Best of 2013 : Juin

Le mois de juin a été très anglophone sur OSP avec une multitude de sujets de la catégorie UK Football Team mais surtout la présentation rapide des entraineurs Outre-Manche du temps où ils étaient encore joueurs. Avant de revoir ces coachs britanniques, deux sujets sur les Simpson et le dopage en Italie, puis pour conclure un sujet sur un des plus sérieux outsiders de la prochaine coupe du monde.

Steve JAMES aurait du apparaître dans les Simpson ?

Sur Twitter hier soir j'ai balancé cette vignette de Steve JAMES ancien grand défenseur central de Manchester United. JAMES évolua du côté de Old Trafford entre 1966 et 1976. Vous vous doutez bien que les réactions ont été nombreuses avec un Trifon aussi fantastique et son râtelier à flingue qui lui sert de mâchoire. La réponse qui m'a le plus fait marrer surtout car elle était quasi immédiate est celle d'un certain Space Cowboy qui s'est contenté juste de m'envoyer une image des Simpson. Il s'agit d'un épisode de la saison 4, qui s'intitule : "grève à la centrale". Dans cet épisode le Dr Wolfe montre à Ralph Wiggum un bouquin sur les ravages des dents non brossées. Le livre s'appelle tout simplement :"The big book of British smiles" et franchement notre Steve JAMES y a largement sa place, sans même le besoin de forcer la caricature comme l'a fait Matt Groening :

Les effets du dopage dans le Calcio illustrés en Panini

Alors comme il est difficile de s'expliquer sur Twitter et Facebook voici un petit sujet en complément de cette vignette de ZIZOU, posté en début de semaine à l'occasion de son anniversaire sur les deux réseaux sociaux. Sur cette vignette de 1993 avec les Girondins de Bordeaux, on voit bien une capillarité touffue chez le meneur de jeu français et je m'étais permis un petit commentaire du genre : ça c'était avant son passage en Italie. Et voilà comment je m'attirais les foudres de certains comme quoi mes insinuations étaient une nouvelle accusation sans preuves contre le football italien. Alors, avant de faire une démonstration pour nos amis italiens avec ce qu'ils affectionnent : les images Panini, je tiens à rappeler les propos du docteur Jean-Marcel FERRET, ancien médecin de l'équipe de France de 1993 à 2004. Si le Doc dit bien que les joueurs étaient propres lors de la coupe du monde 98, il reconnait aussi que ceux qui sont partis jouer en Italie au milieu des années 90 (voir la rubrique d'OSP : La french connection du calcio dans les 90's), avaient connus des modifications physiologiques et d'ajouter : "Les footballeurs évoluant en Série A consommaient énormément de produits, même en perfusion. Il y avait énormément de produits qui étaient détournés de leur utilité première. C’était souvent des produits qui étaient utilisés pour des produits secondaires". Et c'est une évidence outre la créatine interdite en France mais autorisé de l'autre côté des Alpes, c'est toute une batterie de compléments musculaires que prenaient les joueurs du Calcio. Celui qui à le mieux illustré cette métamorphose chez les nouveaux arrivants en Serie A c'est Rolland Courbis au sujet de Juan-Sébastian VERON : "En arrivant ici (en Italie) il ressemblait à Génghini, maintenant c'est Goldorak !". Voici la preuve en image pour ZIZOU et VERON de leur transformation morphologique et surtout capillaire avant et après leur arrivée dans le Calcio 
La perte de cheveux chez Veron ou Zizou n'est pas la plus impressionnante. Le cas le plus invraisemblable est celui de l'ancien attaquant argentin de Tenerife Oscar DERTYCIA. Vous savez  cet attaquant chauve qui déployait, avec difficulté, sa grande carcasse et qu'on surnommait en Espagne : "Monsieur Propre". Pas besoin d'expliquer pourquoi. Mais sachez que lorsqu'il est arrivé d'Argentine pour jouer à la Fiorentina il avait une sacrée tignasse sur son crâne mais il va tout perdre en une seule année, même les sourcils. Pourquoi ? Parce qu'il a choppé une sale maladie : l'alopécie aiguë. En fait les symptômes se traduisent par une chute des cheveux extrêmement rapide soit causé par une chimiothérapie (mais ce n'est pas le cas de notre ami argentin) soit par le stress et/ou des troubles hormonaux. Donc voici ce que ça donne sur le joueur lors de son arrivée en Italie et après son départ :
Alors c'est vrai j'accuse sans preuves et les joueurs n'ont pris (officiellement) que des produits pour augmenter leurs masses musculaires mais avouez que tout de même il y a de sacrés effets secondaires. Mais je n'ai pas envie de me lancer dans une croisade en ressortant les images des joueurs de Parme avec la finale contre l'OM en 1999, les différents témoignages....Non pour moi les simples vignettes Panini suffisent pour étayer mes pensées et comme dit Maxwell (le torréfacteur pas le joueur du PSG) : Pas la peine d'en rajouter. Et allez un dernier pour la route, histoire de :

