Le 20 décembre 1996,
sans le savoir, l'Olympique Lyonnais va vivre l'une des plus tristes
soirées de son histoire. Lyon en mauvaise posture, reçoit Nantes
avant la trêve des confiseurs et José Broissart, n'hésite pas à
déclarer avant la rencontre : « ce match doit
être un cadeau de noël pour l'OL et non une bûche ».
Dire que son club est mal en point est un euphémisme tant l'OL est
distancé en championnat. En outre, l'OL a remercié son entraîneur,
Guy Stéphan, quelques semaines plus tôt après une débâcle 7-0 en
Bourgogne, face à l'AJ Auxerre. Mais ce match va être un clavaire
du début à la fin, surtout à la fin. Tout d'abord Lyon perd Sassus
après 26 minutes de jeu sur blessure, ensuite c'est Florent Laville
qui se fait expulser en seconde période et en toute fin de match,
l'OL se fait contrer et perd la rencontre 1-0. Mais le pire est à
venir. A l'issue du match, dans le vestiaire lyonnais Pascal Olmeta
va envoyer une droite monumentale à Jean-Luc SASSUS. Direction les
urgences pour le petit génie des maths avec à la clef une fracture
du nez et un traumatisme crânien, résultant de la chute du
défenseur de l'OL sur un des banc du vestiaire. L'histoire veut que
les deux hommes étaient brouillés depuis quelques semaines et
l'objet de cette brouille était....une femme.
Cette femme s'appelle Alexandra, elle est jeune et belle, étudiante en droit à l'université Jean Moulin-Lyon 3, elle est surtout connue du public pour être alors l'une des présentatrices du Juste Prix aux côtés de Philippe Risoli. Mais je vous rassure l'homme au jeté de micro n'y est pour rien là-dedans. Non l'histoire commence quelques mois plus tôt, en avril 1996 pour être précis, où quelques joueurs de l'OL se rendent en boite de nuit après un match victorieux, c'est dans cette boite de nuit que Pascal et Jean-Luc jusque-là très proches font la rencontre de la belle Alexandra. La jeune étudiante est attiré par le portier corse et se renseigne auprès de son coéquipier. Selon les dires de Sassus, il aurait alors tiré un portrait flatteur de son coéquipier. Flatteur certes mais franc, ajoutant que le corse pouvait se montrer parfois: « un garçon dur et même parfois violent ». Fin de l'épisode de la boite de nuit et fin heureuse puisque peu de temps après Alexandra et Olmeta file le parfait amour. Mais quelques mois après, soit peu de temps avant l'incident, la jeune femme relate seulement les propos durs du portrait de Sassus sur son futur chéri. Olmeta n'y voit qu'un signe de trahison et soupçonne qu'à l'époque, son coéquipier avait les mêmes intentions que lui vis à vis de la belle célibataire. Un climat froid de jalousie et de suspicion s'installe entre les deux hommes. Et le soir du 20 décembre 1996, tout va éclater ! Olmeta va frapper Jean-Luc SASSUS car pour lui il n'aurait pas supporter qu'Alexandra lui rapporte ses propos et il pensait qu'il était parti pour la gifler, d'où le coup de poing sur le nez. Pour Sassus c'est absurde : « J'allais m'approcher pour faire la bise à Alexandra, quand Pascal est venu me frapper. Je n'ai pas giflé Alexandra, je n'ai jamais giflé une femme de ma vie. Et puis porter la main sur la femme d'Olmeta, ce serait suicidaire ». Oui c'est sûr et comme on l'a vu, Jean-Luc Sassus est tout sauf un idiot. Olmeta regrette son geste et va voir Sassus à l'hôpital le soir-même mais celui-ci ne peut le voir car il est en observation. Le lendemain il est convoqué par le président Aulas qui l'avertit qu'il sera sanctionné lourdement. Olmeta prend les taureaux par les cornes et file à Las Vegas avec sa dulcinée pour se marier.
