Le mois de juin a été très anglophone sur OSP avec une multitude de sujets de la catégorie UK Football Team mais surtout la présentation rapide des entraineurs Outre-Manche du temps où ils étaient encore joueurs. Avant de revoir ces coachs britanniques, deux sujets sur les Simpson et le dopage en Italie, puis pour conclure un sujet sur un des plus sérieux outsiders de la prochaine coupe du monde.
Steve JAMES aurait du apparaître dans les Simpson ?
Sur Twitter
hier soir j'ai balancé cette vignette de Steve JAMES ancien grand
défenseur central de Manchester United. JAMES évolua du côté de Old
Trafford entre 1966 et 1976. Vous vous doutez bien que les réactions ont
été nombreuses avec un Trifon
aussi fantastique et son râtelier à flingue qui lui sert de mâchoire.
La réponse qui m'a le plus fait marrer surtout car elle était quasi
immédiate est celle d'un certain Space Cowboy qui s'est contenté juste
de m'envoyer une image des Simpson. Il s'agit d'un épisode de la saison
4, qui s'intitule : "grève à la centrale". Dans cet épisode le Dr
Wolfe montre à Ralph Wiggum un bouquin sur les ravages des dents non
brossées. Le livre s'appelle tout simplement :"The big book of British smiles"
et franchement notre Steve JAMES y a largement sa place, sans même le
besoin de forcer la caricature comme l'a fait Matt Groening :
Les effets du dopage dans le Calcio illustrés en Panini
Alors comme il est difficile de s'expliquer sur Twitter et Facebook
voici un petit sujet en complément de cette vignette de ZIZOU, posté en
début de semaine à l'occasion de son anniversaire sur les deux réseaux
sociaux. Sur cette vignette de 1993 avec les Girondins de Bordeaux, on
voit bien une capillarité touffue chez le meneur de jeu français et je
m'étais permis un petit commentaire du genre : ça c'était avant son passage en Italie.
Et voilà comment je m'attirais les foudres de certains comme quoi mes
insinuations étaient une nouvelle accusation sans preuves contre le
football italien. Alors, avant de faire une démonstration pour nos amis
italiens avec ce qu'ils affectionnent : les images Panini, je tiens à
rappeler les propos du docteur Jean-Marcel FERRET, ancien médecin de
l'équipe de France de 1993 à 2004. Si le Doc dit bien que les joueurs
étaient propres lors de la coupe du monde 98, il reconnait aussi que
ceux qui sont partis jouer en Italie au milieu des années 90 (voir la
rubrique d'OSP : La french connection du calcio dans les 90's), avaient connus des modifications physiologiques et d'ajouter : "Les
footballeurs évoluant en Série A consommaient énormément de produits,
même en perfusion. Il y avait énormément de produits qui étaient
détournés de leur utilité première. C’était souvent des produits qui
étaient utilisés pour des produits secondaires". Et c'est une
évidence outre la créatine interdite en France mais autorisé de l'autre
côté des Alpes, c'est toute une batterie de compléments musculaires que
prenaient les joueurs du Calcio. Celui qui à le mieux illustré cette
métamorphose chez les nouveaux arrivants en Serie A c'est Rolland
Courbis au sujet de Juan-Sébastian VERON : "En arrivant ici (en Italie) il ressemblait à Génghini, maintenant c'est Goldorak !".
Voici la preuve en image pour ZIZOU et VERON de leur transformation
morphologique et surtout capillaire avant et après leur arrivée dans le
Calcio
La perte de cheveux chez Veron ou Zizou n'est pas la plus
impressionnante. Le cas le plus invraisemblable est celui de l'ancien
attaquant argentin de Tenerife Oscar DERTYCIA. Vous savez cet attaquant
chauve qui déployait, avec difficulté, sa grande carcasse et qu'on
surnommait en Espagne : "Monsieur Propre". Pas besoin
d'expliquer pourquoi. Mais sachez que lorsqu'il est arrivé d'Argentine
pour jouer à la Fiorentina il avait une sacrée tignasse sur son crâne
mais il va tout perdre en une seule année, même les sourcils. Pourquoi ?