Before his coaching career : Manuel PELLEGRINI

Manuel Luis Pellegrini Ripamonti is a Chilean former footballer, he played centre-back. If everybody knows him as he current manager of English Premier League side Manchester City and also because he has managed many famous teams mostly in Spain and Argentina (San Lorenzo, River Plate, Villareal, Real Madrid...) however few people in Europe know he was a competent footballer. From 1973 to 1986 he made his entire career in the second best team in the country, Universidad Chile. With this club based in his native city (Santiago, Chile), Pellegrini played 451 games with the professional team in Chile first division, scored only one goal and received seven red cards. Universidad Chile is his club, he played for all the young teams category, then he played all his professional career with this team and after retiring as a player, he moved into coaching in his former club ! He was an international player with 28 caps. 

Before his coaching career : Ian HOLLOWAY

Ian Scott Holloway is an English former player who played as a midfielder. Ian HOLLOWAY began his career at hometown club Bristol Rovers in 1981 at eighteen. Before that he played for Bristol as an apprentice. He usually played on the right side of midfield, and made his name as one of the more promising players in the Third Division (now League One). After four seasons at Rovers, he was transferred to Wimbledon in July 1985. His stay at Wimbledon was a short one after less than one year at the club, he was sold to Brentford, where he also spent just a little over a year. In January 1987 he joined Torquay United on loan, playing five times. In August 1987, after two years in London, Holloway returned at home to Bristol Rovers. Back at Rovers, who were now playing "home" games at Twerton Park in Bath, and under the wing of new Rovers manager Gerry Francis, Holloway flourished. In four seasons, he missed only five games. When Francis was appointed manager of First Division side QPR in 1991, one of his first signings was Holloway, in August 1991. Holloway spent five seasons at QPR, playing more than 150 games for the club, before returning to Bristol Rovers for the third time in August 1996, this time as player-manager

Before his coaching career : Sam ALLARDYCE

Samuel "Sam" Allardyce is an English football former professional player. In June 2011 he was appointed as manager of West Ham United. As a footballer he made over 400 appearances and played for Bolton Wanderers, Sunderland, Millwall, Tampa Bay Rowdies, Coventry City, Huddersfield Town, Preston North End, West Bromwich Albion and Limerick. Allardyce joined Bolton Wanderers as a centre-half in 1973 and is best remembered as a player for being part of the side which won the Second Division title in 1977–78 to secure promotion to the First Division. Allardyce was signed by Ken Knighton to play for Sunderland for whom he played 25 times during the 1980–81 season. He also played for Huddersfield Town, Coventry City, Millwall and Preston North End, whom he captained to promotion from the Fourth Division in 1986–87. He played in the United States in the North American Soccer League for the Tampa Bay Rowdies. The football team shared facilities with the Tampa Bay Buccaneers. Allardyce applied many practices of American football (gridiron) towards soccer (with regards to training, player management and tactics). These innovative ideas helped him progress in football management.But the real question of his playing career is this one With stache or whitout ?

