Pourquoi l'homme à la gourmette a-t'il échoué du côté de Goodison Park ? C'est assez
curieux et je pense que quelque part on peut y trouver les raisons
pour laquelle il n'a pas fait la grande carrière à laquelle il
pouvait aspirer. Récemment dans une interview sur football365, il
clamait « Mon plus gros regret est de ne pas avoir fait
cette Coupe du Monde 98. Alors que j'étais pré-sélectionné dans
les 40
Si on ne m'avait pas cassé la jambe, j'aurai fait la Coupe
du Monde à la place de Guivarc'h ». C'est vrai que fin
1995, Madar avait pris le bon wagon. Il honore sa première sélection
lors du match fédérateur en Roumanie où la France s'impose 3-1.
C'est Madar qui, après un exploit personnel, lance Zidane seul face
à Stelea pour le dernier but du match. Aimé Jacquet le prend dans
le groupe français pour l'Euro 96. Ensuite après l'Euro, libre de
tout contrat, il quitte Monaco pour le Deportivo La Corogne où il
aura la jambe brisée au cours d'un match. Au début de la saison
1997-98, le légendaire manager d'Everton, Howard KENDALL, surprend
tout son monde en signant Madar toujours indisponible. Vu les
qualités du joueur on peut se dire qu'il a tout pour réussir en
Premier League, habile avec son jeu de tête, un physique imposant et
un bon sens du placement, ila tout pour dire que son association avec
Duncan Ferguson à de quoi embêter les défenses adverses.
Seulement
du côté de Goodison Park on est plus sceptique car Madar n'est pas
le joueur le plus connu et on se demande pourquoi Kendall a signer un
joueur blessé ? Et pourtant Mickaël MADAR va réussir ses
débuts avec les Toffees même si il devra patienter jusqu'en janvier
1998 pour refouler les pelouses après sa grave blessure. MADAR après
sa fracture de la jambe est quasiment resté un an sans jouer et il
ne lui reste à peine 6 mois pour se rappeler aux bons souvenirs
d'Aimé Jacquet avant le mondial français. Alors l'ancien
pensionnaire du centre de formation sochalien va mettre les bouchées
doubles pour sauver Everton alors avant-dernier de Premier League.
Pour sa première apparition sous le maillot d'Everton, Kendall
n'hésite pas à l'aligner dans le onze de départ aux côtés de
Duncan Ferguson et Nick Barmby. Pari risqué car le français n'a pas
joué depuis un an mais pari gagné, car Everton en jouant avec trois
attaquants l'emporte 3-1 à Crystal Palace grâce à un but de chacun
de ses attaquants. Et oui Michaël Madar en signant le dernier but de
son équipe, réussit le joli exploit de marquer pour son premier
match en Premier League. D'ailleurs le reste de sa saison est très
satisfaisante, Madar prend part aux 17 dernières rencontres de la
saison, (15 fois titulaires et 2 fois remplaçant), inscrivant 6 buts
ô combien important dans la course au maintien pour les Toffees.
Everton se sauvera in-extremis, grâce à la différence de buts
cette saison-là. Michaël MADAR aura pris une grande part dans ce
sauvetage inespéré en décembre, et son style de jeu plaît avec
des actions et des buts spectaculaires autant que décisifs. Voici
deux de ses réalisation face à West Ham et Leicester, admirez au
passage, ses deux magnifiques doigts d'honneur fait aux supporters
d'Everton après son but face aux Hammers, on en reparle juste après
:
En effet si sur le
terrain Madar a montré des jolies choses, le problème va venir de
son attitude et de ses propos maladroits, qui vont conduire tout
droit au divorce entre Everton et son attaquant français. Le public
lui reproche de ne pas jouer 90 minutes à fond alors que ce club
historique est menacé (Everton est l'un des 12 clubs à avoir
participer à la première saison de la ligue anglaise en 1888).
Madar se défend mais le discours ne passe pas auprès des fans :
« Avant d'en arriver là, je suis resté un an sans jouer
avec une jambe cassée et je suis incapable pour le moment de jouer
90 minutes à mon meilleur niveau. J'ai dit à Mr KENDALL, que je ne
peut pas jouer un match entier parce que le jeu en Angleterre va trop
vite et je n'ai plus 20 ans mais 30. Et il est mieux pour moi et
l'équipe que je joue 70 bonnes minutes que 90 moyennes. Je sais que
les fans veulent me voir finir les matchs mais je n'y arrive pas ».