Parce qu'il a choppé une sale maladie : l'alopécie aiguë. En fait les
symptômes se traduisent par une chute des cheveux extrêmement rapide
soit causé par une chimiothérapie (mais ce n'est pas le cas de notre ami
argentin) soit par le stress et/ou des troubles hormonaux. Donc voici
ce que ça donne sur le joueur lors de son arrivée en Italie et après son
départ :
Alors c'est vrai j'accuse sans preuves et les joueurs n'ont pris
(officiellement) que des produits pour augmenter leurs masses
musculaires mais avouez que tout de même il y a de sacrés effets
secondaires. Mais je n'ai pas envie de me lancer dans une croisade en
ressortant les images des joueurs de Parme avec la finale contre l'OM en
1999, les différents témoignages....Non pour moi les simples vignettes
Panini suffisent pour étayer mes pensées et comme dit Maxwell (le
torréfacteur pas le joueur du PSG) : Pas la peine d'en rajouter. Et allez un dernier pour la route, histoire de :
Before his coaching career : Manuel PELLEGRINI
Manuel Luis Pellegrini Ripamonti is a Chilean
former footballer, he played centre-back. If everybody knows him as he current
manager of English Premier League side Manchester City and also because he has
managed many famous teams mostly in Spain and Argentina (San Lorenzo, River
Plate, Villareal, Real Madrid...) however few people in Europe know he was a
competent footballer. From 1973 to 1986 he made his entire career in the second
best team in the country, Universidad Chile. With this club based in his native
city (Santiago, Chile), Pellegrini played 451 games with the professional team
in Chile first division, scored only one goal and received seven red cards.
Universidad Chile is his club, he played for all the young teams category, then
he played all his professional career with this team and after retiring as a
player, he moved into coaching in his former club ! He was an international
player with 28 caps.
Before his coaching career : Ian HOLLOWAY
Ian Scott Holloway is an English former player who played as a
midfielder. Ian HOLLOWAY began his career at hometown club Bristol
Rovers in 1981 at eighteen. Before that he played for Bristol as an
apprentice. He usually played on the right side of midfield, and made
his name as one of the more promising players in the Third Division (now
League One). After four seasons at Rovers, he was transferred to
Wimbledon in July 1985. His stay at Wimbledon was a short one after
less than one year at the club, he was sold to Brentford, where he also
spent just a little over a year. In January 1987 he joined Torquay
United on loan, playing five times. In August 1987, after two years in
London, Holloway returned at home to Bristol Rovers. Back at Rovers, who
were now playing "home" games at Twerton Park in Bath, and under the
wing of new Rovers manager Gerry Francis, Holloway flourished. In four
seasons, he missed only five games. When Francis was appointed manager
of First Division side QPR in 1991, one of his first signings was
Holloway, in August 1991. Holloway spent five seasons at QPR, playing
more than 150 games for the club, before returning to Bristol Rovers for
the third time in August 1996, this time as player-manager
Before his coaching career : Sam ALLARDYCE
Samuel "Sam" Allardyce is an English football former professional
player. In June 2011 he was appointed as manager of West Ham United. As a
footballer he made over 400 appearances and played for Bolton
Wanderers, Sunderland, Millwall, Tampa Bay Rowdies, Coventry City,
Huddersfield Town, Preston North End, West Bromwich Albion and Limerick.
Allardyce joined Bolton Wanderers as a centre-half in 1973 and is best
remembered as a player for being part of the side which won the Second
Division title in 1977–78 to secure promotion to the First Division.
Allardyce was signed by Ken Knighton to play for Sunderland for whom he
played 25 times during the 1980–81 season. He also played for
Huddersfield Town, Coventry City, Millwall and Preston North End, whom
he captained to promotion from the Fourth Division in 1986–87. He played
in the United States in the North American Soccer League for the Tampa
Bay Rowdies. The football team shared facilities with the Tampa Bay
Buccaneers. Allardyce applied many practices of American football
(gridiron) towards soccer (with regards to training, player management
and tactics). These innovative ideas helped him progress in football
management.But the real question of his playing career is this one With
stache or whitout ?
Before his coaching career : Malky MACKAY
This summer as I did for
French manager the last years, Old School Panini will show you all
the Premier League's manager before their coaching career. First of
them, the manager of promoted Cardiff City. Malcolm George "Malky"
Mackay is a Scottish former player, who played as a defender. Mackay
began his playing career in Scottish football, with Queen's Park FC
of Glasgow, before joining Celtic in the summer of 1993. He made 46
appearances in 5 years with the Glasgow club, and in September 1998
moved to England, joining Norwich City for a fee of £350,000 after a
one-game loan spell. At the end of the 2001–02 season Norwich fans
voted Mackay in second place behind Gary Holt in the voting for
Norwich City player of the year. In the 2003–04 season, his sixth
at Norwich, the club was promoted to the Premier League, however he
was released by Norwich at the end of the season. He was named in the
Football League First Division Team of the Year in the 2003–04 in
which they got promoted.
Arguably Mackay's most famous moment at
Norwich was during a local derby against Ipswich Town, in which he
scored two goals. Mackay signed for West Ham United, before getting a
chance to play in the Premier League. He played 18 league games for
the Hammers, although none after March, as West Ham reached the
play-offs, beating Preston North End in the final to reach the
Premier League. Mackay was released before playing a top flight game.
Mackay was picked up on a free transfer by Watford. Mackay was
involved in some fantastic defensive displays as well as scoring some
vital goals. At the end of the 2005–06 season Mackay achieved the
feat of being promoted to the Premier League for the third successive
season, as Watford defeated Leeds United 3–0 in the play-off final.
In the 2007–08 season Mackay's only first team appearance came
during an FA Cup match against Wolves in January 2008. He took over
as caretaker manager at Watford on 4 November 2008 following the
departure of Aidy Boothroyd. During his sixth and final season at
Norwich, at the age of 32, Mackay became the oldest man to make his
debut for Scotland in 32 years. In total, Mackay won five caps for
Scotland.
Before his coaching career : Mauricio POCHETTINO
Mauricio Roberto POCHETTINO Trossero is an Argentine former professional
footballer who played as a central defender. An Argentine international
for four years between 1999 and 2002, Pochettino represented the
country at the 2002 World Cup and the 1999 Copa América. He spent 17
years as a professional player, 10 of which were in La Liga with
Espanyol. He also played in France for two clubs, Paris Saint-Germain
and Bordeaux, having started his career with Newell's Old Boys.
Pochettino started his professional career with Newell's Old Boys in the
begining of the 90's. Newell's was a crack team managed by "crazy" Marcelo
BIELSA. POCHETTINO won two argentine leagues in 1991 & 1992. He was
a great hope for argentine football and his association in centre back
with Fernando GAMBOA was marvelous. Both have a good reading of the game
despite their yougness. Then he moving to RCD Espanyol in Spain in
1994–95 as the Catalans had just returned to La Liga.
He was an undisputed starter in his six and-a-half seasons stay, helping
the club to the 2000 Copa del Rey. It was at this time than he became
an argentine international starter. In January 2001, Pochettino moved to
Paris Saint-Germain. He was also a regular starter during his stay, but
the club knew many difficulties at this time and by the way his results
are mixed. After two seasons he moved for 2003–04 to fellow Ligue 1
outfit FC Girondins de Bordeaux but it was not a great memory for him
and the team. However, he returned to Espanyol midway through his first
year for two and a half more seasons, still being regularly used except
for his last one, and wrapping up his career at the age of 34 with
another domestic cup. In his two combined spells at Espanyol, he
appeared in nearly 300 official games for the club
Before his coaching career : Paul LAMBERT
Paul Lambert is a Scottish professional
football player. Lambert played midfielder and won numerous honours as a
player, winning the Scottish Cup with St. Mirren as a 17-year-old, the UEFA
Champions League with Borussia Dortmund, all the Scottish domestic honours with
Celtic and 40 caps for Scotland. Lambert was born in Glasgow, but moved to
Linwood, Renfrewshire when he was a child. He played for Linwood Rangers Boys'
Club before entering the professional game with St. Mirren in 1985. With St
Mirren the 17-year old Lambert won his first senior winner's medal courtesy of
the 1987 Scottish Cup Final. Saints beat favourites and that season's UEFA Cup
Finalists, Jim McLean's Dundee United, in what turned out to be the last time
the Scottish Cup was won by a team composed entirely of Scottish players !!