Before his coaching career : Malky MACKAY

This summer as I did for French manager the last years, Old School Panini will show you all the Premier League's manager before their coaching career. First of them, the manager of promoted Cardiff City. Malcolm George "Malky" Mackay is a Scottish former player, who played as a defender. Mackay began his playing career in Scottish football, with Queen's Park FC of Glasgow, before joining Celtic in the summer of 1993. He made 46 appearances in 5 years with the Glasgow club, and in September 1998 moved to England, joining Norwich City for a fee of £350,000 after a one-game loan spell. At the end of the 2001–02 season Norwich fans voted Mackay in second place behind Gary Holt in the voting for Norwich City player of the year. In the 2003–04 season, his sixth at Norwich, the club was promoted to the Premier League, however he was released by Norwich at the end of the season. He was named in the Football League First Division Team of the Year in the 2003–04 in which they got promoted. 
Arguably Mackay's most famous moment at Norwich was during a local derby against Ipswich Town, in which he scored two goals. Mackay signed for West Ham United, before getting a chance to play in the Premier League. He played 18 league games for the Hammers, although none after March, as West Ham reached the play-offs, beating Preston North End in the final to reach the Premier League. Mackay was released before playing a top flight game. Mackay was picked up on a free transfer by Watford. Mackay was involved in some fantastic defensive displays as well as scoring some vital goals. At the end of the 2005–06 season Mackay achieved the feat of being promoted to the Premier League for the third successive season, as Watford defeated Leeds United 3–0 in the play-off final. In the 2007–08 season Mackay's only first team appearance came during an FA Cup match against Wolves in January 2008. He took over as caretaker manager at Watford on 4 November 2008 following the departure of Aidy Boothroyd. During his sixth and final season at Norwich, at the age of 32, Mackay became the oldest man to make his debut for Scotland in 32 years. In total, Mackay won five caps for Scotland.

Before his coaching career : Mauricio POCHETTINO

Mauricio Roberto POCHETTINO Trossero is an Argentine former professional footballer who played as a central defender. An Argentine international for four years between 1999 and 2002, Pochettino represented the country at the 2002 World Cup and the 1999 Copa América. He spent 17 years as a professional player, 10 of which were in La Liga with Espanyol. He also played in France for two clubs, Paris Saint-Germain and Bordeaux, having started his career with Newell's Old Boys. Pochettino started his professional career with Newell's Old Boys in the begining of the 90's. Newell's was a crack team managed by "crazy" Marcelo BIELSA. POCHETTINO won two argentine leagues in 1991 & 1992. He was a great hope for argentine football and his association in centre back with Fernando GAMBOA was marvelous. Both have a good reading of the game despite their yougness. Then he moving to RCD Espanyol in Spain in 1994–95 as the Catalans had just returned to La Liga. 
He was an undisputed starter in his six and-a-half seasons stay, helping the club to the 2000 Copa del Rey. It was at this time than he became an argentine international starter. In January 2001, Pochettino moved to Paris Saint-Germain. He was also a regular starter during his stay, but the club knew many difficulties at this time and by the way his results are mixed. After two seasons he moved for 2003–04 to fellow Ligue 1 outfit FC Girondins de Bordeaux but it was not a great memory for him and the team. However, he returned to Espanyol midway through his first year for two and a half more seasons, still being regularly used except for his last one, and wrapping up his career at the age of 34 with another domestic cup. In his two combined spells at Espanyol, he appeared in nearly 300 official games for the club

Before his coaching career : Paul LAMBERT

Paul Lambert is a Scottish professional football player. Lambert played midfielder and won numerous honours as a player, winning the Scottish Cup with St. Mirren as a 17-year-old, the UEFA Champions League with Borussia Dortmund, all the Scottish domestic honours with Celtic and 40 caps for Scotland. Lambert was born in Glasgow, but moved to Linwood, Renfrewshire when he was a child. He played for Linwood Rangers Boys' Club before entering the professional game with St. Mirren in 1985. With St Mirren the 17-year old Lambert won his first senior winner's medal courtesy of the 1987 Scottish Cup Final. Saints beat favourites and that season's UEFA Cup Finalists, Jim McLean's Dundee United, in what turned out to be the last time the Scottish Cup was won by a team composed entirely of Scottish players !! Lambert played with St Mirren for eight years.

