C'est une légende pour
personne, minot Zinedine Zidane n'a qu'une seule idole Enzo
Francescoli. Si « El Principe » quitte la France
avant que Zizou commence sa carrière pro, les hommes vont se
rencontrer une fois dans un mach officiel et pas n'importe lequel. Le
26 novembre 1996, en finale de la coupe intercontinentale à Tokyo.
Zizou vient de signer chez la Juventus qui a remporté la Ligue des
Champions et à ce titre affronte le River Plate de son idole qui a
remporté de son côté la Copa Libertadores. Un match pour
déterminer quel est le meilleur club du monde, un match aussi entre
Zidane et son idole. Le match est âpre et la Juve va l'emporter par
la plus petite des marges grâce à une inspiration géniale
d'Alessandro DEL PIERO à neuf minutes de la fin. Pour Francescoli
c'est une immense déception, comme il l'explique : « Cette
Coupe Intercontinentale ne veut décidément pas me sourire. Il y a
dix ans, j'avais déjà gagné la Copa Libertadores avec River. Dansl
a foulée, j'avais été transféré au Matra et je n'avais pas pu
participer à la victoire de mon équipe (1-0 face au Steaua
Bucarest). Cette fois j'étais présent mais nous sommes tombés
contre plus fort que nous. La Juve s'est procuré d'avantage
d'occasions. Elle nous a posé beaucoup de problèmes par son
pressing, la qualité de son milieu de terrain et la vitesse de ses
attaquants et notamment Boksic qui est un vrai phénomène. En
première mi-temps nous étions impuissants. Ensuite nous sommes
revenus dans la partei et c'est au moment où nous prenions le dessus
que Del Piero a marqué. Mais je crois que River Plate a donné une
bonne image. Nous avons perdu la tête haute ».
Et sa
rencontre avec Zizou ? Savait-il qu'il était l'idole du jeune
prodige de Turin ? La réponse de l'uruguayen : « Je
l'ai appris très récemment par un journaliste qui me posait la
question. Je suis très touché du fait qu'il ait prénommé son fils
Enzo en pensant à moi. Je lui ai donné mon maillot, mais j'aurais
préféré que de soit le maillot du vainqueur ». Pour
Zizou c'est un rêve de gosse qui se réalise d'avoir affronter
le joueur qu'il a toujours cité en référence depuis qu'il a vu du
haut des gradins du Vélodrome : « C'est mon
idole, le joueur qui m'a le plus fait rêver. J'aime tout chez lui.
Alors qu'il portait le maillot de Marseille et que j'étais stagiaire
à Cannes, j'étais partagé que les deux équipes s'affrontaient. Je
l'admire d'autant plus que c'est un super mec, très gentil. J'aime
les stars qui ne se prennent pas au sérieux. Pouvoir lui parler
quelques minutes et ramener son maillot à la maison, c'était un
rêve de gosse ». Sûr qu'il a trouvé une bonne place
dans sa maison pour accrocher la tunique rouge et blanche de River
Plate, doublement symbolique puisqu'elle lui rappellera aussi et
surtout la date de son premier titre et pas le moindre :
champion du monde ! Pas mal pour un joueur qui n'avait jamais
rien gagné. Voici le résumé de cette rencontre entre deux légendes
du football moderne :
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