La chevauchée fantastique de Sepp MAIER

Sepp MAIER sûrement le plus grand gardien de l'histoire du football allemand. une légende au Bayern et au sein de  la Nationalmanschaft. MAIER c'est 17 saisons au Bayern de Munich et 13 années comme gardien numéro 1 de la sélection de la RFA. 679 match avec le Bayern et une multitudes de titres dont 3 coupes d'Europe des clubs champions, avec l'équipe de RFA c'est 95 sélections et un tire de champion d'Europe en 1972 et un titre de champion du monde en 1974. Mais tout ça vous le savez déjà, par contre ce qu'on ignore tous c'est l'exploit qu'il réalisa en Bundesliga le 30 mars 1974 face à Duisbourg. Ce match ne fût pas un match difficile et mène 3-0 quand Sepp MAIER se la joue façon Pascal OLMETA. Le portier allemand tel un libéro sort de sa surface pour intercepter un ballon en profondeur de l'équipe adverse. Son contrôle un peu long, lé déporte le long de la ligne de touche et là se retrouve en duel face à un attaquant de Duisbourg et au lieu de dégager le ballon, le futur champion du monde tente l'impossible et déborde tel un Ibrahim BA de la grande époque le long de la ligne de touche. Personne ne l'arrête et MAIER remonte tout le terrain pour arriver à hauteur de la surface adverse, son centre n'est pas le plus beau centre du monde mais qu'importe quand dans vos rangs vous avez le Bombardier !! Gerd MULLER reprend ce centre banane qui ressemble à la trajectoire d'un canard flingué en plein vol et place une tête plongeante en rase motte qui meurt dans le petit filet du gardien de Duisbourg. Le Bayern l'emporte 4-0 et Sepp Maïer ce jour-là écrivit une nouvelle page de sa légende. Cette chevauchée fantastique la voici :

Kenny DALGLISH au Celtic Glasgow

Et oui Kenny DALGLISH n'a toujours pas joué à Liverpool, avant de signé chez les Reds en 1977, il avait passé 8 saisons au Celtic et joué 322 rencontres professionnelles pour 167 buts entre 1969 et 1977. Une véritable légende du côté de Celtic Park et pourtant son histoire d'amour avec les Celtics n'a tenu qu'à un fil. En effet Kenny DALGLISH dans sa jeunesse était un supporter des Rangers. En effet le petit Kenny à grandi dans un quartier proche d'Ibrox Park mais il ne trouve pas de clubs (il fera des essais infructueux à West Ham et Liverpool). Non le seul club qui lui fera confiance sera le rival éternel des Rangers, le Celtic. DALGLISH qui n'a pas d'autres choix si il veut jouer pro d'accepter la proposition du Celtic pour un bout d'essai. Et là légende ne vas pas tarder à se mettre en route. Pour son premier match, alors qu'il a signé seulement un pré-contrat il inscrit 6 des 7 buts de son équipe. Les dirigeants du Celtic n'hésitent pas une seconde et DALGLISH va devenir le nouveau héros de la Green Army. Et qui alors pourrait prédire en 1969 la carrière qu'il allait faire ? Car même si à la fin à Liverpool il était entraîneur-joueur, Dalglish jouera jusqu'en 1990 ! Avec Liverpool il portera 575 fois la tunique rouge et inscrira 172 buts. Au total en club, il signera 337 buts en 837 rencontre professionnelles ! Il faut également ajouter ses 30 buts en 102 sélections de 1971 à 1986. 6 fois champions d'Angleterre, 5 fois champions d'Ecosse et 3 coupe d'Europe des Clubs Champions, Dalglish a eu une carrière incroyable ! Voici son sticker avec le Celtic en H.D

Le but de l'année de GRAFITE en Bundesliga

La Bundesliga fête cette saison ses 50 ans et pour l'occasion on voit une multitudes de clips hommage et en voyant la dernière vidéo faite par Coca Cola, j'ai eu envie de changer mes habitudes. Je parle souvent de foot allemand sur Old School Panini et notamment des buts de l'année en Bundelsiga (Netzer, Fischer, Augenthaler, Matthaus, Klinsmann, Wegmann, Okocha, Papin...). J'adore voir et revoir ces buts mais pour ce cinquantième anniversaire je voulais me démarquer et pas faire une compil de toutes ses frappes de mammouths,  de ces coups de tronches à l'entrée de la surface ou de ces reprises de volées capable de faire plier la barre transversale. Non je voulais montrer aussi qu'en Bundesliga on pouvait voir des buts tout en finesse. Bon c'est vrai que l'auteur de ce but incroyable est brésilien mais quel but de l'ancien manceau GRAFITE. Saison 2008-2009 le Wolfsburg de Felix MAGATH est sur un nuage, avec une attaque de feu emmené par le tandem Edin DEZKO et GRAFITE. Au cours de cet exercice le bosnien inscrit 26 buts en championnat et termine second meilleur buteur de Bundesliga derrière son coéquipier brésilien qui lui terminera l'exercice à 28 unités. D'ailleurs les deux hommes font un festival lors du match décisif dans la course au titre face au Bayern de Munich. Le 4 avril 2009 au VfL-Stadion pour le compte de la 26ème journée, le VFL Wolfsbourg inflige une leçon, au Bayern, un sec 5-1 avec un double de sa redoutable paire Dzeko-Grafite. Le brésilien inscrit au cours de cette rencontre le but de l'année 2009 en Allemagne. 3 minutes après avoir inscrit son premier but, l'attaquant brésilien inscrit le dernier but de la partie, celui de l'humiliation côté bavarois. Je vous laisse revivre ce moment où Grafite est en pleine lévitation.