Ce manque de Fighting Spirtit avoué ne colle pas avec l'image du club, tout le monde a encore en mémoire la glorieuse époque des Toffees au milieu des années 80, où 11 joueurs bleus couraient partout pendant 90 minutes et les fans ont du mal à accepter le fait qu'un joueur demande de lui-même à quitter le terrain. D'autant que les choses vont s'empirer. Est-ce parce qu'il n'a pas été retenu, assez logiquement, par Aimé Jacquet que Madar va définitivement baissé les bras ? Il doit y avoir un peu de cela, le mondial était la carotte qu'il l'a permis de surpasser pour son retour mais sans elle Madar va quasiment abandonner le football du côté de Liverpool. Lors du stage de pré-saison, il a des mots avec son nouveau manager, Walter Smith et est suspendu en interne (3 matchs de suspension pour lui qui vont être fatidiques). Madar alors prend tout en grippe, il critique le mode de vie en Angleterre et plus particulièrement à Liverpool. Puis il y aura des rumeurs comme quoi il ne voudrait plus écouter ses entraîneurs à l’entraînement ou dans le vestiaire. Des rumeurs que confirme, Walter SMITH dans la presse « Je n'ai pas de problème à faire jouer Michaël mais il refuse à l’entraînement de faire ce que je lui demande, il croit qu'il sait mieux que tout le monde. A partir de ce moment là et tant qu'il ne changera pas d'attitude, je n'ai pas d'autre choix que de faire jouer Francis Jeffers à la place, malgré son jeune âge ». A partir de ce moment là, il n'y a plus d'issue favorable possible pour un retour à la normal. D'autant que Madar met de l'huile sur le feu, en disant que c'était la faute de Smith si il ne jouait pas et que lui s'en moque bien car en arrivant à Everton il avait signé un contrat juteux qui le mettait à l'abri du besoin. Une déclaration qui ne passe pas auprès des fans. Mais le pire est à venir, écarté du groupe par Smith dès le début du championnat et alors que son équipe jouera face à Leicester, Madar sera aperçu au même moment à Anfiled, chez l'ennemi, pour assister à un Liverpool-Arsenal plus intéressant à ses yeux que d'aller soutenir ses coéquipiers. Madar, ne prendra pas part à la saison 1998-99 et évoluera avec l''équipe réserve. Smith l'en sort qu'en décembre, histoire de le montrer un peu avant le mercato d'hiver où Madar est prié de faire ses valises. Il signera en janvier 1999 au Paris Saint Germain. Si Michaël MADAR avait toutes les qualités physiques pour jouer en Premier League, il lui manquait une vertu essentielle aux yeux du public, un mental de guerrier, et encore il leur avait pas fait le coup de la gourmette....
Ce manque de Fighting Spirtit avoué ne colle pas avec l'image du club, tout le monde a encore en mémoire la glorieuse époque des Toffees au milieu des années 80, où 11 joueurs bleus couraient partout pendant 90 minutes et les fans ont du mal à accepter le fait qu'un joueur demande de lui-même à quitter le terrain. D'autant que les choses vont s'empirer. Est-ce parce qu'il n'a pas été retenu, assez logiquement, par Aimé Jacquet que Madar va définitivement baissé les bras ? Il doit y avoir un peu de cela, le mondial était la carotte qu'il l'a permis de surpasser pour son retour mais sans elle Madar va quasiment abandonner le football du côté de Liverpool. Lors du stage de pré-saison, il a des mots avec son nouveau manager, Walter Smith et est suspendu en interne (3 matchs de suspension pour lui qui vont être fatidiques). Madar alors prend tout en grippe, il critique le mode de vie en Angleterre et plus particulièrement à Liverpool. Puis il y aura des rumeurs comme quoi il ne voudrait plus écouter ses entraîneurs à l’entraînement ou dans le vestiaire. Des rumeurs que confirme, Walter SMITH dans la presse « Je n'ai pas de problème à faire jouer Michaël mais il refuse à l’entraînement de faire ce que je lui demande, il croit qu'il sait mieux que tout le monde. A partir de ce moment là et tant qu'il ne changera pas d'attitude, je n'ai pas d'autre choix que de faire jouer Francis Jeffers à la place, malgré son jeune âge ». A partir de ce moment là, il n'y a plus d'issue favorable possible pour un retour à la normal. D'autant que Madar met de l'huile sur le feu, en disant que c'était la faute de Smith si il ne jouait pas et que lui s'en moque bien car en arrivant à Everton il avait signé un contrat juteux qui le mettait à l'abri du besoin. Une déclaration qui ne passe pas auprès des fans. Mais le pire est à venir, écarté du groupe par Smith dès le début du championnat et alors que son équipe jouera face à Leicester, Madar sera aperçu au même moment à Anfiled, chez l'ennemi, pour assister à un Liverpool-Arsenal plus intéressant à ses yeux que d'aller soutenir ses coéquipiers. Madar, ne prendra pas part à la saison 1998-99 et évoluera avec l''équipe réserve. Smith l'en sort qu'en décembre, histoire de le montrer un peu avant le mercato d'hiver où Madar est prié de faire ses valises. Il signera en janvier 1999 au Paris Saint Germain. Si Michaël MADAR avait toutes les qualités physiques pour jouer en Premier League, il lui manquait une vertu essentielle aux yeux du public, un mental de guerrier, et encore il leur avait pas fait le coup de la gourmette....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire