Les grandes rivalités : Everton –Liverpool

Chapitre 4 : Le derby qui eu raison de Kenny DALGLISH

Deux jours après cet incroyable match entre Everton et Liverpool au cœur de l'hiver 1991 , c'est un tremblement de terre qui va secouer le football anglais. Le vendredi 22 février 1991, Peter Robinson, le secrétaire général des Reds, téléphona à plusieurs journalistes pour annoncer une conférence de presse en fin de matinée. Les journalistes présents supposent que les Reds avaient une nouvelle fois signer une vedette de classe mondiale pour renforcer son effectif. Mais ils avaient tout faux. Kenny Dalglish, le manager de Liverpool, a la voix hésitante et annonce sa démission et s'expliqua sur la décision qu'il venait de prendre : "C'est la pression qui a eu raison de moi. Mon côté perfectionniste et ma soif de victoires m'ont usé. Certaines personnes auront peut-être du mal à comprendre et à accepter ma décision, mais c'est fait. Cela aurait été une erreur de continuer comme cela et de prétendre être bien dans ma peau. Pendant vingt ans j'ai été sur le devant de la scène". Enraîneur-joueur de 1985 à 1990, Kenny DALGLISH c'est une légende du football britannique, plus de 300 matchs avec le Celtic, plus de 500 matchs avec les Reds en 21 saisons au plus haut niveau ! Trois coupes d'Europe des clubs champions, sept fois champions d'Angleterre et cinq fois champions d'Ecosse. Et c'est ainsi que cette légende vivante tire sa révérence lors d'une conférence de presse quasi improvisé mais comment en est on arrivé là ? Il faut remonter deux jours plus tôt pour se souvenir de la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. A Goodison Park, Everton reçoit son plus proche voisin pour un derby de la Mersey qui va rester dans l'histoire. Si Dalglish dénonçait la pression qu'il ressentait sur ses épaules, ce match va être indiscutablement invivable pour le manager qu'il est. Un match extraordinaire qui va faire une fois de plus la légende de la FA Cup (il s'agissait d'un replay des huitièmes de finale, trois jours après un 0-0 entre les deux équipe à Anfield).

Le scénario est complètement fou ! Peter Beardsley, peu utilisé jusqu'ici par Dalglish, est intenable comme pour mieux donner tort à son entraîneur de ne pas le titulariser plus souvent. Il ouvre la marque à la 32ème minute et c'est sur ce score de 1-0 que les deux équipes regagnent le vestaire. Mais dès le retour du vestiaire c'est Graeme SHARP qui égalise à la 46ème. Alors que le match devient fermé, on se dit que la première équipe qui va marquer, va se qualifier et quand Beardsley marque de nouveau à la 71ème minute, il ne fait pas de doutes que les Reds vont réussir à passer ce tour. Sauf que c'est tout l'inverse qui se produisit et le match devient fou. Deux minutes plus tard C'est Graeme Sharp qui égalise à la 73ème minute. Puis 4 minutes plus tard, c'est l'inusable Ian Rush qui donne un avantage de 3-2 pour Liverpool à la 77ème minute. Everton pousse devant son public mais n'arrive pas à inscrire ce troisième but pour arracher une prolongation.

Howard Kendall décide alros de faire rentrer son joker Tony Cotee à moins de cinq minutes de la fin. Tony Cotee raconte la scène : "Alors que je me prépare à rentrer je regarde l'horloge puis je me tourne vers le boss et je lui demande ce que je suis supposé faire en moins de cinq minutes ?" Et howard Kendall, manager d'Everton aura cette répolique toute simple "t'as juste à marquer un but fiston". Et c'est ce qu'il va faire à la dernière seconde du temps réglementaire. On doit jouer les prolongations. Juste avant la fin de la première mi-temps de cette prolongation, John Barnes redonne l'avantage à Liverpool. Les équipes changent de côté et Liverpool pour la quatrième fois de la soirée prend l'avantage et pour la quatrième fois de la soirée Everton va égaliser ! Tony Cottee au bout de la nuit inscrit le dernier but de cette rencontre d'anthologie ! Everton et Liverpool se séparent sur ce score de 4-4 et il y aura un replay quelques jours après. Sans Dalglish dont les nerfs n'auront pas supporté ce scénario hitchkockien. Pour la petite histoire, Everton remportera ce replay par 1-0. Voici un résumé vidéo de ce match historique entre les deux rivaux de la Mersey :


Et voici les deux équipes dans l'album Panini de 1991 (cliquer sur les images pour une meilleure résolution) :