Et pour le plaisir voici la vignette de Grafite avec le Sao Paulo en 2004 avant d'arriver en Europe :

Le premier but de RAUL avec le Real Madrid

Le 29 octobre 1994, l’entraîneur Argentin du Real Madrid, Jorge Valdano convoque pour la première fois Raúl avec les A et l'aligne d'entrée. Malgré la défaite face au Real Saragosse, il fait lors de ce premier match parler de lui en donnant le tournis aux défenseurs, se créant ses propres occasions et délivrant une passe décisive pour Amavisca. Son premier but surviendra sept jours plus tard, le 5 novembre, face au club de son enfance, l'Atletico Madrid. Durant ce match, Raúl est étincelant, provoque le penalty du premier but de son équipe, offre ensuite le second à son coéquipier chilien Ivan Zamorano et marque le troisième d'une frappe du gauche en pleine lucarne à l'entrée de la surface, reprenant en une touche un service de Michael Laudrup. Sous l'impulsion de son nouveau prodige, le Real s'impose 4 à 2. Ce but fantastique, inscrit à 17 ans dans un derby chaud entre l'Atlético et le Réal le voici en vidéo. Un gamin qui marque un but de la sorte dans un match aussi intense tu te doutes bien qu'il y a du potentiel !

The first sticker of Frank LAMPARD

After a loan to Swensea, Frank LAMPARD rised his carrer at home's father in The Boleyn Ground. The trus first season of Lampard at West-Ham was too shortly for him. Lampard suffered a broken leg during a match against Aston Villa, prematurely ending his participation and where he accumulated only 13 appearances. The following year was the season of his real start with the Hammers. Frank Lampard was an ever-present for West Ham in the 1997-98 season and he scored his first goal in Premier league the season kick-off day. An important goal at Oakwell against Barnsley who gave the hammers victory (2-1). Lamapard liked this team of Barsnley because for the return match, West Ham receive Barnsley at the Boleyn Ground and Frank LAMPARD scored once again after only five minutes. one-nil for the hammers and a large victory 6-0 at the end of the game. Here it comes in video of this goal of Frank LAMPARD (it's the first one) :


Do you see the first player to congratulate Lampard ? It was Samassi ABOU, Olympique Lyonnais former and who scored two goals during this match. A very disapointed player, he never confirmed all hopes on him. I remember the 1993-94 season in France with a new manager at Lyon : Jean TIGANA. Tigana trusted in Abou and was a starter in attack at the begining of the season. ABOU scored 3 goals during the first four games. He was the topleader scorer of French League but nobody know why after that he never scored again for Lyon and finished the season with 3 goals after 38 matchs ! Then he left to Cannes and after two seasons he arrived for the 1997-98 season at West-Ham but not for a great love-story with the hammers.

2 T-shirts de Carlos VALDERRAMA à gagner

Old School Panini tient à vous annoncer une bonne nouvelle. Le partenariat entre OSP et la marque de Sportswear hollandaise COPA. Mais vous allez me dire en quoi cela vous concerne-t-il ? Et bien si ça vous concerne car pour fêter ça COPA et OSP vous offrent deux t-shirts de Carlos VALDERRAMA à deux d’entre vous. Attention il n’y a pas plus simple pour gagner ces magnifiques t-shirts d’El Pibe. Vendredi soir (29 mars) à 21h00 il faudra être sur Twitter et tout simplement suivre s’abonner au compte de @COPAfootball et retweeter le message d’OSP et COPA vous invitant à gagner ce t-shirt. Alors il n’y a pas plus simple, non ? Un simple clic sur suivre @COPAfootballle et un clic sur retweeter pour avoir une chance de gagner ce T-shirt. Il s'agit d'un concours international, vous pouvez jouer de n'importe quel pays, COPA s'engage à vous envoyer votre tee-shirt où que vous soyez dans le monde.

A good news form Old School Panini who is proud to announce his partnership with the famous dutch sportswear brand COPA. But you’ll tell me how does he look at you ? Please give me a chance and can I have all your attention please because OSP and COPA give away two splendid Carlos VALDERRAMA’s T-shirts. A very easy contest on Twitter next Friday (March 29th) at 9H00 PM (Paris Local Time, 8h00 PM for London). For win one of this two VALDERRAMA T-shirts you just only have to follow @COPAfootball and to reply the OSP-COPA tweet. A simple follow and RT on Twitter and you have a chance to win this splendid gift of “El Pibe”. It's an international contest, you can play from any country, COPA will send you your tee shirt at any place you are in the world.

Et pour vous faire saliver d’ici vendredi, voici le T-Shirt à gagner.
And to make you drool, here it come the T-shirt to win.
Rendez-vous vendredi prochain à 21h00 sur Twitter !!
"Rendez-vous" next friday at 9h00 PM (Paris GMT) on Twitter

Le record de Franck SAUZEE avec les bleus

Dans le dernier sujet on avait vu comment la France avait pris confiance et conscience de ses moyens face à l'Espagne (Voir le sujet France - Espagne du 20 février 1991). Dans le sillage de JPP c'était Franck SAUZÉE qui allait montrer la voie lors du match suivant. 40 jours plus tard, toujours au Parc des Princes, la France reçoit l'Albanie dans un match piège. Tout le monde s'attend à un carton des bleus or on sait que lors de ces matchs si on ne marque pas d'entrée le scénario de la rencontre peut s'avérer plus difficile que prévu. Et bien ce soir-là Franck SAUZEE lui a très bien reçu le message et marque dès la 35ème seconde de jeu. Nouveau record de rapidité pour un but tricolore puisque en 1978 Bernard LACOMBE avait inscrit son but au bout de 38 secondes (voir le sujet : le faux chrono en or de Bernard LACOMBE). Et quel but !! Quand Dume faucha Luis Fernandez alors que l'arbitre venait de siffler le coup d'envoi, il ne devait pas imaginer que sa faute aurait de telles conséquences. A plus de 30 mètres, assez excentré, Franck SAUZEE tout en puissance inscrit un coup-franc incroyable. Mieux 18 minutes plus tard il récidive, plus en finesse mais tout aussi efficace, il enroule sa frappe qui va se loger dans l'autre lucarne de Nallabani le portier albanais. Deux coups francs et deux lucarnes, y'a du Platini dans ce Franck SAUZEE. Je vous laisse admirer ces deux merveilles, avec deux techniques différentes, le premier à la Sinisa Mihajlovic, le second à la Platoche plutôt :