Lambert played with St Mirren for eight years.
In September 1993, Lambert moved to Motherwell.
For the 1994–95 season, Lambert and Motherwell went one place better finishing
league runners-up, the club's highest finish since 1933–34 with Alex McLeish as
new manager. The club also had qualified for a place in UEFA Cup. After
eliminating Faroese opponents, HB Tórshavn, Motherwell were drawn against
Borussia Dortmund, managed by Ottmar Hitzfeld. Drawn away in the first leg,
Motherwell lost to a solitary goal by Andreas Möller in the 58th minute. In the
second leg, Motherwell were still in the contest, until Karl-Heinz Riedle
scored twice in 10 second half minutes. However the next season Lambert was
signed by a manager and club he had played against for Motherwell in the UEFA
Cup, Ottmar Hitzfeld of German Bundesliga side Borussia Dortmund. Hitzfeld
deployed Lambert as the team's defensive midfielder. In the 1997 UEFA Champions
League Final against Juventus, he played in midfield to quell the influence of
Juve's French playmaker Zinedine Zidane. Lambert's cross also set up Karl-Heinz
Riedle's opening goal. Dortmund won 3–1. Lambert's contribution has since been
suggested as a man of the match performance.
He became the first Scottish player to win the
European Cup with a non-UK team. Lambert's performance in the semi-final
elimination of Manchester United was praised in the autobiography of Roy Keane.
And by the way it was when he was at Dortmund and in the 1998 FIFA World Cup
qualification campaign that Lambert started to appear as a regular scottish
international player. Everybody remebers his impressive performance when He
played in the 1998 FIFA World Cup, as the Scots lost 2–1 to Brazil at the Stade
de France in the tournament's opening match. In November 1997, after just over
a year playing in the Bundesliga he moved to The Celtic. During his time with
Celtic, he won four Scottish Premier League titles, two Scottish Cups, two
Scottish League Cups and was Scottish Football Writer's Player of the Year in
2002. Lambert captained the side that reached the 2003 UEFA Cup Final in
Seville. Lambert's team were drawing 2–2 after 90 minutes but lost 3–2 after
extra time to Jose Mourinho's F.C. Porto. On 15 November 2009 he was inducted
into the Scottish Football Hall of Fame
Paul LAMBERT est un footballeur
écossais qui jouait au milieu de terrain. Au cours de sa carrière il a gagné de
nombreux trophées ainsi que de nombreuses distinctions individuelles. De la
coupe d'Ecosse à l'âge de 17 ans avec St-Mirren à la Ligue des Champions avec
le Borussia Dortmund en passant par de nombreux trophée nationaux avec le
Celtic, cet international aux 40 sélections a connu une riche carrière. Si
Lambert est né à Glasgow, ces parents déménagent quand il est gamin à une
cinquantaine de bornes de sa ville natale. C'est dans ce bled de Linwood qu'il
apprend ses gammes et ce très rapidement car il est engagé par St-Mirren alors
qu'il n'a que 15 piges. A 17 ans il remporte son premier trophée professionnel,
lorsque pour l'édition 1987 de la Scottish Cup, St-Mirren crée la sensation en battant l'archi favori et récent
finaliste de la coupe de l'UEFA, Dundee. Ce fût la dernière fois de l'histoire
qu'une équipe remporta la coupe d'Ecosse en alignant 11 écossais sur le
terrain. Lambert évoluera 8 saisons avec son club de St-Mirren avant d'aller
voir ailleurs à Motherwell plus habitué à jouer la coupe d'Europe.
