Dans mon équipe de rêve (sans
joueurs français ou joueurs qui ont évolué à l’OL, cela viendra plus tard), ma
défense centrale serait composée de Nikiforov associé à Ayala. Alors c’est sûr
que ce ne sont pas les deux meilleurs défenseurs de l’histoire mais ce sont mes
deux préférés et je suis sûr que l’association marcherait car quiconque joue
aux côtés d’Ayala devient bon !! Roberto AYALA c’était un phénomène,
partout où il est passé il a ravi les supporters et on le pleure encore en sélection
d’Argentine où depuis son départ aucun sélectionneur a réussi à stabiliser une
charnière centrale. AYALA pour moi, c’était à la fois un stoppeur et un libéro.
Très dur et efficace dans le duels et les un contre un il était également le
patron de la défense et le premier relanceur de l’équipe. Excellent dans le jeu
de tête, malgré un gabarit qui ne dépassait pas la moyenne des autres joueurs,
il avait une détente et un timing de folie. Dans le jeu, sa vision lui
permettait d’intervenir très rapidement bien qu’il ne soit pas le joueur le
plus rapide sur le terrain.
Enfin son engagement était sa force ! Ayala,
défenseur modèle était aussi un guerrier, qui n’avait rien à envier aux Oscar
Ruggieri ou autre Gabi Heinze sauf qu’Ayala avait lui bien d’autres qualités
dans son escarcelle. Ce défenseur complet était le meilleur dans les duels,
dans la lecture du jeu et dans le combat, pour moi et il n’y a pas photo il est
le meilleur défenseur de l’histoire du football argentin et pourtant
l’Argentine a un passé très riche dans ce domaine. Le moment que j'ai choisi
dans sa carrière c'est ce but lors de la coupe du monde 2006 face à
l'Allemagne, en ¼ de finale. Pour moi
cette formation d'Argentine emmenée par Pekerman, reste de loin ma préférée
bien avant les génération 1986 ou 1991-93 et Ayala à l'instar de Riquelme
devant, lui était le taulier derrière. Quelle plénitude lors de ce mondial
allemand pour le défenseur de Valence et ce but face aux allemands, c'est al
traduction de toutes sa volonté et sa hargne sur le terrain. Il n'était pas le
plus grand ni le plus costaud mais il gagnait toujours les duels à la
« Grinta » :
Hé hé, ce but après lequel l'arbitre a fait tout son possible pour procurer à l'Allemagne des occasions d'égaliser...ce qui viendra, d'ailleurs.
RépondreSupprimerC'était encore le bon temps de l'Albiceleste, avant l'arrivée du nain despote qui ne sait plus quoi faire en l'absence d'Iniesta (je suis de mauvais foi, je sais^^)
Tu sais quoi Richard ? je suis 200% d'accord avec toi !!
RépondreSupprimerEt qui nous botte ce corner avec une classe guère égalée que par Pirlo de nos jours ? Eh oui, Juan Roman.
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