La France l'emporte 5-0 avec un autre doublé de JPP (profitant à chaque fois du travail précieux de l'auxerrois Christophe Cocard) mais celui qui attire toutes les attentions des médias c'est bel et bien le nouvel artificier de coup-francs chez les tricolores. Un Franck SAUZEE plein d'humilité au moment de se présenter face à la presse mais satisfait de sa prestation. Aux journalistes qui lui demandent si il est le nouveau Platini il répond « Pour revendiquer le titre de "nouveau Platini", il faudrait que j'en marque encore beaucoup ! Je n'en avais pas inscrit un seul cette saison, ni avec Monaco, ni avec les bleus. Ce soir j'ai eu 150% de réussite c'était un jour avec. Et ne vous attendez pas que je vais en placer des comme ça à chaque sélection. Ce doublé va permettre d'asseoir la confiance de mes coéquipiers, qui me laissent tirer les coup-francs et c'est déjà beaucoup ». Il est modeste Franck SAUZEE car la confiance de ses coéquipiers il l'avait déjà, il n'y a qu'à l'écouter raconter ses deux buts. « Sur le premier, il n'y a pas de mur. J'avais l'angle dégagé. J’ai eu envie de frapper, d'autant plus que JPP et Canto m'ont dit "tire, on suit" ». Alors ? Il l’a la confiance de ses coéquipiers !! Ils l’incitent même à frapper. Sur le second c’est pareil, c’est toujours le milieu de Monaco qui parle : «Je sentais que j'allais le mettre. J'ai dit à Canto "Regarde bien, je le mets !" J'ai pris le ballon, trois pas d'élan, j'étais sûr de moi ».  Franck SAUZEE aura une brillante carrière avec l’équipe de France comptant 39 sélections et 9 buts, hélas son aventure tricolore prendra fin un soir de novembre 1993 après un but de Kostadinov. Mais il reste toujours le recordman du but le plus rapide inscrit par un joueur de l’équipe de France grâce à ce missile de la 35ème seconde !

Le coup de canon de Momo le flingueur

La journée spéciale Maurice BOUQUET sur Old School Panini prend fin. On a vu sa carrière à Brest, à St-Etienne, ce qu'il devenait aujourd'hui mais il ne faut pas oublier sa fin de carrière à Martigues. Arrivé en Provence à l'âge de 30 ans "Momo" Bouquet apporte son expérience du plus haut niveau au jeune promu. Et vous allez voir surtout qu'il n'a rien perdu de sa frappe de mammouth !! Le 6 mars 1994 Martigues se rend au Parc des Princes et Bouquet va sonner la révolte des martéguaux qui luttent pour leur survie en D1. A leur d'affronter le leader et le futur champion de France, Martigues connait une série noire de plus de 4 mois sans victoire avec un bilan de 9 défaites et 3 nuls lors des 12 dernières rencontres. Pourtant ce soir-là Martigues réalisera un véritable exploit en allant chercher un magnifique 2-2 face aux Valdo, Raï, Ginola et autre Weah. Et comme un exemple c'est Maurice BOUQUET qui ouvre le score avec peut être le plus beau but de sa carrière. Libre de tout mouvement, Bouquet prend sa chance des 30 mètres. Sa frappe lourde et flottante, trompe Lama qui même légèrement avancé ne pouvait pas grand chose sur un tel missile du "Momo flingueur". Superbe :

Maurice BOUQUET chasseur de toile d'araignées

Dans le dernier sujet on a vu que lors de la saison 1990-91 Maurice BOUQUET était au sommet de son art, le joueur semblait avoir atteint sa plénitude en assumant mieux que jamais son rôle de leader. Mais coup de tonnerre ! A la fin de l'exercice, après avoir fini la saison à la 11ème place, le club est relégué administrativement et doit repartir en D2. Mais la ligue ne s'arrête pas là dans l'acharnement thérapeutique du Brest Armorique, en effet mis en liquidation judiciaire, la ligue exclu le club du championnat de D2. Les nombreux talents de l'équipe s'éparpillent alors aux quatre coins de la France, alors même que leur valeur marchande aurait pu contribuer à la survie du club. Maurice BOUQUET malgré une large liste de prétendants, ne doute pas un instant et opte pour Saint-Etienne et réalise ainsi son rêve de gosse. Dans le Forez les débuts vont être idylliques. Arrivant en cours de saison, il est apprécié par l'entraîneur Christian Sarramagna et par le public stéphanois, il s'intègre parfaitement au milieu de terrain des Verts. La saison suivante, malgré le changement d’entraîneur tout continue à sourire pour Maurice BOUQUET. Tout d'abord c'est une première en France, l'ASSE décide d’adopter pour toute la saison une numérotation fixe. C'est ainsi que Bouqet aura son "14" puis pour le compte de la 3ème journée de championnat, "Momo" va offrir aux verts leurs premier succès dans cette saison 1992-93. St-Etienne reçoit Toulouse. Après avoir mené par deux fois au score St-Etienne voit son adversaire recoller au tableau d'affichage par deux fois et par deux fois en partie à cause de l'infortune de Pascal DESPEYROUX. En effet le milieu de terrain stpénhanois par ses fautes va provoquer un penalty et un coup frnac qui a chaque fois se solderont par des buts toulousains. Heureusement Maurice BOUQUET, entré à la 69ème minute à la place de Moravcick, va mettre tout le monde d'accord. St-Etienne pousse en fin de match et sur un corner pour les verts, Passi glisse à Bouquet. Des 30 mètres, en face des cages de Pédémas, "Momo" ajuste alors un formidable coup de canon qui va enlever la toile d'araignée. C'est splendide :