In September 1993, Lambert moved to Motherwell. For the 1994–95 season, Lambert and Motherwell went one place better finishing league runners-up, the club's highest finish since 1933–34 with Alex McLeish as new manager. The club also had qualified for a place in UEFA Cup. After eliminating Faroese opponents, HB Tórshavn, Motherwell were drawn against Borussia Dortmund, managed by Ottmar Hitzfeld. Drawn away in the first leg, Motherwell lost to a solitary goal by Andreas Möller in the 58th minute. In the second leg, Motherwell were still in the contest, until Karl-Heinz Riedle scored twice in 10 second half minutes. However the next season Lambert was signed by a manager and club he had played against for Motherwell in the UEFA Cup, Ottmar Hitzfeld of German Bundesliga side Borussia Dortmund. Hitzfeld deployed Lambert as the team's defensive midfielder. In the 1997 UEFA Champions League Final against Juventus, he played in midfield to quell the influence of Juve's French playmaker Zinedine Zidane. Lambert's cross also set up Karl-Heinz Riedle's opening goal. Dortmund won 3–1. Lambert's contribution has since been suggested as a man of the match performance.

He became the first Scottish player to win the European Cup with a non-UK team. Lambert's performance in the semi-final elimination of Manchester United was praised in the autobiography of Roy Keane. And by the way it was when he was at Dortmund and in the 1998 FIFA World Cup qualification campaign that Lambert started to appear as a regular scottish international player. Everybody remebers his impressive performance when He played in the 1998 FIFA World Cup, as the Scots lost 2–1 to Brazil at the Stade de France in the tournament's opening match. In November 1997, after just over a year playing in the Bundesliga he moved to The Celtic. During his time with Celtic, he won four Scottish Premier League titles, two Scottish Cups, two Scottish League Cups and was Scottish Football Writer's Player of the Year in 2002. Lambert captained the side that reached the 2003 UEFA Cup Final in Seville. Lambert's team were drawing 2–2 after 90 minutes but lost 3–2 after extra time to Jose Mourinho's F.C. Porto. On 15 November 2009 he was inducted into the Scottish Football Hall of Fame

Paul LAMBERT est un footballeur écossais qui jouait au milieu de terrain. Au cours de sa carrière il a gagné de nombreux trophées ainsi que de nombreuses distinctions individuelles. De la coupe d'Ecosse à l'âge de 17 ans avec St-Mirren à la Ligue des Champions avec le Borussia Dortmund en passant par de nombreux trophée nationaux avec le Celtic, cet international aux 40 sélections a connu une riche carrière. Si Lambert est né à Glasgow, ces parents déménagent quand il est gamin à une cinquantaine de bornes de sa ville natale. C'est dans ce bled de Linwood qu'il apprend ses gammes et ce très rapidement car il est engagé par St-Mirren alors qu'il n'a que 15 piges. A 17 ans il remporte son premier trophée professionnel, lorsque pour l'édition 1987 de la Scottish Cup, St-Mirren crée la  sensation en battant l'archi favori et récent finaliste de la coupe de l'UEFA, Dundee. Ce fût la dernière fois de l'histoire qu'une équipe remporta la coupe d'Ecosse en alignant 11 écossais sur le terrain. Lambert évoluera 8 saisons avec son club de St-Mirren avant d'aller voir ailleurs à Motherwell plus habitué à jouer la coupe d'Europe.
En 1994-95, Lambert et Motherwell terminent deuxième du championnat, la meilleure performance du club depuis la saison 1933-34. Le club est alors entrainé par un tout jeune entraineur, Alex MCLeish et comme de bien entendu, dispute la coupe de l'UEFA la saison suivante. Après avoir passé deux tours, Motherwell affronte le Borussia de Dortmund en 1/8ème de finale. La confrontation est âpre et Motherwell ne cède qu'au match retour sur un doublé de redoutable Karl-Heinz RIEDDLE. Mais la prestation de LAMBERT ne passe pas inaperçu et l'été suivant, il débarque en Bundesliga, sur la volonté d'Ottmar Hitzfeld, le manager du Borussia qui voulait à tout prix l'avoir dans son équipe après cette confrontation épique en UEFA. Hitzfeld fai de LAMBERT sa sentinelle du milieu de terrain, place juste devant la défense emmenée par le ballon d'or Matthias Sammer. Le match de sa vie sera bien entendu la finale de la ligue des champions 1997 face à la Juventus de Turin. Son rôle était de museler le meneur de jeu d'en face qui n'était autre que Zinedine Zidane, outre une victoire 3-1 des allemands qui prouve que Lambert a bien fait son job, l'écossais s'est permis aussi le luxe ce soir-là d'être impliqué dans le premier but du match toujours signé Karl-Heinz RIEDDLE. La performance de LAMBERT ce soir-là est énorme.
Il devient le premier joueur écossais à remporter la plus prestigieuse des coupes d'Europe avec une équipe non britannique. Mais sa performance ne demi-finale face à Manchester fût tout aussi remarquable à tel point que Roy KEANE lui-même fut impressionné par son adversaire, et le décrit comme l'un des tous meilleurs joueurs contre lequel il a évolué dans son autobiographie. En toute logique c'est au même moment qu'il devient un des piliers de l'équipe nationale. Et tout le monde se souvient de son match de fou face au Brésil lors de l'ouverture de la coupe du monde 1998 où l'Ecosse ne s'inclinera que 2 buts à 1 au Stade de France. A cette époque il était déjà au Celtic, car il ne restera qu'une année en Allemagne, le temps de gagner la ligue des champions et de revenir au bercail. Il restera au Celtic jusqu'en 2005 et remportera 4 championnats, 2 coupes d'Ecosse et deux coups de la ligue. En 2003 il sera finaliste de la coupe de l'UEFA, il sortira alors que le score sera de 262 mais ce soir-là le Celtic s'inclinera 3-2 face au Porto entrainé par José MOURINHO. Paul LAMBERT sera élu joueur de l'année en Ecosse en 2002 et en 2009 il sera introduit au Hall of Fame du Football écossais, sorte de Panthéon des vieilles gloires du foot made in Scotland.

Before his coaching career : Steve CLARKE

Stephen "Steve" Clarke (born 29 August 1963) is a Scottish former footballer. He played in defense. Clarke started his professional football career with St. Mirren.Clarke was initially on a part-time contract with St. Mirren, while he completed an apprenticeship as an instrument engineer. He was transferred to Chelsea in February 1987 and immediately settled into the right-back position. Initially, Steve was an adventurous attacking full-back and he frequently contributed goals and assists. Over the years though he became a more solid and defensively-minded stopper whose great strength was his reading of the game. Towards the end of his career he often played as a centre-half or in a back three. He stayed at Chelsea until 1998, making 421 appearances. He was a part of the Chelsea sides which won the 1997 FA Cup Final, 1998 Football League Cup Final and 1998 UEFA Cup Winners' Cup Final. The latter game, against VfB Stuttgart in Stockholm, was Clarke's final appearance for the club. In 2005 he was voted into Chelsea's centenary XI, occupying the right-back berth. Steve Clarke is the seventh highest appearance in Chelsea's history and one of the most reliable and consistent defenders ever to appear for the club.

La GARRA CHARRUA made in Uruguay

A l'aube de la prochaine coupe du monde, l'Uruguay se présente comme un sérieux prétendant à la victoire finale. Tout d'abord parce qu'avec Cavani et Suarez, l'Uruguay possède aujourd'hui sûrement le duo d'attaquant le plus performant parmi les 32 qualifiés et surtout la Céleste n'a pas tourner le dos à ses traditions. Petit retour sur sur la Garra Charrua , cette marque de fabrique uruguayenne qui incarne la tradition brutale et virile du jeu chez les joueurs de la Céleste. Car l'Uruguay a forcément un secret pour que ce si petit pays ait connu autant de succès internationaux. A savoir deux coupes du monde, mais aussi deux olympiades, ces Jeux Olympiques d’avant la première coupe du monde (1924 et 1928) correspondait alors à des sacres mondiaux, d'où la présence des 4 étoiles au-dessus de l'écusson de la fédération uruguayenne de football. Mais l’Uruguay c’est aussi un pays roi sur son continent avec 15 succès en Copa America, ce qui en fait le plus titré dans la plus ancienne compétition internationale de football devant les éternels ennemis et voisins que sont l'Argentine (14) et le Brésil (8). Alors bien sûr, le football uruguayen n’est pas fait que de succès et souvent on a décrié ce football violent et agressif. Le mondial 1986 en fût un des plus beaux exemples, après deux matchs où on avait vu onze bouchers sur le terrain, la FIFA et Joël Quiniou avait décidé de sévir. Cet Uruguay-Ecosse, dernier match de poule décisif pour la qualification vers les huitièmes de finale, restera dans les annales  de la coupe du monde avec le carton rouge le plus rapide de son histoire. On joue depuis moins d’une minute (56 secondes pour être précis) quand José BATISTA découpe le stratège Gordon STRACHAN, la sanction est immédiate :
Mais aujourd’hui, le football uruguayen sait montrer le plus beau visage de sa Garra Charrua et reste sur une très belle coupe du monde et une prestation encore meilleure lors de la dernière Copa America. Donc à l’heure où tout le monde parle de Grinta argentine, terme que je n’aime pas trop car non employé par les argentins eux-mêmes, peut-être parce que Grinta est un mot italien,  il est intéressant de se pencher sur la Garra uruguayenne. C'est ainsi que quelques anciens joueurs, passés par la France pour la plupart, vont donner leurs visions de la Garra Charrua :

Ildo MANEIRO, Joueur de l'Olympique Lyonnais de 1973 à 1976
Pour lui le symbole de la Garra Charrua était incarné par Obdulio Varela, le capitaine mythique de la Céleste champion du monde 1950 en battant le Brésil au Maracana. Maneiro raconte sa vision de l'emblématique capitaine, véritable force de la nature : « Je me souviens d'une image de cette finale face au Brésil, où on voit Varela avec le ballon sous la main discuter avec l'arbitre. Il possédait une vraie stature, c'était un leader, une sorte d'Artigas du football ». Artigas, le "libertador" fût une figure majeure de l'indépendance uruguayenne. Et Ildo MMINEIRO continue de parler de la Garra Charrua avec une vision politique, comme une cause nationale : « Être situé à l'autre bout du monde, très au sud, ça pèse. D'autant qu'on est coincés entre deux pays qui sont des puissances économiques et footballistiques. Le football est pour nous un moyen de se rebeller face à ses monstres ».
L’impressionnant Obdulio Varela à gauche, capitaine de l'Uruguay champion du monde 1950

Pierino LATTUADA, joueur des Girondins de Bordeaux entre 1972 et 1977

LATTUADA, ancien capitaine de Bordeaux fait lui aussi référence aux deux voisins brésiliens et argentins mais sa vision de la Garra Charrua est à l'image de son jeu : plus brutale, plus épaisse que celle de Mineiro : « Le footballeur uruguayen est un joueur de rugby qui joue au football ! Les uruguayens sont des combattants. Nous n'avons pas la technique d'un Colombien, d'un Equatorien, voire d'un Chilien, mais c'est toujours dur de  jouer contre nous. Il faut nous tuer pour nous battre. Demandez aux Brésiliens et Argentins ». Pour LATTUADA les succès uruguayens en sélections et surtout en club résultent de cette mentalité de guerrier, de combattants : « Quand tu vois les conditions d'entrainements et le niveau de formation des jeunes, tu te dis que c'est un miracle que le foot uruguayen ait autant gagné ! A part Nacional, Defensor, et Danubio, les équipes de première divisions n'ont pas un ballon, ni d'eau chaude dans les vestiaires ». C'est ce qu'on appelle la méthode spartiate !

Carlos CURBELO, joueur de Nancy de 1972 à 1980 puis de Nice entre 1980 et 1988

Pour l'ancien défenseur de Nancy et de Nice il faut voir dans ses origines modestes peut être toute l'essence du football uruguayen, traduite par la Garra Charrua : « Notre amour-propre est très fort. Quand tu fais ça pour gagner ta vie et que tu vois ta famille qui meurt de faim, tu as envie de tout donner, de mordre dans le ballon et non pas dans le bras (hop un petit tacle à son compatriote Suarez au passage). Ici, le football c'est le moyen de s'en sortir. Si Nacional qui a le plus gros budget du championnat uruguayen se fait bouger par le Tanque, qui a le plus petit budget de la ligue, c'est qu'il y a une raison. Et cette raison, c'est la Garra ! ». Mais la Garra ce n'est pas que de l'agressivité par rapport au ballon ou à l'adversaire, c'est aussi un amour du jeu, un amour de tout donner sur un terrain, Curbelo l'exprime ainsi : « Ici, s'il pleut, le gamin va joueur dans la rue ou dans la boue pieds nus. Et s'il prend un coup, il est dur au mal et il se relève immédiatement ».

Ruben SOSA, joueur de l'inter de Milan de 1992 à 1995

L'ancienne star de l'Inter à une vision simple mais assez concise de la Garra Charrua : « Que tu perdes ou que tu gagnes, tu dois courir et ne jamais faiblir jusqu’à ce que l'arbitre siffle la fin du match ». Puis d'étayer un peu plus, ce Fighting Spirit d'Amérique du Sud : « Cela signifie  aussi tacler fort et jouer le ballon avec beaucoup d'envie. C’est ce que nous ont transmis nos pères : Tu ne dois pas sauter quand tu vois l'adversaire arriver. Tu dois aller au contact et ne jamais baisser les bras. Cela fait partie de notre tradition ».








Chez les uruguayens il y a des artistes du ballon rond depuis toujours, Enzo Francescoli a été l'un des plus grands joueurs à foulé les pelouses de division 1, plus récemment les Recoba ou Forlan étaient aux aussi des joueurs d'exceptions mais que dire aujourd'hui du duo Edison Cavani-Luis Suarez ? Mais tous aussi brillants qu'étaient ou que sont ces joueurs, ils ont aussi la Garra Charrua en eux. Pour preuve ce dernier témoignage d'Aldo MINEIRO brillant meneur de jeu de l'OL, qui avait la réputation d'être un formidable manieur de ballon « J'ai toujours eu la réputation d'un bon joueur de football mais qui savait aussi donner des coups. Mettre, le pied, ça fait partie de notre panoplie de footballeur ». En tout cas avant de voir la prochaine coupe des confédérations, l’Uruguay de par sa tradition se place comme un sérieux outsider au prochain mondial brésilien. Demi-finaliste du dernier mondial, vainqueur de la dernière Copa America, l’Uruguay va comme toujours présenter onze guerriers sur le terrain et quand en plus on sait que devant il y a le duo Edison CAVANI-Luis SUAREZ, tout est fait pour prendre au sérieux cette formation de la Céleste. Qui plus est, elle sera presque chez elle au Brésil et la dernière fois qu’une coupe du monde a eu lieu là-bas….

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