C'est en lune de miel qui l'apprend, moins d'une semaine après son K.O digne de Mike Tyson, que l'OL vient d'acquérir Grégory Coupet, qui se morfondait en division 2 avec l'ASSE. Le club n'a toujours pas pris de sanction officiel vis à vis de son gardien corse mais l'avise qu'il n'est pas convoqué pour le stage de préparation du 2 au 9 janvier au Maroc. Pour Olmeta il est temps de réagir mais il se retrouve seul au monde et la seule main tendue qu'il va recevoir sera celle de...Jean-Luc SASSUS. La victime qui vient sauver son bourreau. Un bourreau, qui ne sait pas encore à quelle sauce il va être mangé par la direction de l'OL. Jean-Luc SASSUS, qui dans un premier temps voulait porter plainte avant de se raviser immédiatement quand sa femme le préviendra qu'Olmeta est venu s'inquiéter de son état le soir même à l'hôpital,veut enterrer la hache de guerre et propose à son ancien ami de venir chez son avocat pour fumer le calumet de la paix devant quelques journalistes convoqués expressément. La scène fera couler beaucoup d'encre, les deux hommes sont accusés d'un coup médiatique :
Cette femme s'appelle Alexandra, elle est jeune et belle, étudiante en droit à l'université Jean Moulin-Lyon 3, elle est surtout connue du public pour être alors l'une des présentatrices du Juste Prix aux côtés de Philippe Risoli. Mais je vous rassure l'homme au jeté de micro n'y est pour rien là-dedans. Non l'histoire commence quelques mois plus tôt, en avril 1996 pour être précis, où quelques joueurs de l'OL se rendent en boite de nuit après un match victorieux, c'est dans cette boite de nuit que Pascal et Jean-Luc jusque-là très proches font la rencontre de la belle Alexandra. La jeune étudiante est attiré par le portier corse et se renseigne auprès de son coéquipier. Selon les dires de Sassus, il aurait alors tiré un portrait flatteur de son coéquipier. Flatteur certes mais franc, ajoutant que le corse pouvait se montrer parfois: « un garçon dur et même parfois violent ». Fin de l'épisode de la boite de nuit et fin heureuse puisque peu de temps après Alexandra et Olmeta file le parfait amour. Mais quelques mois après, soit peu de temps avant l'incident, la jeune femme relate seulement les propos durs du portrait de Sassus sur son futur chéri. Olmeta n'y voit qu'un signe de trahison et soupçonne qu'à l'époque, son coéquipier avait les mêmes intentions que lui vis à vis de la belle célibataire. Un climat froid de jalousie et de suspicion s'installe entre les deux hommes. Et le soir du 20 décembre 1996, tout va éclater ! Olmeta va frapper Jean-Luc SASSUS car pour lui il n'aurait pas supporter qu'Alexandra lui rapporte ses propos et il pensait qu'il était parti pour la gifler, d'où le coup de poing sur le nez. Pour Sassus c'est absurde : « J'allais m'approcher pour faire la bise à Alexandra, quand Pascal est venu me frapper. Je n'ai pas giflé Alexandra, je n'ai jamais giflé une femme de ma vie. Et puis porter la main sur la femme d'Olmeta, ce serait suicidaire ». Oui c'est sûr et comme on l'a vu, Jean-Luc Sassus est tout sauf un idiot. Olmeta regrette son geste et va voir Sassus à l'hôpital le soir-même mais celui-ci ne peut le voir car il est en observation. Le lendemain il est convoqué par le président Aulas qui l'avertit qu'il sera sanctionné lourdement. Olmeta prend les taureaux par les cornes et file à Las Vegas avec sa dulcinée pour se marier.
