Wayne Rooney intègre l'Academy d'Everton en 1996, il est alors âgé de 11 ans. Six ans plus tard il va marquer de son empreinte le football anglais ! Depuis le début de la saison, David MOYES fait confiance à son jeune prodige, qui joue son premier match en Premier League lors de la première journée de la saison 2002-03 où Everton reçoit Tottenham. Rooney sera remplacé à la 67ème minute par le joueur suédois, Niclas Alexandersson. Mais il devra patienter 10 journées avant d'inscrire son premier but en Premier League mais quel but !! Alors qu'Everton vient de prendre une gifle à Old Trafford face à M.U et qu'avec 4 défaites en 9 journées, les toffees son bien englués dans la seconde moitié du classement, l'heure est venue de recevoir le leader et champion en titre, les Gunners d'Arsenal à Goodison Park en ce 19 octobre 2002. Le match commence mal pour les Toffees avec un but de Fredrik Ljungberg dès la huitième minute. Heureusement pour Everton, l'attaquant canadien Tomasz Radzinski égalise à la 22ème minute puis plus rien jusqu'au dernières secondes du match. Quatre vingt dixième minute, Thomas Gravesen balance une chandelle devant la surface d'Arsenal. Le jeune Wayne Rooney qui n'a pas encore 17 ans (16 ans et 360 jours pour être précis) fait preuve d'un incroyable sang froid pour contrôler ce ballon et se retourner pour faire face aux cages de David Seaman. Est-ce parce qu'il est très jeune et qu'il n'a jamais marqué en Premier League, que Sol Campbell et Gilberto Silva ne l'attaquent pas ? Grave erreur en tout cas, le jeune Rooney des 25 mètres va placer une frappe monumentale sous la barre, imparable pour Seaman. Goodison Park explose et Wayne Rooney devient le plus jeune joueur a marqué en Premier League, le record précédent étant l'apanage d'un certain Michael Owen. Deux à un, Everton fait plier le champion et lance sa saison, le jeune Rooney lui lançait sa carrière et comme le disait si judicieusement le commentateur de l'époque, Remember the Name ... Wayne Rooney !
UK Football Team - Everton FC 1995
Quelle saison pour les
Toffees d'Everton ! Qui aurait parié au bout de quelques
journées que c'est au cours de cet exercice que les blues allaient
enfin redécouvrir l'Europe en battant le grand Manchester United en
finale de la Cup ? Pas grand monde car les grandes heures
d'Everton sont bien loin désormais pour l'équipe anglaise qui a
subit sportivement, le plus important dommage collatéral suite au
drame du Heysel. Champion d'Angleterre en 1985, vainqueur de la coupe
d'Europe des vainqueurs de coupe dans le même temps, Everton devra
patienter 10 ans pour rejouer un match européen ! Et encore il
fallu un miracle pour qu'Everton rejoue cette coupe d'Europe qu'il
avait quitté en vainqueur. Everton au cours de cette saison 1994-95
était au bord du gouffre et menacé d'une relégation quasiment tout
au long de l'exercice, pour ce club, qui en 1888, participa à la
première saison du championnat professionnel de l'histoire. Mais les
blues vont se sauver de la relégation grâce à leurs deux derniers
mois de compétition où Everton carbure au méthanol dans le sillage
d'un Anders Limpar simplement génial. A Wembley face au Red Devils,
c'est encore le suédois qui va offrir à son équipe 70 minutes de
perfection, d'éclairante clairvoyance avant de céder sa place sur
blessure au Nigérian Daniel Amokachi.
En tout cas ces 70 minutes
étaient suffisantes pour faire la décision, en étant à l'origine
du seul but de la rencontre. A la 31ème minute, Everton part en
contre à la vitesse d'une Delorean prête à remonter le temps, à
quatre Blues contre 2 Reds. Limpar décale Jackson sur sa droite qui
centre au second poteau. La reprise de Stuart s'écrase sur la
transversale, mais Rideout qui a suivi, pousse de la tête le ballon
dans le but de MU malgré le retour de Schmeichel et Bruce. La suite
de sera une défense de fer de la part d'Everton qui n'aura pas de
mal à contenir un Manchester sans inspiration depuis que son King est
suspendu après avoir joué du Kung-Fu avec un supporter de Crystal
Palace. Même Sir Alex Ferguson l'avouera à demi-mot après la
finale que son équipe n'avait pas les moyens de l'emporter ce samedi
face à cette défense, qu'il qualifiera de « Terriblement
efficace, engagée et sans relâche ». Everton a gagné avec
les armes qui ont fait sa force dans les années 80, dans une
tradition si britannique, faites de défense engagée, de contres
rapides et un jeu direct fait de débordement et de centre. (Voir le
sujet : UK Football Team : Everton 1985). Les heures de
gloires du Kick & Rush du foot anglais. Voici un mini résumé de
cette finale de FA Cup 1995 et ensuite l'équipe au complet d'Everton
1995 qui réalisa un double miracle cette saison-là, sauver sa peau
en Premier League et retrouver la coupe d'Europe 10 ans après leur
triomphante campagne de 1985 !
