World Cup Top 100 - N°88 : Rob RENSENBRINK

Un match de football tient à très peu de chose et la magie de la coupe du monde réside dans ces instants où tout peut basculer et surtout au fait qu'il faut attendre quatre ans pour pouvoir prendre sa revanche, une éternité dans une carrière de footballeur. Après avoir perdu la finale de la coupe du monde 1974, la Hollande retrouve une nouvelle opportunité quatre ans plus tard d'être champion du monde mais le destin en voudra autrement. Le destin de Rob Rensenbrink, lui aura tenu à l'épaisseur d'un poteau, celui du stade Monumental de Buenos Aires, qui repoussa son tir alors qu'Umbaldo Fillol était battu, lors de cette finale du mundial 78. On venait de rentrer dans les arrêts de jeu, l'Argentine et les Pays-Bas étaient à égalité 1-1. Autant dire que si ce ballon rentrait, les Hollandais devenaient champions du monde. Au lieu de cela il y eut la prolongation et le festival Kempes. L'idole d'Anderlecht ratait le sacre et d'un rien, le panthéon des joueurs. Déjà, quatre ans auparavant, à Munich, il avait du quitter le terrain de la finale, blessé à la mi-temps, et ses équipiers avaient cédé devant la RFA. Pourtant, le capitaine néerlandais avait toutes les qualités requises pour être le leader d'une consécration du football hollandais qui aurait été méritée, malgré l'absence de Cruyff. Gaucher élégant, doué pour déborder comme pour mener le jeu ou marquer lui-même, Rensenbrink avait dû attendre l'année de ses vingt-sept ans pour s'imposer, quand il succéda à Piet Keiser sur le flanc gauche de l'attaque orange. Ses dribbles, son démarrage instantané, sa frappe furent les atouts qui l'imposèrent. Mais le manque de réussite le priva de la couronne que méritait tant de classe et le joueur devra se contenter d'un statut de double vice-champion du monde, pour quelques centimètres. Voici en vidéo, l'action qui aurait pu tout changer :


L'action qui aurait pu tout changer

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