Il était une fois Alain PROST le footballeur

Alain Prost est né le 24 février 1955 à Lorette, un petit village près de Saint-Chamond, dans la région de Lyon. À Saint-Chamond, le jeune Alain PROST ne se passionne pas pour le sport automobile et il fait comme tous  es jeunes de son âge à savoir qu'Alain Prost joue au football. A huit ans il prend sa première licence dans le club de Saint-Chamond et rapidement il sais qu'il veut devenir un jouer professionnel. Le football va occuper Alain Prost de ses huit à dix-sept ans. Tout va se chambouler le 10 mai 1970,  Alain Prost et sa famille sont en vacances sur la Côte d´Azur et ils sont venus voir le Grand Prix de Monaco pour s´amuser un peu. C´est la première fois qu´Alain s´approche d´une course automobile. Il s´intéresse beaucoup à ce qui se passe devant ses yeux sans se douter une seconde qu'il remportera ce même grand prix quelques années plus tard. Alain Prost ne peut pas oublier ce spectacle, il réfléchit et prend sa décision: sans attendre, il veut commencer le sport automobile. En général, en France et dans le monde, les pilotes professionnels commencent tous par le karting. Alain fait quelques recherches autour de Saint-Chamond et découvre, à quelques kilomètres, le petit circuit de Rive-de-Gier. Au mois de septembre 1970 il s´inscrit. Pour commencer il s´achète un vieux kart avec son propre argent mais le matériel est trop vieux et les débuts sont difficiles. Peu à peu, Alain apprend la mécanique et il vient de plus en plus souvent sur le circuit. Les autres pilotes s´aperçoivent qu´il fait des progrès rapides, et surtout qu´il participe aux courses pour gagner. On découvre aussi que le jeune pilote prend beaucoup de plaisir à conduire et la nouvelle passion d´Alain occupe la plus grande partie de son temps et c'est en 1972 qu'il abandonne définitivement le football à l'âge de 17 ans, alors qu'il venait de re-signer une année supplémentaire à St-Chamond, la preuve avec sa licence junior de la saison 1972-73.
Alain PROST ne sera pas footballeur professionnel mais l'un des plus grands pilotes de l'histoire de la Formule 1 et comme au début des années 80, Panini sortait régulièrement des albums sur les sportifs les plus célèbres, il a eu le droit à plusieurs vignettes Panini, comme celles présentes dans ce sujet :

Famous Father : José FARIAS

Dans le dernier sujet sur Sebastian et feu son père Angel Rambert, j'expliquais qu'après la mort tragique de l'ancien joueur de l'OL, c'était José Farias, ami de la famille, qui avait pris en main la carrière du jeune Sébastian. José Farias c'est une légende du football en France, un joueur d'une rare technique et pour étayer ce propos il faut savoir par exemple, que c'est cet ancien joueur de Strasbourg et du Red Star qui a importé en France la roulette rendu célèbre par Zinedine Zidane. (Voir le sujet : José FARIAS, l'inventeur de la Roulette). Mais le présent sujet concerne le propre fils de José Farias et j'avoue que là, j'ai vraiment du mal à trouver des informations donc je me sers d'OSP pour lancer un appel à témoins a quiconque aurait des informations sur Gustavo-Fabien FARIAS. Tout ce que je sais, je vais le partager avec vous et provient d'une petite brève de France Football en 1987. Dans ce France Football, on met en parallèle cette nouvelle recrue du Matra Racing et José Farias signant son contrat avec le Red Star, en posant la question quel est le lien entre ces deux hommes ?
Bon comme je vous le disais le jeune homme de gauche est Gustavo-Fabien, le fils de José Farias. Sur le cliché il a vingt ans et signe un contrat promotionnel avec le club de Jean-Luc LAGARDERE. On le décrit comme plus physique que son père mais moins technique en revanche que l'ancien vainqueur de la coupe de France 1966 avec Strasbourg. D'ailleurs c'est à Strasbourg que naîtra Gustavo Fabien et l'hebdomadaire se gausse de préciser que le jeune Franco-Argentin a opté deux ans auparavant pour la nationalité française et que cela pourrait peut être un jour servir les desseins de l'équipe de France...Oui bon là je crois que le journaliste a été un peu vite en besogne car j'ai beau cherché depuis des jours, je ne trouve aucune trace de Gustavo-Fabien FARIAS en tant que joueur professionnel, alors est-ce que quelqu'un peu m'aider ? Et pour prouver ma future reconnaissance je m'engage à traiter le sujet de son choix au premier qui me donnera la parcours de ce jeune Farias. Qu'on se le dise. 

