because otherwise there’s no point being a star on the pitch and an example of nothing away from it”. An example of his devotion to football is the fact that as an adolescent he wasn’t bothered about night parties and always wanted to go to bed early so that the next morning he could have all his energy to give to the ball. Football was his life. 

When Edinson moved to the capital Montevideo to join Uruguayan outfit Liverpool at the age of 17, he missed his native Salto and didn’t enjoy the atmosphere with his team-mates. He asked Walter for advice. Walter, who has the same mother but a different father, was a player with Danubio at the time and told him to try his luck with the side. Former Danubio head Anibal Rey recalls: “At Danubio we received Edinson Cavani with open arms. Besides, he came recommended by his half-brother Walter Guglielmone and he adapted quickly. In February 2006, we went with Danubio youth team to play in the Coppa Carnevale in Viareggio (Italy) and he was in the team. He put in two great performances, and it led to (Italian team) Chievo de Verona setting eyes on him and they invited him to stay for a week, training, but then the transfer didn’t happen.” Edinson was promoted to Danubio’s first team and scored his first goal for the side in May 2006, ironically against Liverpool. To begin with, Cavani was far from a prolific goalscorer and tended to miss a lot of chances, but intensive work with his coach, Matosas, helped to transform him into one of Europe's most feared hitmen. He joined Italian club Palermo in a £3.7m deal back in 2007 before moving to Napoli three years later, where he found the back of the net 104 times in 138 games in all competitions, including an incredible 38 goals last season before moved to France in the last summer.

World Cup Top 100 - N°64 : DIDI

Le vrai maître à jouer, le meneur de jeu du Brésil 58, c'était lui. Pelé avait l'étincelle du génie, Didi la régularité du métronome. Grand, élégant, artiste à ses heures, ce demi de liaison réglait et lançait les offensives, orientait la relance, alertait les ailiers. Il fut le chef d'orchestre parfait d'un quatuor de rêve : Pelé, Vava, Garrincha, Zagalo. Qui dit mieux ? Fluminense, puis Botafogo se le disputèrent et bénéficièrent tour à tour de son exceptionnelle qualité d'organisateur. Outre son intelligence tactique, Didi possédait un atout rare : une réussite exceptionnelle sur coup de pieds arrêtés. Claude Abbes en a fait la délicate expérience, lorsqu'il dut s'incliner sur une frappe en feuille morte, sa spécialité, de vingt-cinq mètres lors du 2-1 face à la France en demi-finale du mondial suédois. Le coup fit mal au moral des tricolores et le Brésil s'envola dès lors vers un impressionnant 5-2. Demeure pourtant une ombre à son tableau de joueur : acquis à prix d'or par le Réal Madrid, il ne put jamais s'adapter à la Liga et surtout se heurta à l'hostilité de Di Stefano, qui voulait rester seul maître à bord des "merengues". devant se résoudre de quitter le club madrilène, Didi retourna à Botafogo et conquis un nouveau titre de champion du monde, en 1962 au Chili, sans retrouver toutefois une influence aussi importante sur le collectif auriverde. Mais, pédagogue, il sut mettre au service des autres ses facultés d'analyse tactique. C'est ainsi qu'il fut un entreprenant et séduisant sélectionneur péruvien, au Mundial 70, avant d'entreprendre une fructueuse carrière d'entraineur de Brésil au Moyen-Orient.
Deux légendes de la coupe du monde 58, les meneurs de jeu Didi et Kopa

Le Best Of des Binoclards

Au début d'OSP, il y a bientôt quatre ans, j'avais fait un sujet sur les Binoclards du foot mais avec l'agrandissement de la base de données, il était plus que temps de dépoussiérer tout ça et de vous présenter une vingtaine de vignettes de footeux à lunettes. Il n'y a aucun ordre particulier dans la série qui suit, et il s'agit d'une présentation aléatoire de ces différents joueurs. 