Daniel PASSARELLA traque aussi les homosexuels
Comme on l'a vu cette semaine, dans le sujet : Pourquoi Fernando REDONDO a refusé la sélection, Daniel PASSARELLA quand il arriva à la tête de la sélection Argentine en 1994, avait décidé de faire de sa sélection un véritable commando. C'est ainsi que le sélectionneur-adjudant organisa une véritable chasse aux boucles d'oreilles et aux cheveux longs. Mais l'homme si ouvert d'esprit ne s'arrêta pas en si bon chemin et sera au cœur d'une vive polémique en 1997 en poussant un peu plus loin sa chasse aux sorcières dans le vestiaire de l'Albiceleste. En pleine Copa America 1997 (en Bolivie), il déclare dans le quotidien Clarin que si il apprenait que l'un de ses joueurs était homosexuel, il le virerait de l'équipe. En Argentine la communauté gay hurle à la discrimination et rajoutent, fort malicieusement, que, "de toute façon, l'un des joueurs de la sélection présent en Bolivie est un des leurs...". Bien-sûr sans donner son identité. Info-intox ? l'adjudant-sélectionneur, piégé rit jaune et est-ce qu'il a joué les Patrice Evra à chercher sa brebis galeuse dans son vestiaire ? Il va s'avérer néanmoins que l'Argentine se fera sortir au match suivant, sans aucune gloire, en quart de finale face au Pérou. Passarella, Evra deux exemples qui nous prouvent que chasser la sorcière dans un vestiaire n'est pas forcément la meilleure chose qu'il soit pour l'équilibre sportif d'une équipe.
Le premier match de Diego MARADONA
Comme pour le dernier
sujet, il était une fois Maradona par Diego, c'est El Pibe de Oro
qui raconte lui même ses grands débuts : « C'était le
20 octobre 1976, j'avais 15 ans et il me manquait que 10 jours avant
de fêter mon 16ème anniversaire. Argentinos Juniors recevait le
Talleres de Cordoba et je me souviens que lors du dernier
entraînement, mon entraîneur Montes m'avait prévenu que je serais
sur le banc de l'équipe première le lendemain. A la fin de la
séance, en me disant au-revoir il me confie "prépares toi bien
car tu rentreras en cours de match". Je suis rentré e ncourant
à la maison pour l'annoncé à mon père et à ma mère. Le
lendemain ma mère m'a dit qu'elle allait prié pour qu'on gagne et
mon père avait pris un jour de congé à son boulot pour venir me
voir. J'ai débuté la rencontre avec le numéro 16 et un maillot
rouge et une bande blanche en diagonale. On perdait 1-0 quand à la
fin de la première mi-temps, Montes m'avertit que j'allais démarrer
dès le coup d'envoi de la reprise. J'ai remplacé Giacobetti.
L’entraîneur Montes m'a simplement dit de jouer comme je savais le
faire et que si je pouvais placet un petit pont il fallait pas que je
n'hésite à le faire. J'avais Cabrera sur le dos et à un moment je
lui ai fait ce fameux "caño" mais le match est resté sur
ce sore de 1-0 pour Cordoba. J'ai perdu ce match pour les grands
débuts avec Argentinos mais pour moi ça reste un jour mémorable,
une grande histoire inoubliable, c'était le jour du début de ma
carrière et j'avais l'impression qu je touchais le ciel ».
Je pensais que cette vidéo était introuvable mais en fait si on
peut voir sur l'extrait qui suit le seul but de la rencontre mais
quelques images furtives de Diego à ses 15 ans pour ses grands
débuts professionnels. On le voit tout de même avoir une très
bonne occase qu'il n'arrivera pas à convertir :
P.S : Ce 20 octobre 1976 est vraiment un jour particulier pour votre serviteur, car c'est ce jour-là que de l'autre côté de l'Atlantique je voyais le jour !
P.S : Ce 20 octobre 1976 est vraiment un jour particulier pour votre serviteur, car c'est ce jour-là que de l'autre côté de l'Atlantique je voyais le jour !