Sebastian & Angel RAMBERT

Sebastian RAMBERT c'est l'histoire d'un franco-argentin issu d'une vraie famille de footballeur et qui n'aura jamais réussi à jouer en France, alors qu'on l'annonçait tous les été à Lyon et qu'il a été même très proche de signer au FC Metz en 1996 comme on va le voir. Retour sur une trajectoire pas comme les autres. Son arrière grand-père était français, il s'installa en Argentine à la fin du dix-neuvième siècle mais on devine aisément qu'il n'a pas réussi à conquérir l'Amérique car son grand-père Pascual, grandit dans un orphelinat de Buenos Aires. Son père lui va être footballeur et un footballeur exceptionnel. Angel Rambert débute sa carrière à Independiente et la poursuivit à Lanus avant de signer à Lyon en 1959 (son frère Nestor, l'oncle de Sebastian donc, lui aussi traversa l'Atlantique pour jouer avec l'OL lors de la saison 1969-70 où il inscrira 9 buts en 26 matchs de division 1). En 1964, Angel RAMBERT, ailier gauche et coéquipier d'un autre célèbre Franco- Argentin, Nestor Combin, reçoit des mains du Général de Gaulle la coupe de France après une finale remporté face à Bordeaux. Un an plus tard sous le maillot de l'équipe de France, il inscrit face à la Norvège un but qui plaça les tricolores sur l'orbite de la qualification pour la coupe du monde 1966 en Angleterre et cet argentin de naissance connut cinq sélections sous le maillot bleu frappé du coq. 
Angel RAMBERT sous le maillot de l'équipe de France
En 1972 après un passage à Avignon, Angel Rambert rentra à Buenos Aires, s'occuper de ses affaire. Il est propriétaire d'un un bowling (qu'il a fait construire) et d'un restaurant. Il sera également représentant de marque d'une fabrique de chaussures. Deux ans plus tard, le 30 janvier 1974, son épouse, donnait naissance à Sebastian. Mais le 25 octobre 1983, Angel RAMBERT était emporté par un cancer à l'âge de 47 ans. Il avait eu le temps d'initier d'initier son unique fils (le couple a eu aussi deux filles, nées à Lyon) aux joies du ballon rond. 
Sebastian RAMBERT avec sa mère devant les exploits de son père sous les couleurs de l'OL
Mais en outre Sébastian va avoir deux parrains de renoms pour se faire un prénom dans le milieu du foot argentin. Le premier est son oncle Nestor, lui aussi ancien joueur de l'OL comme on disait plus haut mais surtout c'est José Farias qui va prendre sous son aile le jeune Sébastian. José FARIAS, c'est tout simplement cet ancien joueur de Strasbourg et du Red Star qui va importer en France la roulette rendu célèbre par Zinedine Zidane. (Voir le sujet : José FARIAS, l'inventeur de laRoulette et aussi La roulette d'Yves Mariot et de José Farias). José Farias du temps où il jouait en France va devenir un ami proche de la famille Rambert (et aussi de Nestor Combin qu'il fera revenir en France quand il entraînera le Red Star). C'est ainsi que Sébastian s'initie dans un petit club dont le nom est tout un programme : Amor y Lucha (amour et lutte). Il forme avec Gustavo Lopez un duo d'attaquants de chocs et de charme pour reprendre l’appellation du club.

Plus tard c'est ensemble que les deux jeunes hommes enfilent le maillot d'Independiente, le club le plus titre d'Amérique du Sud à l'époque. Le 10 avril 1992, Sebastian débute avec les Diables Rouges en championnat, il a dix-huit ans. Mais il ne convainc ni les entraîneurs, ni les supporters, qui le prennent en grippe. Il devra donc attendre l'arrivée de Miguel Brindisi pour s'imposer enfin. C'est lors du tournoi de clôture de 1993-94 qu'il explose. Avec ses 7 réalisations et surtout des prestations de haute facture, il permet à Independiente d'être champion d'Argentine. Et puis il y a le jour de la consécration en finale de la Supercopa (équivalent de la coupe de l'UEFA) où il inscrit un doublé face à Boca Juniors pour offrir un nouveau trophée international à Independiente. Rambert fils décolle enfin. Du coup il brevette une manière de fêter chaque but qui va faire école : une longue course les bras écartés pour simuler les ailes d'un avion, un plongeon et un atterrissage sur la poitrine en hurlant sa joie. Pour parodier Plastic Bertrand : ça plane pour Rambert

Daniel Passarella qui vient de succéder à Alfio Basile à la tête de la sélection argentine après la coupe du monde 1994, l'appelle pour un match contre le Chili. Après seulement un quart d'heure de jeu, Sebastian reçoit une talonnade très inspirée du génial Ortega, excentré côté gauche, il enveloppe du droit et marque un but magnifique au second poteau. Sa carrière internationale démarre sur les chapeaux de roue. Avec son physique longiligne et nerveux, il est explosif et plutôt élégant, redoutable dans le jeu de tête. Et s'il n'est pas un brillant technicien de la gambeta (le dribble) comme feu son père, il a une incroyable rapidité d'exécution et tire fort et précis des deux pieds. Deux atouts primordiaux pour un attaquant quand il se trouve dans la surface de vérité où le moindre geste peut être rapidement de trop. Ses qualités ajoutées à son flair naturel de buteur ne passent pas inaperçu. Après le sacre d'Independiente, l'entraîneur de Velez, un certain Carlos Bianchi parle ainsi de jeune Sebastian : « De tous les jeunes qui percent actuellement dans le foot argentin, Rambert est celui que je préfère. Il a vraiment cet instinct des goleadores. Je suis sûr qu'il va réussir ». Sacré compliment de la part du roi des buteurs. Et que pense son parrain, José Farias de son explosion au plus haut niveau ? Voici son opinion : « Sebastian à la morphologie de son père, le vitesse de son père et il est aussi très habile. Il est plus frontal, pas aussi riche sur le plan des feintes de corps mais beaucoup plus fort pour sentir les coups. De plus il est audacieux et courageux. Il doit continuer à developper toutes ces qualités et il deviendra un très grand joueur »
Saison 1994-95 : Angel RAMBERT est l'un des plus grands espoirs du foot argentin
C'est dans ce contexte que Sebastian RAMBERT va suivre les traces de son père, de son oncle et de son mentor en allant jouer en Europe puisqu'il vient de signer un contrat avec l'Inter de Milan. Pour lui c'est un rêve d'aller évoluer dans le championnat le plus réputé du monde même si quelque part cette signature déçoit un peu sa maman, Norma Rambert s'explique : « Moi j'aurais aimé qu'il joue en France, parce que je continue d'adorer ce pays et puis Sebastian possède la double nationalité », Sebastian à ses côtés, lui dit qu'il ira un jour en France : « pour jouer la coupe du monde 98 » glisse-til avec un large sourire. Seulement la suite ne vas pas se dérouler comme il le souhaite. Sur la photo ci-dessous on voit Sebastian Rambert débarqué à l'Inter avec un jeune joueur argentin peu connu des médias, un certain Javier Zanetti. Les deux joueurs argentins sont accueillies par la légende du club Giacinto Facchetti.
En effet la guigne va s'abattre sur Sebastian Rambert. Alors que l'Inter de Milan cherche depuis un moment sa future vedette en attaque et jette son dévolu, comme on l'a vu sur l'étoile montante du football argentin, Sebastian Rambert, dans l'opération les dirigeants de Milan écoutent leur conseiller en Argentine qui leur parle aussi de cet autre espoir qui au terme de la saison vient lui aussi d'être convoquer pour disputer la Copa America 1995, un jeune défenseur de Banfield nommé Javier ZANETTI. Les deux hommes arrivent en même temps à l'Inter mais vont connaître deux trajectoires totalement différentes alors qu'au départ la future grande vedette annoncée de l'Inter devait être Sebastian Rambert, on connaît la suite pour Zanetti. Pour le fiston Rambert c'est la tuile avec une très grave blessure au genou dès son arrivée. Et surtout du côté de l'Inter arrive le président Moratti qui n'a pas eu son mot à dire sur le recrutement de ses prédécesseurs et pour lui Sebastian Rambert ça ne lui va pas. Il ne veut pas d'un futur grand, il veut un grand joueur tout de suite et ne rêve que d'Eric Cantona. Comme il n'arrive pas à arracher le King de Manchester United, Moratti ne pense alors que par le joueur du FC Metz, Robert Pirès. Du coup content des recrutement de Roberto Carlos, Paul Ince et Javier Zanetti, il va se servir de Sébastian Rambert comme monnaie d'échange. Ainsi dans un France Football de Janvier 1996, alors qu'il vient juste de revenir de blessure et qu'il n'a effectué que trois apparences sous le maillot des nérazzuri, Rambert est annoncé à Metz : « L'argentin Sébastien Rambert, qui possède un passeport français, était présent en Lorraine. Appartenant à l'Inter de Milan, il pourrait bien être prêté au club lorrain. Ce qui laisserait penser que l'Inter s'intéresse toujours à Pirès. Il ne serait même pas étonnant que le prêt de Rambert fasse partie d'un deal et que le jeune français prenne, l'été prochain, la route de Milan ». Il n'en sera rien comme vous savez, Carlo Molinari refusera de céder Robert Pirès, qui restera à Metz. 

Rambert lui sera prêté à Saragosse pour finir la saison 1995-96. Il fera une demi-saison honnête mais son rêve européen sera inachevé après cette expérience qui aura tourné court à l'Inter et surtout qui lui laissera une grosse amertume. Sebastian Rambert rentre au pays et bien qu'il soit annoncé chaque été du côté de l'Olympique Lyonnais dans les éternelles rumeurs de mercato, il ne viendra jamais sur les traces de son père du côté de Gerland préférant rester une vedette dans son pays plutôt qu'une simple marchandise servant de monnaie d'échange en Europe. En 1996, il gagne avec Boca Juniors un nouveau titre de champion d'Argentine puis deux autres avec l'éternel rival, River Plate. Mais à 25 ans une nouvelle grave blessure va mettre fin à sa carrière lentement mais sûrement. Il ne jouera plus avec River et retourne à Independiente le club de ses débuts pour ne jouer que onze matchs en deux tournois. Il signe un contrat en Grèce où il ne joue quasiment pas puis revient en Argentine à Arsenal de Sarrandi mais le football est derrière lui et c'est à 29 ans qu'il raccroche les crampons sans jamais avoir pu tenir toutes ses promesses, la faute à une destinée fatale qui prouvent une fois de plus qu'une carrière au plus haut niveau tient souvent à des éléments qu'un joueur ne peut pas contrôler (blessures, changement de président...).
Angel RAMBERT raccroche les crampons a seulement 29 ans

Angel RAMBERT une légende de l'Olympique Lyonnais

Si on a vu, brièvement le parcours d'Angel Rambert, son passage à l'Olympique Lyonnais mérite quelques lignes. Gaucher talentueux, naturalisé français, cet argentin fut l'un des plus beaux joueurs de l'histoire de l'Olympique Lyonnais. Ses dribbles, sa technique, ses passes, ses buts, ses passes ont régalé les supporters et surtout ses deux coéquipiers de l'attaque Fleury Di Nallo et son compatriote Nestor Combin. D'ailleurs il est amusant de voir la trajectoire parallèle avec son compatriote Nestor « la foudre » Combin. Les deux argentins vont être les hommes du premier trophée de l’histoire du club, avec la coupe de France 1964. Nestor Combin débute en janvier 1960, quelques mois plus tard, en septembre, le jeune Angel Rambert, pose ses valises dans la capitale des Gaules. Autre point commun entre les deux attaquants, tous deux prendront la nationalité française et joueront pour l’équipe de France. Angel Rambert dispute sa première rencontre lyonnaise sans licence et réalise un match exceptionnel. En effet ce jour-là Lyon se déplace à Valenciennes mais se présente avec seulement neuf licences, manque celles de Marcel Aubour et Angel Rambert. Si Aubour peut présenter son permis de conduire comme preuve de son identité, Angel Rambert est dans la peau d'un sans papier. Mais le football de cette époque est habité d'un esprit chevaleresque qui fait tant défaut aujourd'hui, ainsi Robert Domergue, l'entraîneur de Valenciennes ne voit aucun inconvénient à ce que l'OL aligne sa nouvelle recrue, il le regrettera. L'OL s'impose 2-1 dans le Nord et Rambert, éblouissant, marque pour son premier match en France. L’OL tient une perle rare. Un de ces fins techniciens que seule l’Amérique du Sud sait en produire ! Un pur gaucher qui pouvait, à lui seul, déséquilibrer toute une équipe ! Buteur, passeur, dribbleur… Un footballeur comme on en fait plus, un artiste ! Durant 10 ans, « l’ange » va ensoleiller l’aile gauche de l’attaque Lyonnaise et aussi celle des bleus, le peu de fois où on a fait appel à lui. Deux coupes de France et une finale, une demi-finale et un quart de finale de coupe des coupes, son palmarès a embrassé celui de l’OL des années 60. A noter que pour la ½ finale de coupe des coupes face au Sporting du Portugal, l’OL aurait du se qualifier pour la finale si la règle du but à l’extérieur existait. Mais hélas après un 0-0 à Gerland et à un match nul 1-1 à Lisbonne, l’OL allait s’incliner 1-0 en match d’appui à Madrid. De mémoire il me semble que c’est le dernier cas en coupe d’Europe avant que la règle du but à l’extérieur soit instaurée par l’UEFA, justement pour éviter ce match d’appui. Toujours décisifs dans ces grands moments, Angel RAMBERT avait inscrit le premier but de la finale de coupe de France 1967. Le 13 décembre de la même année, lui, « l’ange », avait sonné le glas de la révolte dans l’enfer de White Hart Lane, quand il avait inscrit le second but des lyonnais, alors menés 3 à 1 (L’OL victorieux 1-0 à Gerland, se qualifiera finalement après une défaite 4-3 à Londres et grâce donc à cette fameuse nouvelle règle du but à l’extérieur). Excédé par un but litigieux des londoniens de Tottenham, c’est aussi à cette occasion que le sang chaud de l’argentin bouillit au plus haut point ! 
L'élégance sur un terrain d'Angel Rambert
Car Rambert avait un caractère, et disait ce qu’il pensait ! Forte personnalité, artiste, bref un seigneur, Angel n’en était pas moins un homme sensible, qui avait besoin de la confiance de ses dirigeants ! Après la grande saison 63-64, Rambert est orphelin de Combin, l’ami argentin, parti régaler le public de Turin et foudroyer les défenses du calcio! Notre ailier se retrouve un peu perdu dans le jeu lyonnais, les années 65 et 66 sont plus difficiles ! L’arrivée de Louis Hon en 1966 va le relancer ! Dans un dispositif beaucoup plus offensif, il retrouve ses véritables qualités d’ailier ! A 30 ans, Rambert reste cet élégant ailier gauche, décisif et spectaculaire. La fin de sa carrière à Lyon s’effectue dans la discrétion empreinte d’une certaine fierté, celle d’accompagner les débuts de son successeur : Serge Chiesa ! Il quitte l’OL en 1970, et regagne son Argentine natale après une pige à Avignon. Mais dans ce récit, il manque encore une part importante de la carrière lyonnaise d’Angel Rambert. En effet, on n’entre pas dans le panthéon des grands joueurs de l’OL sans avoir brillé dans les derbies ! Et Angel a fait plus que briller, il a éclaboussé de sa classe un grand nombre de ces rendez-vous si importants avec le voisin stéphanois. A l’époque, selon la chanson, évidemment les verts étaient les plus forts mais l’OL avait un ange dans ses rangs ! Avec 6 buts, Rambert est le deuxième meilleur buteur lyonnais des derbies derrière Fleury Di Nallo ! Et son triplé en 63 face aux verts, fait qu'il est un des trois joueurs, seulement, à avoir réalisé cet exploit dans le derby le plus célèbre de France,  en compagnie de Woehl en 1951 et Di Nallo en 1972, (tous pour l'OL à noter). Pour mesurer la trace laissée par Angel RAMBERT lors de son passage à Lyon, voici à sa mort quelques hommages rendus à sa mémoire :