C'est en lune de miel qui l'apprend, moins d'une semaine après son K.O digne de Mike Tyson, que l'OL vient d'acquérir Grégory Coupet, qui se morfondait en division 2 avec l'ASSE. Le club n'a toujours pas pris de sanction officiel vis à vis de son gardien corse mais l'avise qu'il n'est pas convoqué pour le stage de préparation du 2 au 9 janvier au Maroc. Pour Olmeta il est temps de réagir mais il se retrouve seul au monde et la seule main tendue qu'il va recevoir sera celle de...Jean-Luc SASSUS. La victime qui vient sauver son bourreau. Un bourreau, qui ne sait pas encore à quelle sauce il va être mangé par la direction de l'OL. Jean-Luc SASSUS, qui dans un premier temps voulait porter plainte avant de se raviser immédiatement quand sa femme le préviendra qu'Olmeta est venu s'inquiéter de son état le soir même à l'hôpital,veut enterrer la hache de guerre et propose à son ancien ami de venir chez son avocat pour fumer le calumet de la paix devant quelques journalistes convoqués expressément. La scène fera couler beaucoup d'encre, les deux hommes sont accusés d'un coup médiatique :
Bien sûr qu'il s'agit
d'un coup médiatique mais il a un bon fond. Sassus qui a retrouvé
un pied à terre immédiatement sous la forme d'un prêt à
St-Etienne dans le cadre du transfert Coupet, s'inquiète du sort
réservé à Olmeta. A juste titre il trouve que l'affaire a pris
trop d'envergure et cet emballage médiatique semblait un peu forcé
surtout avec sa conclusion et l'arrivée aussi rapide d'un remplaçant
pour Pascal. En gros on aurait voulu se débarrasser du gardien corse
qu'on ne serait pas servi autrement de cet incident, qui tout violent
qu'il soit, n'est pas le premier de l'histoire dans un vestiaire de
football. Sassus en a conscience et ne veut pas que l'incident se
termine en licenciement pour faute grave de son ex-coéquipier. Il
s'en explique : « Avec Pascal nous sommes amis
depuis plus de deux ans désormais et je suis étonné que trop de
gens parlent de poignée médiatique entre nous deux. Et même si il
y a eu un différent entre nous deux, nous nous ne détestons pas,
disons simplement que nous sommes tous deux des hypersensibles et des
impulsifs ». Mais l'action louable de Sassus sera sans
suite, Pascal Olmeta est licencié et transféré à l'Espanyol de
Barcelone. Pascal crie au scandale et soutient que le club cherchait
tout simplement à se débarrasser de lui pour enfin pouvoir attirer
Grégory Coupet qui plaît tant au duo Lacombe-Aulas.
On ne peut pas donner tort à Olmeta surtout que dans le même temps, la direction de l'OL ressort des vieux dossiers des tiroirs jusqu'ici inconnus du grand public. Tiens tiens comme par hasard. Selon l'OL cet incident aurait été celui de trop pour le capitaine de l'OL coupable d'avoir eu par le passé des altercations avec Samassi Abou ou encore Eric Roy. Des incidents qui seraient à l'origine du départ de ces deux joueurs pour Cannes et Marseille. La couleuvre est tout de même assez grosse à avaler, alors on en rajoute une petite goutte en expliquant qu'Olmeta quelques jours auparavant s'en serait pris aussi violemment au jeune Jean-Christophe Devaux. Chacun se fera son avis mais connaissant la personnalité si attachante de Devaux, c'est encore plus difficile à croire. En tout cas la manœuvre est simple, charger le dossier Olmeta avant de passer devant la commission juridique de la Ligue Nationale de Football qui doit statuer sur un licenciement abusif ou non. Le verdict sera défavorable à Olmeta, coupable et débouté de son action. Pour Olmeta comme pour Sassus, cet épisode sera quasiment synonyme de fin de carrière. Pour le corse, c'est un rebond en Espagne après la blessure de gardien de l'Espanyol et un transfert qui se règle quelques heures après son licenciement mais il sera écarté seulement deux mois après. En effet, Olmeta ne rentre pas dans les plans de l’entraîneur Vicente Miera, qui a recruté Olmeta qu'en cas de blessure de son second gardien mais Olmeta ne va pas supporter de n'être pas aligné par Miera pour un match de coupe du Roi. Il le fait savoir dans la presse avec ses mots à lui, la sanction tombe, Olmeta n'est plus un joueur de l'Espanyol. Il rebondira ensuite dans son île en Corse où il finira sa carrière avec deux saisons en national. Pour Jean-Luc SASSUS c'est la même chose, il finit sa saison en prêt à l'ASSE puit rompt son contrat à l'amiable avec l'OL au terme de la saison (il lui restait encore deux saisons) et retourne joué en amateur dans sa région d'origine, à côté de Toulouse.
On ne peut pas donner tort à Olmeta surtout que dans le même temps, la direction de l'OL ressort des vieux dossiers des tiroirs jusqu'ici inconnus du grand public. Tiens tiens comme par hasard. Selon l'OL cet incident aurait été celui de trop pour le capitaine de l'OL coupable d'avoir eu par le passé des altercations avec Samassi Abou ou encore Eric Roy. Des incidents qui seraient à l'origine du départ de ces deux joueurs pour Cannes et Marseille. La couleuvre est tout de même assez grosse à avaler, alors on en rajoute une petite goutte en expliquant qu'Olmeta quelques jours auparavant s'en serait pris aussi violemment au jeune Jean-Christophe Devaux. Chacun se fera son avis mais connaissant la personnalité si attachante de Devaux, c'est encore plus difficile à croire. En tout cas la manœuvre est simple, charger le dossier Olmeta avant de passer devant la commission juridique de la Ligue Nationale de Football qui doit statuer sur un licenciement abusif ou non. Le verdict sera défavorable à Olmeta, coupable et débouté de son action. Pour Olmeta comme pour Sassus, cet épisode sera quasiment synonyme de fin de carrière. Pour le corse, c'est un rebond en Espagne après la blessure de gardien de l'Espanyol et un transfert qui se règle quelques heures après son licenciement mais il sera écarté seulement deux mois après. En effet, Olmeta ne rentre pas dans les plans de l’entraîneur Vicente Miera, qui a recruté Olmeta qu'en cas de blessure de son second gardien mais Olmeta ne va pas supporter de n'être pas aligné par Miera pour un match de coupe du Roi. Il le fait savoir dans la presse avec ses mots à lui, la sanction tombe, Olmeta n'est plus un joueur de l'Espanyol. Il rebondira ensuite dans son île en Corse où il finira sa carrière avec deux saisons en national. Pour Jean-Luc SASSUS c'est la même chose, il finit sa saison en prêt à l'ASSE puit rompt son contrat à l'amiable avec l'OL au terme de la saison (il lui restait encore deux saisons) et retourne joué en amateur dans sa région d'origine, à côté de Toulouse.
Sur cette affaire je
pense que le crime a bien profité à l'OL. Le club vivait une des
ses heures les plus sombres depuis la remontée, donc de l'ère Aulas
quand se présente une sacrée aubaine pour faire le ménage et se
débarrasser de l'un des symboles les plus importants de l'époque
Tigana-Stéphan. D'autres joueurs de la mouvance pro Tigana-Stéphan
suivront comme Gava, Giuly qui n'ont jamais caché leurs relations
froides avec Lacombe mais avec des transferts on ne peut plus
réguliers cette fois-là. Sassus était aussi un pro Tigana-Stéphan,
ce qui explique son prêt car si la direction a reconnu la foute
lourde vis à vis d'Olmeta, on peut se demander quel était le tort
de Sassus dans l'affaire ? Qui plus est, la méthode pour
traiter cette affaire Olmeta-Sassus n'était pas dans l'ordre des
choses de la maison OL. A Lyon on a jamais aimé étaler sur la place
publique les affaires internes et voir ainsi déballés tous les
détails par Bernard LACOMBE lui-même laisse peu de doutes sur
l'issue qu'il souhaite à ce conflit. Si on reprend l'argument de la
direction il y avait déjà eu des heurts avec d'autres joueurs comme
Abou ou Roy mais à l'époque personne n'en avait rien su alors
pourquoi là ce fût différent ? En tout cas le message se
voulait d'être clair, les décideurs c'est le duo Aulas-Lacombe et
personne d'autres. Mais aussi paradoxal que cela puis paraître, le
limogeage du capitaine emblématique de l'OL va être une excellente
chose sportivement parlant. L'affaire Sassus-Olmeta, qui intervient
juste après le limogeage de Guy Stephan, est le point de départ
d'une formidable épopée pour l'OL. En effet le club va effectuer
une remontée spectaculaire et se qualifier en fin de saison pour
l'Intertoto et ensuite la coupe d'Europe. C'est le début d'une
incroyable série de qualifications consécutives pour une
compétition européenne, entamée donc en 1996-97 et qui est
toujours en cours . Du jamais vu dans l'histoire du football
français.
Sources : France Football et les confidences sur l'oreiller d'Alexandra.... non je déconne.
Sources : France Football et les confidences sur l'oreiller d'Alexandra.... non je déconne.
Qu'est devenu Alexandra Kabi ?
RépondreSupprimerMais fallait pas dire son nom ;-)
SupprimerPas la moindre idée, tu sais c'était l'histoire d'une nuit, non je déconne encore mon cher Gaoutte
Superbe anecdote, et en plus, cela m'a rappeler la délicieuse et sexy Alexandra Kabi, un vrai canon, pas étonnant qu'Olmeta et Sassus se soient battus pour elle.
RépondreSupprimerMerci pour ce bel article.
;-)