Il était une fois Maradona par Diego
La pelota es mi amor eterno. Desde los 3 anos dormia con ella y hasta le contaba mi suenos... Mi suenos ? Jugar en la Seleccion Argentina y dejar todo en la cancha por esa camiseta. Empecé con mis amiguitos del barrio en un lugar llamado las Siete Canchitas para el club Estrella Roja. Despues Francisco Gregorio Cornejo que era el Departamento de Futbol de Argentinos Juniors, probaba pibes y me dijo si quiera ir. El "Goyo" Carrizo que era compandero del collegio, me alento a hacerlo. Mi viejo me llevo y me tomaron. A partir de ese momento jugué para los "Cebollitas". Integré el equipo que estuvo invicto mas de cien partidos durante los anos 1972 y 1973. Ahi empezeba a ser un jugador de verdad. Paso a la novena de Argentinos Juniors. An ano suguiente a le octava y de alli salte a la quinta. Jugue apenas unos partidos y pasé a la tercera. Depsuès llego en grand dia...pero es une otra historia, pronto en OSP
Le ballon est mon ami de toujours. Depuis mes 3 ans je dors avec et lui raconte mes rêves. Mes rêves ? Jouer avec la sélection d'Argentine et tout donner sur le terrain pour ce maillot ! J'ai commencé à jouer avec mes potes du quartier dans un coin qu'on appeleit les "7 terrains" pour le club de l'Etoile Rouge. Puis Francisco Gregorio Cornejo, qui travaillait comme détécteur des jeunes espoirs pour Argentinos Juniors m'a demandé si je souhait venir chez eux. Mon pote du collège "Goyo" Carrizo m'a conseillé d'accepter. Mon père m'a emmené là-bas et à partir de ce moment là j'intégrais "les oignons" (nom de l'ancienne ferme qui est devenu le légendaire centre de formation d'Argentinos Juniors, le plus réputé du pays). J'ai intégré l'équipe qui est resté invaincue plus de cent matchs entre 1972 et 1973, pour moi c'était le grand moment de vérité pour savoir si j'avais le niveau. L'année suivante était celle de mes quinze ans, j'étais en 3ème et je commencçais à jouer avec les pros à l'entrainement puis arrive le grand jour... Mais ceci est une autre histoire, très bientôt sur OSP
Figuritas : Diego Maradona, mejor jugador del siglo
DIEGO NO PERDONA
El día que el "gordito"
se transformó en verdugo de Boca y del Loco Gatti. Sus cuatro goles
a Boca sirvieron para que Argentinos clasificara a la rueda final del
campeonato y, por supuesto, para acallar las críticas del
experimentado Gatti. Allí nació también el romance con la Doce.
El martes 28 de octubre a
las 22, el periodista Oscar Bergesio había entrevistado a Hugo Gatti
en el hall del hotel Río Grande, de Santa Fe. El reportaje salió
publicado en el diario “El Litoral” del viernes 31, y
reproducido por “La Razón” en sus ediciones quinta y
sexta del domingo 9 de noviembre. Bergesio le preguntó a Gatti si
Maradona es un auténtico crack y el arquero respondió : « Maradona
? Es un gordito que juega muy bien al fútbol ».
Quienes conocen a Diego Maradona saben que cuando él anda con bronca
suele jugar mejor. Es como un incentivo más al natural amor por el
fútbol. Le ocurrió contra Checoslovaquia, después de haber
recibido algunas críticas (especialmente por el partido contra
Bulgaria). Este episodio con Gatti sin duda influyó para aumentar su
producción frente a Boca. Así contó los goles:
El primero: « La
recibí por la derecha, la tiré al medio del área con un zurdazo de
¨rabona¨ y le pegó en el brazo a Hugo Alves. El penal lo tiré
suave, a la derecha de Gatti; el se tiró a la izquierda ».
El segundo: « Me
fui con la pelota por la derecha, a cuatro o cinco metros de la
banderita del córner y en diagonal hacia el centro de la cancha.
Ruggeri me hizo foul, ellos se desconcentraron un poco, aproveché y
pateé enseguida. La pelota se metió arriba y en el segundo palo ».
El tercero: « La
trajo Pasculli como puntero izquierdo. Yo piqué por el medio, me la
tiró perfecta al borde del área, lo sobró a Abel Alves y entonces
la bajé con el pecho. Después me fui más a la derecha y cuando
salió Gatti se la toqué de cachetada, suave, al segundo palo ».
El cuarto: « Tiramos
una pared con Pasculli, me fui por el medio y Abel Alves me hizo foul
desde atrás, me parece que ya estando dentro del área. El referí
lo cobró afuera, del centro un poco hacia la derecha. Como en el gol
de Espíndola, Vidal se puso delante de Gatti aprovechando que ellos
ponían a Hugo Alves al lado de un palo y entonces no había offside.
Le pegué fuerte, al palo del arquero y la pelota se metió arriba ».
Después de su carrera ,
Diego recuerda este dia : « Los cuatro que hice a Gatti,
el arquero de Boca, son los mas importantes con Argentinos para mi
porque dijo que era "un Gordito". Y yo cuando mas enojado
estoy, mejor juego. Este dia la tribuna de Boca grito por primera vez
"Maradooo....MAradooo !!!" Fue un preanuncio, ya que al ano
siguiente jugaria para Boca Juniors. »
Los cuatro goles a Loco
Gatti en une video de Old School Panini con la musica d'Ennio
Morricone "The Ecstasy of Gold" :
Alphonse TCHAMI - Boca Juniors
Le premier africain a avoir joué en Argentine
14 février 1995, le tournoi de clôture va reprendre en Argentine et les transferts sont au cœur de cette dernière semaine de la trêve estivale (et oui hémisphère sud). Un marché des transferts qui va transgresser les codes. Ferro Carril Oeste signe le premier français de l'histoire à évoluer en Argentine, Christophe ROBERT. Oui l'ancien protagoniste de l'affaire OM-VA qui après avoir purgé sa sanction de 2 saisons revient dans le football pro. Dans le même temps, Jorge BURRUCHAGA, même motif même punition, rentre au pays après deux ans d'inactivité et signe dans le club de ses débuts, Independiente. Mais au chapitre des transferts la surprise est venue de Boca Juniors, qui a engagé l'attaquant international camerounais Alphonse TCHAMI. Remplaçant lors de la Wolrd Cup 94, le joueur venu d'Odense au Danemark, est âgé officiellement de 24 ans. Son transfert est assez curieux car c'est à partir d'une vidéo où on le voit marquer 14 buts dans le championnat danois qui a impressionné Silvio Marzolini, l’entraîneur de Boca. Heureusement que You Tube n'existait pas à l'époque sinon.... Mais le hasard fait bien les choses et pendant la trêve hivernale en Europe, le club d'Odense part en stage au Brésil. Boca envoie un émissaire sous la volonté de son entraîneur de voir de visu ce joueur très puissant. Dans son rapport l'émissaire de Boca conforte le sentiment de Marzolini, en soulignant les qualités athlétiques du camerounais et notamment un excellent jeu de tête. Boca qui aligne les mauvaises performances en attaque et sous la pression des supporters très mécontents va agir un peu en urgence et signé un très gros chèque pour attirer le joueur camerounais du côté de la Bombonera. Alphonse TCHAMI devient ainsi le premier joueur africain a joué en Argentine.
Tchami sera associé devant au talentueux attaquant uruguayen Sergio Martinez. Et le binôme va très bien fonctionner dans un premier temps, si bien que le public va adopter très rapidement Tchami malgré le prix de son transfert élevé qui a beaucoup fait jaser. Il faut dire que le jeu de Tchami correspond aux traditions qu'aiment développer Boca. En effet à travers son histoire Boca a toujours eu un penchant pour un jeu agressif, une défense rude et des attaques rapides. Le public de la Bombonera sera ravi avec Tchami qui à chaque match se lancera dans des contres à toute allure laissant parler sa puissance physique. Le seul bémol c'est qu'il se montre parfois maladroit dans sa conduite de balle et n'a pas toujours le bon geste devant le but. Ce qui lui attire bon nombre de critiques de la part de ses détracteurs. Le premier fut le premier gardien adverse qu'il affronta. David Comizzo de Banfield, défait 2-0 pour le premier match de la saison à la Bombonera (doublé de Martinez dont un but sur une super passe de Tchami), n'hésitera pas à rallier son adversaire du jour qui a pourtant tant fait de mal à sa défense : "Il frappe dans la balle avec le protège-tibia. Le football argentin doit aller très mal pour engager de tels joueurs...". Pas très classe et à noter que la remarque ce fait dans un contexte où après l'arrêt Bosman, l'exode des argentins vers l'Europe est massive. En tout cas Alphonse Tchami fera un excellent tournoi