Lucien Jasseron ex-entraîneur de l'OL, apprenant son décès : « Je suis arrivé à Lyon il était déjà là. J’ai pu apprécié un excellent technicien au pied gauche magique, un bon organisateur, un gagneur. Angel avait beaucoup de caractère et d’autorité sur Nestor Combin. A une époque Angel était revenu en France pour suivre un stage d’entraîneur,. J’avoue lui avoir rendu un coup de main, parce qu’il le méritait.»

Gérard Nicol dirigeant de l’OL « C’est moi qui ait accueilli Combin et Rambert,…Angel un grand footballeur et surtout un homme extraordinaire avec des qualités humaine hors du commun et une parfaite correction »

Fleury Di Nallo « Je suis traumatisé, j’en tremble . J’ignorais son état de santé, je suis donc abasourdi. Angel représentait pour moi plus qu’un ami. Nous avons début pratiquement ensemble. Il était revenu spécialement d’argentine en 1972 pour participé à mon jubilé. Dans le milieu du foot, on cotoye des gens, on joue avec eux sans plus. D’autres dont Angel sont inoubliables. »

Marc Naville conclu cet article du Progrès du jeudi 27/10/1963 par ces mots : « Angel Rambert laissera c’est certain, un souvenir impérissable. Il avait la classe sur le terrain et dans la vie courante. Avec sa taille et ses allures de matador, il était de la classe des grands seigneurs. »

Angel RAMBERT, représente la première grande équipe de l'histoire de l'Olympique Lyonnais et à ce titre je ne résiste pas à partager avec vous ce formidable document, pour moi la plus belle photo d'équipe de l'histoire de l'Olympique Lyonnais. Les futurs vainqueurs de la coupe de France 1967 à la ville comme sur le terrain, une bande de potes :
De gauche à droite :  Perrin, Hon (entraîneur), Kuffer,Pierre Beetschen (?), Lhomme, A. Rambert, R. Blanc, Rocco, T. Polak, Maison, Palka, Glyczinski, Nouzaret, Desgeorges, Zewulko, Di Nallo, Chauveau et Pin.
P.S : Une petite anecdote sur cette photo d'Angel RAMBERT lors du derby de Mars 1969, vous savez quelle est la particularité de ce Lyon-St Etienne ? 
Et bien figurez vous que ce Lyon-St-Etienne fut tout simplement le premier match du championnat de France à être télévisé. Pour être précis, il s'agissait du dimanche 23 mars 1969 et sur les coups de 16h30, les téléspectateurs de l'ORTF ont pu suivre pour la première fois un match du championnat de France, grâce à un accord signé quelques jours plus tôt entre la chaîne et la Fédération Française de Football. Ou plutôt une moitié de match, car seule la seconde mi-temps du derby a été diffusée pour cause de retransmission du cyclisme juste avant avec le Critérium national de la route. Et oui à l'époque le football passait après le cyclisme. L'ASSE l'emporta 2-1 et les téléspectateurs furent privé du premier but du match de Salif Keita inscrit en première période. A noter que les commentaires étaient assurés par un jeune journaliste sportif, un certain Michel Drucker. Les férus d'histoire ferroviaire et footballistique auront fait le rapprochement, Lyon/St-Etienne fut la première ligne de chemin de fer en France et également le premier match de foot à la TV française. Vous noterez aussi l'apparition immédiate de sponsor. On se doute que le sponsor commun aux deux équipes était des tractations entre la FFF et l'ORTF, car dans les années 60, l'OL et l'ASSE ont toujours arboré des maillots sans sponsors et là vous remarquez sur la photo d'Angel RAMBERT que les deux équipes sont estampillés Vittel sur le torse et dans le dos. Voici le maillot de l'OL et de l'ASSE dans les années 60 avec deux figures légendaires du club :
Sources : 
OL-ASSE histoire d'une rivalité de Cyril Collot et Sébastien Vuagnat.
L'histoire de l'Olympique Lyonnais de Serge Collonge et Richard Benedetti.
La grande histoire de l'OL de Vincent Duluc.