Malheureusement ce sera son premier et dernier coup de canon avec les verts. En effet ses mauvais rapports avec le nouvel entraîneur Jacques SANTINI vont le pousser rapidement sur le banc de touche et Bouquet n'aura pas d'autres solutions que de quitter le Forez pour Martigues et retrouver Christian Sarramagna qui vient de refaire remonter le club en divison 1. Et vous le verrez dans le prochain sujet, "Momo" va continuer à balancer des missiles.

Les missiles de Momo !!

On l'a vu dans la bio de Maurice BOUQUET ce matin, le jeune "Momo" a 22 ans lorsqu’il débarque au Brest Armorique. Et tout va aller très vite pour le futur capitaine Brestois. Alors qu'à la fin de l'exercice 1984-85, Maurice BOUQUET est toujours employé de Banque dans le Morbihan et continue à jouer au football en troisième division pour le Véloce Vannes il se retrouve quelques semaines plus tard propulsé en première division. Si en début de saison il fait ses premières apparitions sur le banc de touche, c'est le 3 septembre 1985 qu'il fait ses grands débuts. Maurice BOUQUET joue son premier match de division à Lens (défaite 1-0 de Brest). Associé à Muslin, Petrovic et Le Guen, il entre en jeu à la place de Gérard Bernardet. Pourtant pour le néo-brestois le souvenir de ce match n'est pas bucolique "J'ai cru, au bout de 10 minutes de jeu, que j'allais exploser, que je n'arriverais pas à tenir la cadence" puis d'ajouter "Je n'avais pas osé prendre de risque. Ce premier match avait été assez pénible. En division 1 tout est différent, chacun des gestes devant être exécuté deux ou trois fois plus vite qu'un niveau inférieur...". Pourtant Bouquet, arrivé à l’inter-saison, profite de la volonté de l’entraîneur Robert DEWILDER, de remanier son équipe.

Ainsi malgré ses premières difficultés exprimées au plus haut niveau, "Momo" devient un élément majeur de l"effectif brestois dès sa première saison. La preuve 3 semaines plus tard dans un derby explosif face au Stade Rennais, "Momo" est de la partie pour ce triomphe 4-0. Un des plus grands souvenirs de sa carrière, ému il confiait alors avant la rencontre "Je n'ai jamais joué devant un public aussi nombreux et je ne suis pas encore habitué à cette pression, ce derby sera une complète découverte pour moi. En arrivant à Brest, je ne pensais pas que je serais titularisé aussi vite et que je disputerais une rencontre aussi importante". Si on le sent un peu craintif dans ses propos d'avant match, ce soir là, il laissera ses doutes aux vestiaires. Ce match fût une démonstration brestoise avec un Maurice BOUQUET omniprésent. Il est la révélation brestoise de ce début de saison. Et comme c'est la saison des débuts,  après le premier match, la première titularisation voici le temps du premier but. Lors de la 34 journée, Brest reçoit Monaco et au bout de 10 minutes de jeu, "Momo" voit Ettori avancé et n'hésite pas à prendre sa chance des 25 mètres. une frappe limpide qui se fige dans la lucarne du portier monégasque. Le joueur brestois marque là sous tout premier but en D1 et, l'Equipe en fait l'homme du match. Maurice BOUQUET s'impose avec culot et facilité dans l'entrejeu brestois où il est devenu indispensable. Bon j'ai trop parlé de ce but et il se serait pas digne de ma réputation de ne pas vous le montrer. Le voici en vidéo.


Et dès lors c'est un Maurice BOUQUET en pleine confiance que l'on va voir sur les terrains de division 1, la journée suivant en déplacement au Stade Saint-Symphorien face au FC Metz c'est encore BOUQUET qui marque en égalisant juste avant la mi-temps.  Parti du rond central, Bouquet s'avance et, sans opposition, adresse un tir des 30 mètres qui trompe totalement Michel ETTORE. Après Jean-Luc ETTORI c'est au tour d'un autre grand gardien français de faire connaissance avec la frappe de mammouth de "Momo". Bon même principe, vous vous doutez bien que si je parle plus particulièrement d'un but c'est qu'ensuite vous aller pouvoir le voir en vidéo.


Alors ? Momo BOUQUET n'avait rien à envier à Ronald KOEMAN n'est il pas ? On comprend pourquoi il va devenir l'un des chouchous du public brestois, tant au sein de cette équipe il prend plaisir à défendre ce maillot, ce club, cette ville et comme le soulignait mon ami Johann, c'est vrai que le Stade Brestois à une culture presque britannique du football. Outre le fait que le stade soit en plein centre ville cerné de bars tel un stade anglais entouré de pubs, le public brestois dans son comportement à lui aussi une attitude très British ainsi les gestes défensifs sont très spontanément applaudis par le public. Maurice BOUQUET véritable box to box player a alors dans son jeu tout la panoplie des vertus qui plait tant au public brestois et va devenir naturellement le capitaine de cette équipe emblématique de la fin des années 80. A 27 ans, au début de la saison 1990-91, il atteint la plénitude dans son rôle au milieu de terrain. travailleur infatigable, il est devenu un vrai défenseur attaquant . "Depuis que j'ai le brassard, j'ai acquis une certaine dimension. Cette confiance que l'on m'a accordée me donne un plus grand rayonnement. Et comme je suis en très bonne forme physique et que tout le monde bouge dans l'équipe, ça baigne". Oui ça baigne sauf que le Brest Armorique connaîtra le chaos  à a fin de la saison avec une relégation administrative puis la dissolution du club. Maurice BOUQUET qui en 1990 avait signé un contrat allant jusqu'en 2000, va partir alors pour une autre destination et on verra ça dans le prochain sujet avec un but encore plus impressionnant que les deux vidéos de ce sujet  !! Si si c'est possible.