de clôture mais sera victime des dommages collatéraux après le retour de Diego Maradona. En effet avec Diego il y a aussi le retour de Caniggia à Boca et l'entente entre les deux hommes était un frein trop important à la titularisation du camerounais sur le front de l'attaque de Boca. Tchami deviendra le 3ème attaquant de l'équipe derrière Caniggia et Martinez, puis souffrira de la concurrence ensuite de Sebastian Rambert. Il restera 3 ans en Argentine, jouera 48 fois sous le maillot de Boca et inscrira 11 buts, la majorité lors de son premier tournoi. Voici une petite compil de ces buts où l'on peut admirer son style surpuissant. En tout cas le peu de temps où il a joué les supporters l'aimaient beaucoup et son but au Monumental face à River y est aussi pour beaucoup :
CHELSEA vs ARSENAL 1985
Hiver 1985, le temps calamiteux sévit en Europe et plus particulièrement en Angleterre ! Pour vous donner une idée huit matchs sur onze de la 25ème journée sont annulés au pays où l'on joue tout le temps et presque par tous les temps. Donc en ce week-end du 19 janvier 1985, sur les trois équipes qui recevaient, deux possédaient un système de chauffage en sous-sol (Liverpool et Coventry), Chelsea, quant à lui, se débrouilla avec les moyens du bord : couvertures en plastique, paille et appareils de chauffage industriels sans compter l'aide bienvenue de quelques chômeurs. La facture était salée à la fin, plus de 100 000 francs de l'époque pour que le terrain soit pratiquable mais le jeu en valait la chandelle et Chelsea fût récompensé de ses efforts puisque le vieux Stamford Bridge affichait complet. Il faut dire que l'affiche était alléchante avec un énième derby londonien et un classique Chelsea-Arsenal. Sur une pelouse qui n'avait rien d'anglaise, les deux équipes allaient livrer un spectacle digne des plus belles heures du "kick & Rush". D'un côté dans un tel bourbier il est plus évident que c'est le jeu le plus approprié et à ce petit jeu ce sont les Gunners qui tiraientt le mieux leurs épingles. En première période c'est un miracle si Cheslea regagne le vestiaire en conservant ses cages inviolées. Woodcock fût bien maladroit à deux reprises parès deux offrandes du gardien adverse qu'il ne sut convertir. Arsenal fera la différence à un quart d'heure de la fin grâce à un but de son excellent avant-centre Paul Mariner. Un but comme il en a inscrit des dizaines, d'un magnifique coup de tête puissant. On pensait qu'Arsenal allait emporter logiquement ce derby mais Chelsea allait montrer de la ressource et à deux minutes du coup de sifflet final à la suite d'un coup franc de Colin LEE, Kerry DIXON effectua un super lob qui permit à David SPEEDIE d'égaliser. Un partout score final et voici le résumé de cette rencontre so brittish joué dans des conditions extrème dans le bourbier de Stamford Bridge :
Les ratés Panini : Marcelo DELGADO
Marcelo DELGADO dit "El Chelo" est une ancienne gloire du football argentin. International
à 18 reprises il était dans le groupe argentin lors de la coupe du monde 1998. Il faut
dire que cet attaquant est alors un des plus réputés d'Argentine. Formé à Rosario Central,
il part à 20 ans au Mexique, pour un beau contrat d'un an à cruz Azul. De retour au pays
en 1995, il signe au Racing Avallenada et forme un duo détonnant avec Claudio "El Piojo"
LOPEZ. El Chelo devient international espoir et participe au JO d'Atlanta de 1996 et
l'année suivante il devient international A et participe à la Copa America 97 avant d'être
dans le groupe pour le mondial 1998. En 2000 il signe dans la grande équipe de Boca
Juniors entrainée par Carlos Bianchi. Il va tout gagner avec Boca Juniors avec les
Riquelme, Palermo, Tevez, Barros Schelotto.... 3 championnats, 3 Copa Libertadores, 1
coupe Intercontinentale...C'est simple Marcelo DELGADO fait partie des 100 joueurs les
plus importants de l'histoire de Boca selon la très sérieuse revue El Grafico et Old
School Panini n'a pas hésité à le mettre remplaçant dans l'équipe historique de Boca Juniors. Pourtant à ses débuts Marcelo DELGADO a eu du mal à se faire un nom, pour preuve
ce magnifique raté dans l'album argentin de 1992, où l'éditeur argentin l'a confondu avec
le défenseur : Marcelo TRIVISONNO.
Bon l'année suivante, ils rectifieront le tir :
Bien sûr tous les supporters lyonnais connaissent l'origine du surnom de César Chelito DELGADO ? Elle est en rapport direct avec Marcelo DELGADO. "El Chelo" est le diminutif en Argentine de Marcelo et 10 ans après son éclosion de Rosario Central, un autre jeune Delgado explosait du même centre de formation : César DELGADO. Le jeune homonyme sera alors immédiatemment surnommé Chelito "le petit Chelo" en référence à Marcelo, grande vedette alors du football argentin avec Boca Juniors et la sélection. El Chelo et El Chelito :
Ce qui est marrant avec Chelito, c'est que lui aussi partira à Cruz Azul après son premier contrat à Rosario Central, avant de connaitre l'Europe avec l'Olympique Lyonnais :
Pourquoi Fernando REDONDO a refusé la sélection
17 janvier 1989, Fernando
REDONDO à 19 ans et joue déjà pour Argentinos Juniors en première
division Argentine. Mais ce jour-là il va surprendre tout son monde
en déclarant à la presse qu'il renonce à la sélection. En effet
Carlos Bilardo l'avait convoqué pour un stage de préparation de la
coupe du monde 1990 mais Fernando Redondo décline sous un prétexte
fallacieux « Je dois terminer mes études de
Sciences-économiques ». Pour le jeune milieu de
terrain les études seraient plus importantes que la coupe du monde ?
Non, bien sûr que non, c'est un secret de polichinelle que le joueur
d'Argentinos Juniors n'appréciait pas du tout la vision de Bilardo
et surtout il n'avait pas apprécié que Bilardo l'exclue d'une
tournée en Australie...dans le hall de l'aéroport. Mais l'histoire
ne s'arrête pas là et les événements vont nous révéler un peu
plus d'infos sur les vrais motifs de ce refus. Trois semaines plus
tard c'est son coéquipier en club, Oscar Deyrticia qui déclinait la
sélection. Pour le meilleur buteur du championnat argentin à
l'époque, le motif était plus direct : « Je m’entraîne
très bien avec Argentinos. Je n'ai pas envie de travailler toute la
semaine avec l'équipe nationale ». Carlos
Bilardo voit rouge face à ces deux refus et déclare que tant qu'il
sera sélectionneur il ne les convoquera plus, tout en soulignant que
les deux joueurs jouent pour le même club et sont sous l'influence
de leur entraîneur Nito Veiga. Il est vrai qu'Argentinos, à cette
époque, développait un football offensif, à l'opposé du style
Bilardo mais les raisons des refus de Redondo et Deyrticia sont moins
poétiques et sont plus dictées par des dispositions financières !
En effet les deux hommes sont en contacts avec des clubs italiens et
espagnols, des clubs qui exigeraient, pour que les transferts aient
lieu, une pleine disponibilité des deux joueurs. La preuve de mes
dires ? Fernando REDONDO quelques semaines après avoir "déserté"
la sélection arrêtera ses études si importantes de sciences
économiques pour aller jouer en Liga !
Redondo retrouvera la
sélection sous les ordres d'Alfio Basile, avec qui il remportera la
Copa America 1993 et sera de la campagne mondiale au États-Unis
l'année suivante. Mais la sélection argentine connaîtra une grosse
déconvenue au mondial 94, avec l'exclusion de Diego et une
élimination en huitième de finale. Alfio Basile n'est plus à la
tête de l'Albiceleste et Daniel Passarella le remplace avec
des idées précises sur la tenue que doit avoir sa sélection. En
septembre 1994, quand il succède à Alfio Basile, Passarella
entreprend de transformer la sélection argentine en commando. Parmi
les mesures destinées à établir son autorité et à rassurer les
braves gens après la suspension de Maradona, il impose des
Rhinoscopies à ses joueurs pour détecter d'éventuels cocaïnomanes
et décrète l'immédiate prohibition des boucles d'oreilles et des
cheveux longs ! L'homme se justifie : « On a calculé
qu'un joueur aux cheveux longs se les réacommonde près de cent fois
par match et qu'il perd donc sa concentration ».
Quelques internationaux se réfugient derrières les idées-reçues
du football patrie "la sélection au-dessous de tout".
C'est l'argument de Gabriel Batistuta quand il coupe "timidement"
ses boucles. Mais d'autres élèvent la voix et en premier lieu Diego
Maradona, qui déclare dans un parlé qui lui colle si bien : « Et
si un joueur à l'habitude de se toucher les couilles, on les lui
coupe aussi ? ». Fernando REDONDO tout comme Claudio
CANIGGIA, refuseront eux de toucher à leurs cheveux et de se mettre
au pas du nouveau sélectionneur. Fernando REDONDO va une fois de
plus aller dans le conflit avec un sélectionneur national. Tout
commence en septembre 1995, Passarella et son adjoint Gallego, se
rendent à Madrid pour rencontrer Redondo. Passarella a l'intention
de lâcher du lest sur les mèches et vient annoncer au nouveau
joueur madrilène qu'il compte sur lui mais il va être pris de
court. Redondo déclare dans la presse espagnole qu'il refusait de
jouer en sélection tant qu'on lui demandera de passer à la tondeuse
! De retour à Buenos-Aires, Passarella répond dans la presse
Argentine : « Redondo ne dit pas la vérité ! Et il
refuse la sélection car il ne veut pas jouer sur le côté gauche
! ». Le joueur du Real s'offusque « Le
thème de la position s'est discuté cinq minutes pendant lesquelles
j'ai dit préférer jouer au centre et ne s'est pas vraiment débattu
car le désaccord préalable était la longueur de mes cheveux. Le
menteur c'est Passarella ! ». L'affaire fait les choux
gras de la presse en Argentine, qui prend plutôt le parti populaire
et favorable....au joueur. Il faut dire que la sélection peine, le
milieu de terrain argentin est peu inspiré et Redondo brille de
mille feux en Espagne. Pour calmer la presse, Passarella met alors de
l'eau dans son vin « la longueur des cheveux n'est pas un
critère déterminant à l'heure du choix » dit-il
début 1996 et les mots s'accompagnent des faits.
Passarella appelle
Caniggia, l'autre rebelle qui ne voulait pas toucher à sa crinière
blonde, qui plane avec Boca Juniors et sur le championnat local. Un
an et demi plus tard, octobre 1997, la situation n'a pas changé,
l'Argentine est toujours en difficulté et Passarella voit plusieurs
de ses titulaires indisponibles dont Matias Almeyda suspendu pour les
prochains matchs. Le contexte, le prétexte est idéal pour essayer
de rattraper le coup. Passarella convoque Redondo du bout des lèvres
: « il est invité ». Le sélectionneur
invoque le besoin de « tirer un trait sur le passé ».
On oublie tout ? Non. Redondo refuse l'amnistie-amnésie. Il demande
à Passarella de se dédire des accusations de mensonge. Passarella,
bien sûr, refuse. Le ton monte. Personne ne cède. Maradona lui ne
rate pas l'occasion de glisser un tacle à Passarella, qui décidément
il apprécie peu « Maintenant, on sait qui mentait et qui
ne mentait pas ». Luis César Menotti prend aussi la
défense du joueur Réal : « Redondo est fidèle à ses
convictions ». Tant pis pour l'Argentine, tant pis pour
le foot que Redondo incarne, qui n'est pas précisément le même que
celui de Passarella. Tant mieux diront certains pour la liberté de
la dignité défendues. Redondo ne marche pas au pas cadencé. Il
avance d'un pas courageux et élégant, comme sur le terrain. Avant
la coupe du monde, les avis sont partagés, un sondage révèle que 5
argentins sur 10 sont d'accord, 4 soutiennent le sélectionneur
(reste toujours celui qui ne se prononce pas). Mais après le
mondial, les avis sont beaucoup moins favorables pour les deux
protagonistes et nombreux sont les argentins qui en veulent aux deux
hommes de s'être enfoncer si profondément dans la bêtise et avoir
fait passer un prétexte aussi futile que la longueur des cheveux
au-dessus de la cause nationale. Surtout qu'après la coupe du monde, Redondo se les coupera ses cheveux. Passarella a du s'étouffer quand il a vu ça :
Les petits papiers de Gilbert BODART
La saison 1996-97 a été
compliquée pour les Girondins de Bordeaux. Après la finale face au
Bayern c'est un véritable exode en Gironde, Zizou, Duga, Liza,
Huard, Witschge, Dutuel, Bancarel, Dogon....partent sous d'autres
cieux. Pour le nouvel entraîneur Rolland COURBIS il faut faire avec
pas moins de 15 joueurs partis et 17 nouvelles arrivées (JPP, Lucci,
Ziani, Micoud, Baggio l'argentin, Ibou Ba et Gilbert Bodart entre
autres). Dans un tel contexte il est presque logique de ne pas voir
les Girondins jouer les premiers rôles pour le titre. Mais la Coupe
de la ligue va être là pour sauver la saison des bordelais. Après
une qualification en ¼ de finale face à Caen aux tirs aux buts, la
demi-finale qui suit face à Montpellier est le match le plus
important de la saison et Gilbert BODART en leader du vestiaire
n'hésite pas à mettre la pression sur ses coéquipiers avant le
match en déclarant : « Si on ne se qualifie
pas la saison est foutue ! ». Et Gilbert BODART va
être le héros de cette demi-finale au cours d'une séance de tirs
aux buts homérique et que chaque supporter bordelais à en mémoire,
mais savent-ils la vérité sur les petits papiers de Bodart ?