La botte secrète de Rémi GARDE avant le derby

Le 10 Novembre 2013, l'Olympique Lyonnais se déplace chez le voisin stéphanois pour un derby très particulier car sans supporter lyonnais dans les travées de Geoffroy Guichard. Un handicap pour les joueurs lyonnais selon son entraîneur car voici ce qu'il disait du temps où il était un acteur du derby sur le terrain : « Le public de Geoffroy Guichard est impressionnant. L'ambiance, cette couleur verte qui leur colle à la peau... Quand on pénètre sur la pelouse bien sûr que l'on y fait attention. Pendant le match pas trop, on reste concentré. De toute façon dès que l'on perd pied on se raccroche au carré rouge et bleu qui est dans un coin du stade et qui fait pas mal de bruit aussi ». Sauf que là, le coach sait que ses jeunes joueurs n'auront pas ce soutien en cas de difficultés face aux verts. Alors le coach, pour préparer ses joueurs à affronter un chaudron en ébullition, leur fait visionner une vidéo et pas n'importe laquelle, celle du derby qui l'a le plus marqué quand il était capitaine de l'OL, celui du hold-up lyonnais à la dernière minute du 15 septembre 1990 « je garde un souvenir mémorable de cette soirée. J'étais pourtant sur le banc car j'étais blessé. Ce fut pourtant une joie immense. Je revois encore le déboulé d'Ali Bouafia sur le côté gauche suivi d'un centre repris contre son camp par Sylvain Kastendeuch. Nous avions été dominés durant toute la rencontre et nous mettions fin à une  longue série sans victoire face à Saint-Etienne. C'tait un moment magique comme seul les derbies peuvent en fournir ». Ce fameux but de Kastendeuch, je vais laisser Dominique Blanchard, la voix de radio France, vous le raconter. La qualité de l'image laisse plus qu'à désirer mais ce n'est pas le plus important, l'important c'est de vivre cet grand instant de radio et je pense que c'est ce que voulait faire vivre Rémi Garde à ses joueurs :


Ce fameux commentaire va marquer une génération de lyonnais qui avait l'oreille collé au transistor : « Laurent Lassagne qui donne à Aziz Bouderbala, Aziz Bouderbala tout seul, oui bien joué sur Ali Bouafia qui n’est pas du tout hors jeu, Ali Bouafia qui va s’engouffrer…Ah ouais, j’le sens le petit coup là, j’le sens le petit coup, Ali Bouafia, Ali Bouafia, le centre et buuuuuut, buuuuuut, buuuuuut de l’Olympique Lyonnais sur un contre, buuuuuut…But de l’Olympique Lyonnais, j’l’avais senti, je l’sentais le coup fumant, avec un but contrééééée, avec un but contrééééée, c’est super…avec un but marqué par la défense de l’AS Saint-Etienne contre son camp ». Dominique Blanchard dans une interview au Progrès se confie : « C’est vrai que j’avais hurlé sur ce but. Il faut dire que j’adorais Bouafia, on l’appelait Mouche, c’était mon ami. J’ai crié à un point tel que j’avais eu des ennuis avec l’AS Saint-Etienne qui avait demandé mon licenciement. Et du coup quand il a été question que je commente des matches de l’ASSE pour TLM, j’ai refusé ». En tout cas la vidéo de ce hold-up de l'OL en 1990 avec les commentaires endiablés de Dominique Blanchard a eu l'effet escompté car vingt-trois ans plus tard, Jimmy Briand et ses coéquipiers emportaient le derby à la 90+3ème minute, à la plus grande joie de leur entraîneur :

Sources
OL-ASSE, histoire d’une rivalité de Sébastien Vuagnat et Cyrille Collot (Ed. La Taillanderie)
Le Progrès
Et bien sûr Dominique Blanchard qui nous gratifie toujours de supers anecdotes sur les réseaux sociaux. Je vous invite vivement à ce titre, à le "follower" sur Twitter.

José MOURINHO et Laurent BLANC

Ces derniers jours dans la presse on essaye de faire croire qu'il y a un match entre l’entraîneur de Chelsea et celui du PSG mais c'est le jeu normal de la Ligue des Champions et une seule chose est sûre d'un point de vue footballistique, José Mourinho et Laurent s'apprécient. Lors de la saison 1996-97 Laurent Blanc évolue au FC Barcelone et José Mourniho lui est dans le staff barcelonais où il a commencé comme traducteur de Bobby Robson en 1992 avant de devenir son adjoint. Voici les deux hommes après la victoire face à l'Atlético de Madrid en Supercoupe d'Espagne. 
En 2004 dans une interview José MOURINHO révélait à l'Equipe : « J'ai travaillé avec quatre Ballons d'or, Stoitchkov, Ronaldo, Figo et Rivaldo. Aux qualités absolument fantastiques. Mais il y a trois joueurs qui ne sont pas Ballons d'or avec qui les discussions ont été passionnantes. Plus que d'autres, ils aimaient étudier le foot, l'adversaire, me demandaient les cassettes vidéo avant le match pour apprendre. Je parle ici de Guardiola, Gica Popescu et Laurent Blanc. » et même d'ajouter dans la même interview « J'avoue que ce serait une surprise pour moi si Laurent devenait directeur sportif et non entraîneur, car il l'est dans l'âme, disait-il en 2004. C'est incroyable. Laurent pourrait faire un manager à l'anglaise. Avec sa personnalité, sa culture, son image, sa tranquillité, il a tout pour le devenir. ». Les deux hommes seront présents dans le même album Panini, un album spécial FC Barcelone pour la saison 1996-97 après la victoire en coupe d'Europe des vainqueurs de coupes face au...PSG. Voici ces deux vignettes Panini :
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