En 1994-95, Lambert et Motherwell
terminent deuxième du championnat, la meilleure performance du club depuis la
saison 1933-34. Le club est alors entrainé par un tout jeune entraineur, Alex
MCLeish et comme de bien entendu, dispute la coupe de l'UEFA la saison suivante.
Après avoir passé deux tours, Motherwell affronte le Borussia de Dortmund en
1/8ème de finale. La confrontation est âpre et Motherwell ne cède qu'au match
retour sur un doublé de redoutable Karl-Heinz RIEDDLE. Mais la prestation de
LAMBERT ne passe pas inaperçu et l'été suivant, il débarque en Bundesliga, sur
la volonté d'Ottmar Hitzfeld, le manager du Borussia qui voulait à tout prix
l'avoir dans son équipe après cette confrontation épique en UEFA. Hitzfeld fai
de LAMBERT sa sentinelle du milieu de terrain, place juste devant la défense emmenée
par le ballon d'or Matthias Sammer. Le match de sa vie sera bien entendu la
finale de la ligue des champions 1997 face à la Juventus de Turin. Son rôle
était de museler le meneur de jeu d'en face qui n'était autre que Zinedine
Zidane, outre une victoire 3-1 des allemands qui prouve que Lambert a bien fait
son job, l'écossais s'est permis aussi le luxe ce soir-là d'être impliqué dans
le premier but du match toujours signé Karl-Heinz RIEDDLE. La performance de
LAMBERT ce soir-là est énorme.
Il devient le premier joueur
écossais à remporter la plus prestigieuse des coupes d'Europe avec une équipe
non britannique. Mais sa performance ne demi-finale face à Manchester fût tout
aussi remarquable à tel point que Roy KEANE lui-même fut impressionné par son
adversaire, et le décrit comme l'un des tous meilleurs joueurs contre lequel il
a évolué dans son autobiographie. En toute logique c'est au même moment qu'il
devient un des piliers de l'équipe nationale. Et tout le monde se souvient de
son match de fou face au Brésil lors de l'ouverture de la coupe du monde 1998
où l'Ecosse ne s'inclinera que 2 buts à 1 au Stade de France. A cette époque il
était déjà au Celtic, car il ne restera qu'une année en Allemagne, le temps de
gagner la ligue des champions et de revenir au bercail. Il restera au Celtic
jusqu'en 2005 et remportera 4 championnats, 2 coupes d'Ecosse et deux coups de
la ligue. En 2003 il sera finaliste de la coupe de l'UEFA, il sortira alors que
le score sera de 262 mais ce soir-là le Celtic s'inclinera 3-2 face au Porto
entrainé par José MOURINHO. Paul LAMBERT sera élu joueur de l'année en Ecosse
en 2002 et en 2009 il sera introduit au Hall of Fame du Football écossais,
sorte de Panthéon des vieilles gloires du foot made in Scotland.
Before his coaching career : Steve CLARKE
Stephen "Steve"
Clarke (born 29 August 1963) is a Scottish former footballer. He
played in defense. Clarke started his
professional football career with St. Mirren.Clarke was initially on
a part-time contract with St. Mirren, while he completed an
apprenticeship as an instrument engineer. He was transferred to
Chelsea in February 1987 and immediately settled into the right-back
position. Initially, Steve was an adventurous attacking full-back
and he frequently contributed goals and assists. Over the years
though he became a more solid and defensively-minded stopper whose
great strength was his reading of the game. Towards the end of his
career he often played as a centre-half or in a back three. He stayed
at Chelsea until 1998, making 421 appearances. He was a part of the
Chelsea sides which won the 1997 FA Cup Final, 1998 Football League
Cup Final and 1998 UEFA Cup Winners' Cup Final. The latter game,
against VfB Stuttgart in Stockholm, was Clarke's final appearance for
the club. In 2005 he was voted into Chelsea's centenary XI, occupying
the right-back berth. Steve Clarke is the seventh highest appearance
in Chelsea's history and one of the most reliable and consistent
defenders ever to appear for the club.