Tout le monde se souvient qu'au cours de cette séance, le portier
belge sortira de son short un petit papier avant de se poser sur sa
ligne. Une « antisèche » que lui a préparé Michelena
l'espion des Girondins. Sur ce petit papier figurait les
préférences des tireurs de pénos du côté de Montpellier. Le
stratagème se révèle efficace et Bodart arrête les pénos de
Thierry Laurey et Serge Blanc. La suite c'est une légende qui veut
que Bodart jette le papier et préfère y aller au feeling ! Ce
n'est pas aussi romancée que ça ! En fait en face, Philippe
Flucklinger est aussi inspiré et la séance se prolonge et Bodart
sera le héros de la soirée quand il arrêtera le 9ème penalty de
Montpellier tiré par Roman Kosecki et que, dans la foulée, le
portier belge transformera le dernier tir au but qui envoie les
Girondins pour la première finale nationale de l'histoire au Stade
de France. Mais vous savez pourquoi Gilbert BODART a jeté le papier
après le tir au but de Laurent Robert ? Non pas pour suivre son
instinct tel Luke Skywalker quand il débranche l'ordinateur de bord
avant de flinguer l'étoile noire, non c'est juste que son bout de
papier n'avait les indications que pour 4 tireurs ! Seuls
figuraient dans les papiers de Michelana, les indications sur les
préférences de Laurent Robert, Thierry Laurey, Serge Blanc et
Bakayoko, les tireurs habituels de Montpellier. Mais comment peut-on
savoir ça ? Tout simplement parce que le malin Vincent Hardy,
journaliste chez TF1, est parti ramassé le bout de papier sur la
pelouse du Parc Lescure une fois les joueurs partis dans le
vestiaire. Il l'a scanné ce petit bout de papier et l'a diffusé à
l'antenne le dimanche suivant dans Téléfoot. Beau-joueur, le journaliste donnera le papier à Gilbert Bodart après l'émission en souvenir de cette
belle qualification. Voici l'objet en question, que France Football
avait publié le mardi suivant. A noter que Gilbert Bodart était peu
familier avec les joueurs français et du coup Michelena, lui avait
indiqué les numéros des joueurs :
P.S : Le problème
de médiatiser des infos stratégiques de la sorte fait que les
prochains adversaires sont prévenus de la combine Michelena-Bodart
et en finale, Bordeaux s'inclinera face à Strasbourg...aux tirs aux
buts.
Top Ten Panini Argentina 2005
Normalement dans les prochaines semaines on devrait beaucoup parler de football argentin sur OSP. En effet je viens de recevoir, en provenance direct de La Pampa, quelques albums qui valent le détour. Le meilleur est sans doute le Panini du tournoi de clôture 2005. Il y a des perles comme je les aime ! Des joueurs connus (et qui jouent toujours) à leurs débuts avec des tronches à couper le souffle ! Voici les 10 plus belles perles de cet album et ça vaut le détour :
10-Fernando GAGO
09-Juan Manuel MARTINEZ
08-Javier MASCHERANO
07-Rodrigo PALACIO
06-Lisandro LOPEZ
05-Jonas GUTIERREZ
04-Dario CVITANICH
03-Lucho GONZALEZ
02-Ezequiel LAVEZZI
01-Sergio AGUERO
Glenn HODDLE is American Dad
In this 27th October 2013 it's Glenn HODDLE's birthday. His 56th one for the man who was inducted into the National Football Museum Hall of Fame which cited him as one of the most gifted English footballers of his generation exhibiting "sublime balance and close control, unrivalled passing and vision and extraordinary shooting ability, both from open play and set pieces". He has been manager of Swindon Town (earning promotion to the Premier League), Chelsea (taking them to the FA Cup final), Southampton, Tottenham Hotspur (reaching a League Cup final) and most recently Wolverhampton Wanderers. As manager, he took England to the World Cup second round in 1998 only to lose to Argentina on penalties. He is currently running the Glenn Hoddle Academy in Spain, set up to help young British players return to professional football after being released by their clubs. Hoddle's younger brother Carl was also a footballer and died at the age of 40 from a brain aneurysm on 2 March 2008. And last time I put his Euro 88's sticker on Twitter, many of yours said he's the perfect looks-a-like of Stan SMITH in American Dad :