L'interview de Maurice BOUQUET

C'est une journée évènement sur Old School Panini à l'occasion des 50 ans de Maurice BOUQUET et pour marquer cet évènement, voici une interview exclusive du capitaine emblématique de Brest Armorique. L'ancien n°14 a répondu, avec passion, aux questions des administrateurs de la page facebook Ici c'est Brest !!! By Stade Brestois 29. L'entrevue est classé en cinq grand thèmes et bien entendu, nous remercions chaleureusement, Maurice, pour cet entretien passionnant et émouvant.

A propos de votre carrière de joueur

Vous avez arrêté de jouer au haut-niveau à la fin de la saison 1995, il y a bientôt 18 ans. Quel jugement portez-vous aujourd'hui sur votre carrière de joueur ?
Avec le recul, il est toujours facile de se dire tu aurais pu, tu aurais dû, mais à l’époque où j’ai commencé j’aurai signé avec les deux mains pour réaliser ce que j’ai vécu. Peut-être un seul regret celui d’avoir été gentil toute ma carrière et de ne jamais avoir pensé à moi, mais là encore je ne serai pas resté moi-même et je considère que chez moi c’était une force.

Quels sont les moments les plus forts de votre carrière ?
En premier lieu ma première titularisation en ligue 1 contre Lens, je me souviens du parallèle que les journaux avaient fait : c’était la 500ème d’Alain Giresse et moi la 1ere. C'était un grand honneur cette comparaison. En second lieu la première fois où j’ai porté le brassard, là je me suis dit que j’étais reconnu et qu’on me faisait un grand signe de confiance. En 3ème lieu ma première sélection en équipe de France Olympique, peu de joueurs à cette époque étaient reconnu au niveau des équipes de France. Et pour terminer en 4ème lieu ma signature à l’ASSE, un très grand moment.je pourrais en citer de nombreux autres : toute ma carrière a été un grand moment.

Vous avez côtoyé de nombreux joueurs de talent. Lesquels vous ont le plus marqué ?
De très nombreux joueurs avaient un talent fou, mais je retiendrais grâce à des critères propres à ma culture Slavo Muslin, Gérard Bernadet (Pour leurs conseils, parrainages et valeurs). Après bien entendu des joueurs comme Paul Le Guen, David Ginola, Bernard Lama, Vincent Guérin, Roberto Cabanas, Gérald Passi, Lubomir Moravcik, Joseph Antoine Bell, etc… Je pourrais tellement en ajouter, je m’excuse pour ceux que je ne cite pas car ce serait vraiment trop long.

Avec quel(s) entraîneurs) avez-vous préféré travailler ?
Sans aucun doute René Exbrayat à Martigues, un vrai passionné, une envie folle de partager avec lui. Je n’oublierais surtout pas de citer Mr Robert Dewilder le premier à m’avoir fait confiance, et sans doute Slavo Muslin car il existait entre nous une très grande complicité.

Concernant votre période brestoise

Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Les barrages pour la remontée en ligue 1, une osmose avec le public pour chaque rencontre. Des frissons assurés à chaque fin de match et qui plus est une période où j’ai souvent marqué. Une très grande fierté d’avoir été le capitaine de cette équipe. Il existait une très grande complicité avec ce public merveilleux, qui nous a porté jusqu’à la ligue 1 : la montée sur le podium devant l’hôtel de ville et tout ce peuple brestois qui nous acclamait, c'est vraiment un souvenir ineffaçable.

Et les pires ?
La liquidation du club et le départ de tous les cadres mais ce fut une obligation.

Le Brest Armorique produisait un jeu spectaculaire sous l'ère Muslin et notamment lors de la dernière saison en D1 (avant la mise à mort du club). Pouvez-vous nous parler un petit peu du travail effectué par Slavo ?
Tout d’abord nous l’avions pour la plupart connu comme joueur d’où notre confiance envers lui. Ensuite il avait su s’entourer de personnes compétentes et pour finir il connaissait très bien ses leaders d’équipes. Il entretenait une complicité importante avec eux il savait que c’était un relais important et indispensable pour lui sur le terrain. Nous travaillions énormément à l’entraînement et physiquement nous étions en très grande forme ce qui nous permettait de réaliser des performances de grande qualité et d’avoir une constance dans les résultats.

Avez-vous gardé des contacts avec des joueurs, entraîneurs ou dirigeants du Brest Armorique ?
Peu, à mon goût trop peu, quand on a passé autant de temps dans un club il me semble que l’on oublie trop facilement l’investissement qui a été donné même si nous étions salariés.

Evolution du football, valeurs...