L'intégrale Panini de JUNINHO

Alors que Juninho fête son 39ème anniversaire, la rumeur de sa retraite sportive se fait de plus en plus présente. Une quinzaine de jours après avoir expliqué dans les colonnes de O Dia les difficultés d'un retour en pleine possession de ses moyens dans l'effectif de Vasco de Gama, Juninho aurait décidé de prendre sa retraite sportive. C'est en tout cas ce que croit savoir O Globo qui affirme sur son site que l'ex Lyonnais aurait pris la décision d'arrêter à 39 ans. Sur le site Brand.com, Ercolino de Luca, le vice-président de Vasco, confirme l'information. Les deux parties devraient s'exprimer dès le trois février prochain. Au départ pour l'anniversaire de Juninho je voulais faire un sujet sur ses coups francs mais avec l'annonce fort probable de sa fin de carrière, j'ai décidé de changer mon fusil d'épaule et de rendre un hommage à son immense carrière avec l'intégrale Panini de sa carrière. La première avec Sport Recife dans l'album brésilien de 1994 et la dernière dans celui de cette saison, soit 20 ans plus tard. Il ne manque en fait que son passage au Quatar quand il évoluait à  Al Gharrafa Doha. 
Et mon ami Mathieu Marcou lui aussi a voulu rendre hommage sur son Tumblr avec un trombinoscope dynamique de passage à l'Olympique Lyonnais. C'est excellent :

Band of Brothers : Les Domenech

J'avais déjà évoqué les deux frangins Domenech du temps où il évoluait ensemble à l'Olympique Lyonnais. Voir le sujet : Les DOMENECH. Mais aujourd'hui il m'amusait de ressortir deux vignettes Panini des deux frères. Celle de Raymond date de la saison 1981-82 tandis que celle d'Albert remonte une saison avant, lors de l'exercice 1980-81. Alors même si à l'époque Canal + n'existait pas et n'avait pas monté de toute pièce la rivalité entre le Paris Saint Germain et l'Olympique de Marseille, je trouve qu'il est amusant de voir aujourd'hui les deux frères sous les couleurs parisiennes et marseillaises : 

Les ratés Panini : Jacques GLASSMANN

Depuis des années à chaque fois que je regarde cette vignette Panini de la saison 1982-83, je n'arrive pas à reconnaître Jacques Glassmann, le paria le plus célèbre du football français (Pour plus d'info, je vous conseille de lire ou relire le sujet : L'affaire OM-VA racontée en Panini). Pourtant Jacques Glassman fait bien parti de l'effectif strasbourgeois et à l'aube de cette saison 1982-83, alors qu'il vient de fêter ses 20 ans, le jeune homme compte déjà une vingtaine d'apparitions en division 1, suffisant donc pour avoir sa vignette Panini. Mais c'est avec l'album Panini de la saison suivante que le doute ne sera plus permis. Après une saison où il foulera de nouveau les pelouses du championnat français à 17 reprises (où il inscrit les deux premiers buts de sa carrière professionnelle), il figure de nouveau dans l'album Panini et là on voit bien que soit il a fait de la chrirugie esthétique et a complètement changé son visage, soit on à faire un beau loupé Panini qui a confondu deux joueurs différents : 
Un sentiment qui ne souffrira plus de doute lorsque début janvier j'ai reçu un mail de Laëticia, la fille de Jacques Glassmann, qui me confortait dans l'idée que oui, ce n'était pas son père sur la première vignette. C'est à ce moment que j'ai décidé de mener l'enquête pour savoir alors qui était cet illustre inconnu. Malheureusement que ce soit dans mes archives ou sur le net, je n'arrive pas à trouver une photo complète de l'effectif strasbourgeois lors de la saison 1982-83. Mais j'avais tout de même un gros doute sur Marc Chèze, l'actuel responsable du centre de formation su Stade de Reims :
J'étais quasiment sûr d'avoir trouvé la bonne réponse mais comme le dit si bien Jean-Pierre Foucault, j'ai préféré assuré en appelant un ami. Claude, dont l'aide a tant de fois été si précieuse dans le bon déroulement d'Old School Panini, n'a pas failli à sa réputation d'Ole Gunnar Solskjær du Panini. Bon même si sur ce coup ce n'est pas avec une vignette autocollante qui me sauve, une nouvelle fois la mise, mais avec une photo d'équipe du magazine Onze. Il n'y a pas de trace de Jacques Glassmann mais cette photo confirme que la vignette Panini de 1982-83 est celle de Marc Chèze ! Il est tout en bas à droite, à côté de Roger Lemerre souriant, la preuve que le cliché est ancien (cliquer sur la photo pour une meilleure définition) :

Liverpool FC 1998 : The Lucky Seven

A tribute to Liverpool's youth academy in 1998 with stickers of the Merlin Album of 1998-99 and the very first one of Steven Gerrard :
Steve McManaman, Jamie Carragher, Dominic Matteo, Steven Gerrard,Michael Owen & Robbie Fowler
It miss David Thompson's sticker to complete this famous picture of "The Lucky Seven" :
David Thompson with Liverpool's kit in 1998 :

Diego MARADONA & Julio ALBERTO

Julio Alberto Moreno Casas, known as Julio Alberto, is a Spanish retired footballer who played as a left defender. During his professional career he played for FC Barcelona from 1982 to 1991. So by the way he played from 1982 to 1984 with Diego Armando Maradona.
Both players are close friends and share the same passion : cocaine ! If everybody knows Diego's trouble in the top of the 90's, at the same time in 1991 After retiring, Julio Alberto fell into a deep depression which led to a severe drug addiction. Have a look on his interview : "My game against the drugs will never end"
So this picture of the 23th May 1988 is so anachronistic ! Diego and Julio came in France for Michel PLATINI's testimonial and all the benefits of this event had allowed to Platini's fundation against childhood drugs. No comment : 

Diego MARADONA & Lothar MATTHÄUS

La seconde moitié des années 80 aura vu l'émergence de la rivalité entre Diego Maradona et Lothar Matthäus, petite revue de leurs affrontements en quelques grande dates :

World Cup 86
And the winner is :

Serie 1988-89
And the winner is :

Serie A 1989-90
And the winner is :

World Cup 1990
And the winner is :
Les deux hommes se sont livrés un duel sans merci que ce soit en coupe du monde où ils se sont affrontés au cour de deux finales consécutives ou en Serie A à l'époque où le Calcio était le championnat le plus relevé du monde. Deux adversaires qui se sont toujours respectés et qui ont joué une fois ensemble. En Mai 1988 pour le jubilé de Michel Platini. C'était la première fois que les deux hommes jouaient ensemble et admirez comme ils se trouvaient les yeux fermés. Cette action est superbe, la marque des plus grands :


José Mourinho's father

José Manuel Mourinho Félix is a Portuguese retired football goalkeeper and manager and the father of Chelsea currently manager, José "The special One" Mourinho. As a professional, Mourinho Félix played during sixteen seasons, making his top division debuts in the 1958–59 campaign with Vitória de Setúbal. He spent nine 1/2 seasons with the Sado River side, helping it win two Portuguese Cups and also appearing in as many Inter-Cities Fairs Cup editions.Midway through the 1968–69 season, Félix signed for fellow league club C.F. Os Belenenses, finishing in a personal best-ever second position in 1972–73 - with the subsequent qualification to the UEFA Cup – and retiring in June of the following year at the age of 36. He appeared once for the Portuguese national team, in the Brazil Independence Cup in 1972, coming on as a substitute for S.L. Benfica's José Henrique in the dying minutes of a 2–1 win against the Republic of Ireland. Mourinho Félix started coaching on a full basis in 1976 (he had worked as an assistant with Belenenses while still an active player). His first spell in the top level was in the 1980–81 season with Amora FC, which he had led to promotion (as champions) the previous year. Félix's only full season in the main category was 1983–84, leading Rio Ave to the ninth place and the final of the domestic cup. In the mid-late 90s he twice came to the rescue of main club Vitória Setúbal, with top division relegation befalling in 1995 as the team only won twice in his 12 games in charge. 
Father and son as manager but with not the same look

Le but le plus rapide de l'histoire de la Ligue 1

Le 15 février 1992, ce Caen-Cannes de la 29 ème journée va rentrer dans l'histoire du championnat de France. Caen donne l'engagement, Xavier Gravelaine et Stéphane Paille sont dans le rond central et donne le ballon en retrait au petit mais très talentueux meneur de jeu du Stade Malherbe, le néerlandais Willy Gorter. Gorter adresse une longue balle en profondeur à Michel Rio, à l'entrée de la surface, complètement sur la gauche, Michel RIO sort une reprise de volée d'extra-terrestre qui va se loger sous la barre de Dussuyer. On joue depuis tout juste huit secondes !! Un but digne de JPP, une "papinade" extraordinaire pour l'ancien nantais qui est l'homme en forme de l'équipe caennaise. Michel RIO est un maillon essentiel de l'entrejeu caennais surtout depuis le départ du danois Jesper Olsen. Libéré du rôle de distributeur tenu par Gorter, il peut tirer tout bénefice de la brillante vision du Néerlandais. Ce soir là Caen s'imposera 3-1 et Michel RIO incrira un doublé. A la fin de l'exercice, Michel RIO inscrira 8 buts, le meilleur total de sa carrière en première division. Voici en vidéo ce but historique :


Cette saison 1991-92 sera le plus bel exercice de l'histoire du Stade Malherbe. Caen terminera cinquième et se qualifiera pour la coupe de l'UEFA. Avec un duo d'attaquants survoltés en la personne de Gravelaine et Stéphane Paille, il ne faudrait toutefois pas oublié les performances des deux milieux offensifs extraordinaires qu'étaient Michel Rio et Willy Gorter. On la vu sur le but le plus rapide les deux hommes s'entendaient à merveille, mais quelques semaines plus tôt, les deux hommes avaient déjà combiné pour un but qui n'est pas loin d'être le plus beau de la saison ! Au stade de l'Abbé Deschamps pour le compte de la 22ème journée Auxerre reçoit Caen et ce son les Caenanais qui frappent d'entrée. Encore sur une superbe ouverture lobée du néerlandais Willy Gorter, Michel RIO se rapproche du but auxerrois, le capitaine auxerrois William Prunier arrive comme une fusée mais RIO d'un coup du sombrero l'élimine facilement avant de reprendre instantanément le ballon de volée qui file comme un boulet de canon dans la lucarne de Bruno Martini du grand art :

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