La GARRA CHARRUA made in Uruguay
A l'aube de la prochaine coupe du monde, l'Uruguay se présente comme un
sérieux prétendant à la victoire finale. Tout d'abord parce qu'avec
Cavani et Suarez, l'Uruguay possède aujourd'hui sûrement le duo
d'attaquant le plus performant parmi les 32 qualifiés et surtout la
Céleste n'a pas tourner le dos à ses traditions. Petit retour sur sur la
Garra Charrua , cette
marque de fabrique uruguayenne qui incarne la tradition brutale et virile du
jeu chez les joueurs de la Céleste. Car l'Uruguay a forcément un secret pour
que ce si petit pays ait connu autant de succès internationaux. A savoir deux
coupes du monde, mais aussi deux olympiades, ces Jeux Olympiques d’avant la première
coupe du monde (1924 et 1928) correspondait alors à des sacres mondiaux, d'où
la présence des 4 étoiles au-dessus de l'écusson de la fédération uruguayenne
de football. Mais l’Uruguay c’est aussi un pays roi sur son continent avec 15 succès
en Copa America, ce qui en fait le plus titré dans la plus ancienne compétition
internationale de football devant les éternels ennemis et voisins que sont
l'Argentine (14) et le Brésil (8). Alors bien sûr, le football uruguayen n’est
pas fait que de succès et souvent on a décrié ce football violent et agressif. Le
mondial 1986 en fût un des plus beaux exemples, après deux matchs où on avait
vu onze bouchers sur le terrain, la FIFA et Joël Quiniou avait décidé de sévir.
Cet Uruguay-Ecosse, dernier match de poule décisif pour la qualification vers
les huitièmes de finale, restera dans les annales de la coupe du monde avec le carton rouge le
plus rapide de son histoire. On joue depuis moins d’une minute (56 secondes pour
être précis) quand José BATISTA découpe le stratège Gordon STRACHAN, la sanction
est immédiate :
Mais aujourd’hui, le football
uruguayen sait montrer le plus beau visage de sa Garra Charrua et reste sur une très belle coupe du monde et
une prestation encore meilleure lors de la dernière Copa America. Donc à l’heure
où tout le monde parle de Grinta
argentine, terme que je n’aime pas trop car non employé par les argentins eux-mêmes,
peut-être parce que Grinta est un mot
italien, il est intéressant de se
pencher sur la Garra uruguayenne. C'est ainsi que quelques anciens joueurs, passés par la France pour
la plupart, vont donner leurs visions de la Garra
Charrua :
Ildo MANEIRO, Joueur de l'Olympique Lyonnais de 1973 à 1976
Pour lui le symbole de la Garra Charrua était incarné par Obdulio
Varela, le capitaine mythique de la Céleste champion du monde 1950 en battant
le Brésil au Maracana. Maneiro raconte sa vision de l'emblématique capitaine, véritable
force de la nature : « Je me souviens d'une image de cette
finale face au Brésil, où on voit Varela avec le ballon sous la main discuter
avec l'arbitre. Il possédait une vraie stature, c'était un leader, une sorte
d'Artigas du football ». Artigas, le "libertador" fût une figure majeure de l'indépendance uruguayenne.
Et Ildo MMINEIRO continue de parler de la Garra
Charrua avec une vision politique, comme une cause nationale : « Être
situé à l'autre bout du monde, très au sud, ça pèse. D'autant qu'on est coincés
entre deux pays qui sont des puissances économiques et footballistiques. Le
football est pour nous un moyen de se rebeller face à ses monstres ».