Vous étiez adoré du public brestois dont vous incarniez parfaitement les valeurs : l'abnégation, le courage, le respect du public, l'amour du maillot... Et aujourd'hui vous êtes directeur sportif d'un club (Blois) dont la politique est fortement axée sur la formation. Ce qui nous pousse à vous poser les deux questions suivantes :

Est-il encore possible d'inculquer les valeurs qui étaient les vôtres aux jeunes générations?
Pour inculquer des valeurs il faut être légitime, exemplaire et reconnu c’est le premier point. Le 2ème il faut les inculquer dès les catégories de jeunes. Aujourd’hui on s’adapte trop à leurs mentalités pourquoi ne pourrions-nous pas revenir en arrière (Ce qui était bon avant, l'est toujours aujourd’hui) et leur transmettre notre savoir, nous avons grandi ainsi. Il faut absolument faire cet effort et revenir à notre propre vécu.

Si on vous le proposait, accepteriez-vous des responsabilités au sein du centre de formation du Stade Brestois ?
Quelle belle question, dois-je vraiment y répondre !!!!
Bien sûr que oui, mais aujourd’hui je ne me fais pas d’illusion, après avoir eu mon diplôme de formateur j’ai fait acte de candidature en envoyant mon cv, je n’ai jamais eu de réponse, je trouve cela ennuyeux !!!!! Car je pensais vraiment avoir laissé un souvenir intéressant et que mon parcours dans le football amateur me permettrait de pouvoir prétendre à ce poste. Il est certain que si la proposition venait un jour la réponse serait positive et enthousiaste surtout.
Mais c’est le foot « business et relationnel », la compétence passe après.

Votre avis sur le mercato d'hiver ? Cela ne change-t-il pas trop la donne ?
Il faut revenir aux anciennes méthodes si l’on veut vraiment retrouver des valeurs et une identité club. Arrêter de faire signer des joueurs professionnels sans qu’il soit fait un nombre de matchs en ligue 1. La charte du football est laissée de côté pourtant cela a été une vrai révolution du monde professionnel.

A propos de l'actualité du Stade Brestois 29

Le Stade Brestois joue le maintien chaque saison depuis son retour en L1. D'après toi, que manque-t-il à Brest pour pouvoir franchir un palier supplémentaire (à l'instar de Lorient, par exemple) ?
Porter un jugement en étant si éloigné de Brest est difficile, mais moi ce que je ressens c’est qu’il n’existe pas de vrai projet club. Quels sont les jeunes formés au club qui ont la possibilité de prétendre à la Ligue 1 en ayant 33 contrats professionnels ? Notre génération a été dorée grâce à la formation, j’ai participé à l’encadrement des jeunes joueurs qui avaient gagné la Coupe Gambardella. On peut penser ce que l’on veut de M. Fouillen mais c’était un Monsieur cet homme-là. Il a été à l’origine de beaucoup de joueurs. Le club pourra poursuivre son chemin grâce à un centre de formation reconnu et surtout d’identité Bretonne. Il ne faut pas oublier que la Bretagne est une terre de Football.
Croyez-vous encore au maintien sachant que Brest a un des pires calendriers de fin de saison, et n’a pas encore joué Lille Paris Marseille et Montpellier.
Je suis inquiet, même très inquiet mais je crois en cette équipe même si on me dit qu’elle a peu de valeur, la valeur c’est dans les tripes qu’on l’a trouve, il faut se donner à fond, avoir un soutien sans faille de ce public qui mérite que l’on se batte pour sauver Brest et surtout être solidaire dans la défaite comme dans la victoire. Au club il ne doit y avoir qu’un discours supporters, dirigeants, éducateurs et joueurs tous soudés. Dans tous les cas je suis le supporter N°1 et je le resterai encore longtemps, je suis chaque rencontre de près.

A propose de votre fonction actuelle

Vous avez entraîné plusieurs clubs en CFA2 et êtes à présent directeur sportif de Blois, un club axé sur la formation et qui a « sorti » des joueurs comme Kuami Agboh (ex-AJA), Ahmed Kantari (Brest), les frères Aly (Valence) et Issa Cissokho (Nantes), ou plus récemment Corentin Jean (Troyes).

Quelle fonction préférez-vous ?

Directeur de Centre de Formation avec une équipe à entraîner.

Quelles fonctions préféreriez-vous dans un club professionnel :
  • entraîneur
  • directeur sportif
  • responsable du centre de formation.
Merci encore à Maurice BOUQUET pour cet interview et la journée spéciale n'est pas terminée avec 3 surprises encore à venir et c'est assez époustouflant. 

Maurice BOUQUET

Pour les 50 ans de Maurice BOUQUET,  Old School Panini consacre une journée entière au capitaine emblématique du Stade Brestois. En collaboration avec le groupe de supporters Ici C'est Brest !!! By Stade Brestois 29 et en attendant l'interview exclusive de Maurice BOUQUET pour cette occasion voici sa bio en vignette Panini. Un sujet de mon ami Johann a qui ont doit la rubrique Drago VABEC sur OSP et ne manquez pas à la fin du sujet le montage vidéo qui l'a fait sur "Momo" BOUQUET.  Né à Chadrac (Haute-Loire) le 25 mars 1963, le jeune Maurice Bouquet s'enflamme pour les Verts et leurs fantastiques épopées européennes. Mais le joueur qui le fait le plus rêver ne joue pas à Saint-Etienne : l'idole de Maurice est néerlandaise et porte le n°14...Quelques années plus tard, Maurice joue pour le CO du Puy et débute en division 3 à l'âge de 16 ans. Devenu employé de Banque dans le Morbihan, il continue à jouer au football en troisième division pour le Véloce Vannes. Son talent ne passe pas inaperçu et, en 1985, c'est François Yvinec en personne qui vient le chercher à Vannes : la discussion se fait autour d'une pizza, et le président du Brest Armorique, sans l'aide d'Enrico Macias, parvient à convaincre le prometteur milieu de terrain, pourtant mis en garde pas son entourage contre les dangers du monde professionnel (« c'est la galère, c'est pourri, tu n'es pas fait pour ça »).

Maurice Bouquet n'aura pas à regretter son choix : non seulement il est agréablement surpris par la chaleureuse ambiance qui règne dans le vestiaire brestois, mais il peut apprendre son nouveau métier aux côtés de joueurs expérimentés et talentueux tels que les deux Yougoslaves Slavo Muslin et Vladimir Petrovic. Saison après saison et en ayant jouer à différents postes du milieu (n°10, n°8 et n°6), le joueur s'affirme et son influence sur le terrain et dans le vestiaire est de plus en plus importante. Au cours de ces années, il côtoiera de nombreux joueurs qui, comme lui, vont rentrer dans la légende du club : des jeunes qui apprennent le métier à Brest (Guérin, Le Guen, Colleter...), des stars sud-américaines (Julio Cesar, Jose-Luis Brown puis Roberto Cabanas), des joueurs cherchant à se relancer et qui vont « flamber » à Brest (Bernard Lama, David Ginola). Mais parmi eux, peu auront une relation aussi privilégiée avec le public que celui que tout le monde surnomme « Momo »Maurice Bouquet est l'archétype de ce que les anglais appellent un milieu box-to-box : un joueur capable de défendre dans sa surface mais aussi d'avoir un rôle déterminant dans les phases offensives. Un joueur capable de tacler, de harceler l'adversaire, mais aussi de faire la dernière passe voire de marquer lui-même (Maurice marquait peu, mais ses buts étaient souvent spectaculaires). Son activité incessante donne l'impression qu'il est partout sur le terrain : volume de jeu impressionnant, générosité exceptionnelle, combativité jamais prise en défaut, des qualités qui, combinées à son sens du jeu, en font l'un des chouchous du public de Francis Le Blé. 

Un public qui voit en lui l'incarnation des valeurs brestoises. Son rayonnement s'intensifie encore lorsqu'il voit le brassard de capitaine lui être confié et, en 1990, le club lui offre un contrat courant jusqu'à l'an 2000 ! (prolongement de son contrat de joueur jusqu'en 96 puis un contrat de cadre technique de 4 années supplémentaires ). Mais arrive la fatidique saison 1990/91... Peut-être sa meilleure dans le club finistérien : le joueur semble avoir atteint sa plénitude et participe activement au jeu flamboyant prôné par l'entraîneur Slavo Muslin tout en assumant mieux que jamais son rôle de leader. L'équipe termine à une honorable 11ème place après un exercice digne des montagnes russes (une première partie durant laquelle Brest joue les 1ers rôles puis une dégringolade au fond du classement suivie d'une belle série lui permettant d'espérer une place européenne, avant de finalement rentrer dans le rang). Mais coup de tonnerre ! Le club est relégué administrativement et doit repartir en D2. Maurice Bouquet respecte son contrat et espère aider le club à remonter immédiatement. Mais c'est sans compter l'acharnement de la Ligue et son président Noël Le Graet qui enfonce le Brest Armorique, mis en liquidation judiciaire et exclu du championnat de D2. Les nombreux talents de l'équipe s'éparpillent alors aux quatre coins de la France, alors même que leur valeur marchande aurait pu contribuer à la survie du club.

Le talent du n°14 (numéro qu'il porte depuis sa 1ère sélection en équipe de France Olympique, en juin 1987, en référence à qui vous savez) est reconnu depuis des années et il est évidemment sollicité par plusieurs club de D1. Mais Momo n'a aucune hésitation : malgré des propositions plus intéressantes financièrement, il opte pour Saint-Etienne et réalise ainsi son rêve de gosse. Apprécié par l'entraîneur Christian Sarramagna et par le public stéphanois, il s'intègre bien au milieu de terrain des Verts. Mais l'année suivante il est écarté par le nouvel entraîneur Jacques Santini pour des raisons expliquées par Benjamin Danet dans son ouvrage « Ils ont tué les Verts » (ed. Solar, 1997) : « Aux premières heures du mois de septembre, André Laurent s'est proposé de faire signer à Bouquet un contrat de longue durée pour qu'il puisse s'occuper du centre de formation à l'issue de sa carrière. Parue dans Le Progrès, l'information avait modifié l'attitude de Santini. Il ne lui adressait quasiment plus la parole. Oublié pour le dépacement au Havre, remplaçant lors du derby contre l'Olympique Lyonnais, Bouquet semble condamné. Pire, ses rapports avec Jacques Santini se dégradent à nouveau lorsque ce dernier apprend avant tout le monde qu'il vient de présenter Charly Chaker à André Laurent. »

Maurice, contraint de quitter Sainté, rejoint Christian Sarramagna à Martigues, promu en D1. Et après deux ans de bons et loyaux services il revient dans sa région natale pour devenir entraîneur-joueur au Puy, malgré une proposition des Girondins de Bordeaux. Après 3 saisons, il arrête de jouer et se concentre sur sa fonction d'entraîneur de l'USF Le Puy (qu'il fait monter en CFA2) jusqu'en 2002. S'en suivront deux nouvelles expériences d'entraîneur à l'Eveil Mendois, puis à Montélimar, toujours en CFA2. Il est actuellement directeur sportif de Blois, un club connu pour sa politique de formation. Dans le prochain sujet une interview exclusive de Maurice BOUQUET pour Old School Panini et disponible nulle part ailleurs. En attendant voici comme promis la compil de Johann : "Momo BOUQUET n°14 et capitaine". A travers ses 4 minutes et quelques on comprend toute la notion du milieu box-to-box.

MEXICO 1978

Bien entendu vous connaissez tous la vignette ci-contre de Leonardo CUELLAR. Elle est présente sur tous les forums de foot dignes de ce nom. Mais le joueur, qui est il ? Personne n'en parle trop, on se contente de mettre sa vignette et de faire des jeux de mots vaseux (du style Harold et Cuellar s'évadent de Guantanamo). Sur Old School Panini on va rectifier cela et tracer une bio de ce milieu de terrain mexicain des années 70-80. Tout d'abord son surnom "El Léon de la Metro" Le Lion de la Métro, il s'agit du fameux lion de la Métro Goldwin  Mayer pas besoin de faire un dessin pour connaitre l'origine, la ressemblance capillo-crinière est trop flagrante ! Ce natif de Mexico débuta au Club Universidad Nacional, plus communément appelé La Universidad (L'Université), La UNAM, ou Los Pumas (Les Pumas). Brillant milieu de terrain il débutera avec les professionnels à 18 ans en division 1 mexicaine. Il remporte la coupe nationale en 1975 (premier trophée national du club) et surtout le championnat en 1977 (donc aussi le premier pour le club). CUELLAR est un pion essentiel de l'équipe mais la star de l'équipe est l'avant centre Hugo SANCHEZ. Ces deux là seront l'objet de l'attention de moult recruteurs. Il restera 7 saison chez les pumas avant de répondre aux sirène de la très riche North American Soccer League. Pour promouvoir le soccer aux États Unis les promoteurs font appels à des grands stars européennes ou sud américaines en fin de carrière (Pelé, Beckenbauer,Cruyff ou encore Georges Best) mais surtout aux internationaux de la CONCACAF pour séduire le public hispanophone. Donc Léonardo CUELLAR se retrouve logiquement aux San Diego SOCKERS (Ville où la communauté des latinos est très forte). CUELLAR ne fait pas le chemin seul, en 1979 il débarque à San Diego en compagnie de son coéquipier en sélection et chez les Pumas, le grand Hugo SANCHEZ, futur vedette du Réal de Madrid et 5 fois pichichi (meilleur buteur du championnat espagnol).
Les 2 joueurs sont des piliers de la sélection mexicaine mais celle-ci ne brille pas sur la scène internationale comme elle le fait aujourd'hui, en étant présent à chaque coupe du monde et passant les pahses de poules systématiquement. CUELLAR fréquente la sélection de 1973 à 82 mais il ne participera qu'à une seule coupe du monde (en 1974 et 1982 le Mexique ne parvient pas à se qualifier) celle de 1978 mais le Mexique perdra ses 3 matchs secs avant de reprendre l'avion du retour. A San Diego, Leonardo CUELLAR est le patron du milieu de terrain, s'il marque peu  (9 buts en 58 matchs lors de ses 3 saisons chez les Sockers) il délivre énormément de passes décisives, 25 passes décisives durant ces 58 matchs. Autre particularité de l'époque et de la North American Soccer League, L'équipe des San Diego Sockers joue sur 2 tableaux, le championnat classique + le championnat de foot en salle. CUELLAR joue donc aussi au foot en salle en professionnel et remporte ce championnat en 1980. Ce titre Indoor sera le seul qui remportera de l'autre côté du Rio Grande. Après 3 bonnes saisons, CUELLAR quitte San Diego mais pas la Californie et signe chez les San José Eartquakes (qui deviendront par la suite les Golden Bay Earthquakes). Là aussi il cumule outdoor et indoor mais l'équipe est beaucoup plus modeste et ne joue pas les premiers rôles. En outdoor CUELLAR jouera 96 matchs, il inscrira le maigre total de 6 buts mais délivrera tout de même 30 passes décisives. En 1984 c'est la fin de la North American Soccer League, il n'y a plus de aucun fond et la ligue est dissoute. CUELLAR raccroche alors les crampons.
Mais cette équipe ne se résume pas à ces deux joueurs, voici l'équipe du Mexique 1978 sous différents angles d'éditeurs d'autocollants.
Tout d'abord par l'éditeur italien à l'honneur sur ce site, Panini :


Francisco CASTREJON

Manuel NAJERA

Carlos GOMEZ

Eduardo RAMOS

Javier GUZMAN 

Arturo Vasquez AYALA

Antonio DE LA TORRE

Javier CARDENAS

Rafael CHAVEZ

Jose Luis REAL

Alfredo JIMENEZ

Victor RANGEL 

Leonardo CUELLAR

Hugo SANCHEZ

Cristobal ORTEGA

Jose Pilar REYER

Et voici sur une planche, l'équipe du Mexique dans l'album F.K.S de la coupe du monde 78 (cliquer sur l'image pour une meilleure résolution)
1La planche qui suit ne provient pas d'un album de vignettes autocollantes mais d'un almanach allemand : Fußball Weltmeisterschaft 1978 et là aussi je vous conseille de cliquer sur l'image pour une meilleure résolution.
Enfin comment parler de cette équipe du Mexique 1978 sans parler de son équipementier : Levi's. Et oui c'est bien la célèbre marque de jeans qui équipait le Mexique pour la coupe du monde en Argentine. Sur la planche ci-dessus on voit le logo sur les vestes car contrairement aux albums Panini et FKS réalisés avant la coupe du monde, l'almanach est lui sorti après le mondial argentin et donc avec le bon jeu de maillots. Période dorée du football on les équipementiers étaient légions et se faisait une réelle concurrence avec des jeux de maillots originaux (Admiral, Enerre, Coq Sportif, Umbro, Hummel....) et donc même Levi's. Un maillot qui fût même plagié lors de la dernière coupe du monde, la preuve en image avec le maillot extérieur :
Alors ça vous dit rien ? Pourtant ça ressemble énormément à celui du Portugal 2010
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