Pierino LATTUADA, joueur des Girondins de Bordeaux entre 1972 et 1977
![]() |
L’impressionnant Obdulio Varela à gauche, capitaine de l'Uruguay champion du monde 1950 |
Pierino LATTUADA, joueur des Girondins de Bordeaux entre 1972 et 1977
LATTUADA, ancien capitaine de
Bordeaux fait lui aussi référence aux deux voisins brésiliens et argentins mais
sa vision de la Garra Charrua est à l'image
de son jeu : plus brutale, plus épaisse que celle de Mineiro : « Le
footballeur uruguayen est un joueur de rugby qui joue au football ! Les uruguayens
sont des combattants. Nous n'avons pas la technique d'un Colombien, d'un
Equatorien, voire d'un Chilien, mais c'est toujours dur de jouer contre nous. Il faut nous tuer pour
nous battre. Demandez aux Brésiliens et Argentins ». Pour LATTUADA
les succès uruguayens en sélections et surtout en club résultent de cette
mentalité de guerrier, de combattants : « Quand tu vois les conditions d'entrainements
et le niveau de formation des jeunes, tu te dis que c'est un miracle que le
foot uruguayen ait autant gagné ! A part Nacional, Defensor, et Danubio, les
équipes de première divisions n'ont pas un ballon, ni d'eau chaude dans les
vestiaires ». C'est ce qu'on appelle la méthode spartiate !
Carlos CURBELO, joueur de Nancy de 1972 à 1980 puis de Nice entre 1980 et 1988
Pour l'ancien défenseur de Nancy et de Nice il faut voir dans ses origines modestes peut être toute l'essence du football uruguayen, traduite par la Garra Charrua : « Notre amour-propre est très fort. Quand tu fais ça pour gagner ta vie et que tu vois ta famille qui meurt de faim, tu as envie de tout donner, de mordre dans le ballon et non pas dans le bras (hop un petit tacle à son compatriote Suarez au passage). Ici, le football c'est le moyen de s'en sortir. Si Nacional qui a le plus gros budget du championnat uruguayen se fait bouger par le Tanque, qui a le plus petit budget de la ligue, c'est qu'il y a une raison. Et cette raison, c'est la Garra ! ». Mais la Garra ce n'est pas que de l'agressivité par rapport au ballon ou à l'adversaire, c'est aussi un amour du jeu, un amour de tout donner sur un terrain, Curbelo l'exprime ainsi : « Ici, s'il pleut, le gamin va joueur dans la rue ou dans la boue pieds nus. Et s'il prend un coup, il est dur au mal et il se relève immédiatement ».
Ruben SOSA, joueur de l'inter de Milan de 1992 à 1995
L'ancienne star de l'Inter à une vision simple mais assez concise de la Garra Charrua : « Que tu perdes ou que tu gagnes, tu dois courir et ne jamais faiblir jusqu’à ce que l'arbitre siffle la fin du match ». Puis d'étayer un peu plus, ce Fighting Spirit d'Amérique du Sud : « Cela signifie aussi tacler fort et jouer le ballon avec beaucoup d'envie. C’est ce que nous ont transmis nos pères : Tu ne dois pas sauter quand tu vois l'adversaire arriver. Tu dois aller au contact et ne jamais baisser les bras. Cela fait partie de notre tradition ».
Chez les uruguayens il y a des artistes du ballon rond depuis toujours,
Enzo Francescoli a été l'un des plus grands joueurs à foulé les pelouses
de division 1, plus récemment les Recoba ou Forlan étaient aux aussi
des joueurs d'exceptions mais que dire aujourd'hui du duo Edison
Cavani-Luis Suarez ? Mais tous aussi brillants qu'étaient ou que sont
ces joueurs, ils ont aussi la Garra Charrua en eux. Pour preuve ce
dernier témoignage d'Aldo MINEIRO brillant meneur de jeu de l'OL, qui
avait la réputation d'être un formidable manieur de ballon « J'ai
toujours eu la réputation d'un bon joueur de football mais qui savait
aussi donner des coups. Mettre, le pied, ça fait partie de notre
panoplie de footballeur ». En tout cas avant de voir la
prochaine coupe des confédérations, l’Uruguay de par sa tradition se
place comme un sérieux outsider au prochain mondial brésilien.
Demi-finaliste du dernier mondial, vainqueur de la dernière Copa
America, l’Uruguay va comme toujours présenter onze guerriers sur le
terrain et quand en plus on sait que devant il y a le duo Edison
CAVANI-Luis SUAREZ, tout est fait pour prendre au sérieux cette
formation de la Céleste. Qui plus est, elle sera presque chez elle au
Brésil et la dernière fois qu’une coupe du monde a eu lieu là-bas….
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire