PSG - FC BARCELONE : Finale de la C2 1997

L’autre jour on parlait du PSG –Barcelone en ¼ de finale de la ligue des champions en 1995, avec les petites notes secrètes de Cruyff et du staff barcelonais sur les joueurs du PSG (voir le sujet : Les carnets secrets du Barça sur le PSG) et bien aujourd’hui on va évoquer une autre confrontation entre les deux clubs, deux ans plus tard lord de la finale de la défunte coupe d’Europe des vainqueurs de coupes. Le contexte est différent, les hommes aussi. Du côté de Paris, Luis FERNANDEZ a quitté le club à la fin de saison précédente. Une saison particulière à Paris, où le club a remporté la C2 mais s’est privé d’un titre de champion qui lui était promis. Côté barcelonais une page s’est tournée également avec le départ de l’entraineur mythique du Barça, le hollandais volant Johan CRUYFF remplacé par Bobby ROBSON aidé d’un jeune adjoint nommé José MOURINHO alors âgé de 34 ans seulement (voir le sujet : Quand José Mourinho était stagiaire au Barça). Mais au Barça les changements sont plus profonds qu’un simple changement entraineur et une bonne partie de l’effectif est remanié. Exit les génies du ballon que sont George HAGI et Robert PROSINECKI, qui tout talentueux qu’ils sont n’ont pas réussi à s’imposer au Camp Nou. Le Barça vois aussi un de ses joueurs historique quitter le club, José BAKERA file en pré-retraite au Mexique. Pour palier tous ses départs le Barça frappe fort, très fort au mercato avec les arrivées de Fernando COUTO en provenance de Parme, de Laurent BLANC champion de France avec Auxerre, le retour de STOICKHOV de Parme, Luis ENRIQUE chipé au rival du Réal Madrid et surtout venant tout droit du PSV Eindhoven, l’extra-terrestre : RONALDO. Ronaldo ne restera qu’une saison au Barça mais il marquera à tous jamais l’histoire du club avec 47 buts en 49 matchs officiels et des actions à tout jamais rentrées dans la Panthéon du football. Ce Barça n’arrivera pas à remporter la Liga et terminera second derrière le Réal Madrid alors pour sauver sa saison il reste la coupe d’Europe des vainqueurs de coupes qui réussit si bien au club catalan (le Barça est le club le plus titré de cette défunte coupe d’Europe). En face se présente le PSG entrainé par RICARDO. Globalement l’effectif parisien a peu changé, les principaux mouvements ont été les départs de joueurs qui avaient peu de temps de jeu et qui ont été remplacés par des joueurs voués à jouer les doublures. Seuls départs notables ceux de Bravo à Parme et de Youri Djorkaeff parti à l’Inter. Seul ce dernier sera réellement remplacé par un transfert, avec la venue du brésilien Leonardo.

RICARDO trouve le mesure en ce début de championnat et Paris est intraitable en ce début de saison.  Lors des 12 premières journées de championnat Paris avance au rythme de 8 victoires et 4 matchs nuls auxquels il faut ajouter les 2 victoires face au FC Vaduz (Liechtenstein) lors du premier tour de coupe d’Europe. Mais la saison 1996-97 va ressembler comme deux gouttes d’eau à la précédente. Paris passe un hiver catastrophique avec des revers cinglants, en supercoupe d’Europe, Paris est laminé par la Juventus (défaite 6-1 au Parc et 3-1 au retour à Palerme). Paris n’est pas plus brillant sur la scène hexagonale avec des revers face à Nancy au Parc notamment mais c’est surtout que le club se fait sortir lors de ces deux entrées en lice dans les coupes nationales, qui pourtant son jardin de prédilection. Si en coupe de la ligue la défaite 2-1 à Gerland face à l’OL n’est pas honteuse, le revers en coupe de France face à Clermont ne sera jamais digéré et enlisera la saison parisienne. Alors comme sous Luis Fernandez, le PSG de Ricardo va tout reporter sur la coupe d’Europe en sortant des matchs qui resteront dans l’histoire du club. Le retournement de situation face à Galatasaray (défaite 4-2 à Istanbul mais victoire 4-0 au Parc en 1/8ème de finale), la qualification qu’il a fallu alle chercher en Grèce (0-0 au Parc face à l’AEK Athènes et victoire 3-0 en Grèce pour le ¼ de finale) et surtout l’exploit face aux Reds de Liverpool en demi-finale. Personne ne donnait chère des chances parisiennes avant cette double confrontation. Tant Liverpool développait un jeu brillant en Premier League et tant son adversaire européen était moribond dans son championnat, capitulant dans la lutte pour le titre. Dans un Parc en ébullition, Paris donne une leçon aux Reds et l’emporte 3-0 mais c’est le match retour qui restera dans toutes les mémoires. Liverpool promet l’enfer aux parisiens et ils ne mentent pas ! Pendant 90 minutes c’est une furia qui arrive par vagues devant les buts de Bernard LAMA et quand au bout de 12 minutes, Robbie FOWLER marque le premier but on craint le pire pour Paris. Mais les parisiens vont faire preuve d’une incroyable solidarité et vont résister pour s’offrir une deuxième finale de coupe d’Europe d’affilée.

Si sur le papier la rencontre parait déséquilibrée, il ne faut pas oublier que Paris peut montrer deux visages cette année-là. Capable d’encaisser 4 buts face à Clermont, l’équipe a réussi en coupe d’Europe de véritables exploits (4-0 face à Galatasaray, 3-0 à Athènes ou encore le 3-0 face à Liverpool). Et finalement c’est un Paris timide ou impressionné qui rentre sur la pelouse du Feyenoord Stadion de Rotterdam. Sûrement que les parisiens ont trop respecté les barcelonais qui sont loin d’être impressionnants ce 14 mai 1997 mais comme on les laisse jouer ils se procurent les premières occasions. Tout d’abord Luis FIGO qui croise trop sa frappe, puis Fernando Couto se voit refuser un but sur corner pour une poussette pas évidente du tout sur N’Gotty. Un Bruno N’GOTTY qui n’est plus le héros de l’année précédente à Bruxelles, maladroit, mal inspiré il fauche Ronaldo dans la surface alors que la situation n’était pas forcément dangereuse. Ronaldo se fait justice lui-même et le Barça mène 1-0. A la mi-temps Ricardo recadre ses hommes et c’est un nouveau PSG qui rentre sur le terrain et qui va plus que bousculer le Barça, poussant les catalans dans leurs derniers retranchements. Cauet n’est pas loin d’égaliser mais que dire de cette action de Patrice Loko à 10 minutes de la fin du match. Lancé parfaitement par RAÏ, l’ancien nantais se présente seul face à Victor Baïa mais son ballon va mourir tout doucement sur le poteau, Leonardo a suivi mais il est trop court pour pousser le ballon dans le but vide, suit Cauet pour une troisième chance mais sa volée frôle la barre transversale. Paris a laissé passer sa chance et la fatigue prend place (Psychologique plus que physique peut être). Le Barça fait alors rentrer Hristo Stoichkov  et le ballon d’or 1994 va démontrer qu’il a encore ses jambes de feux pour lancer des contre-attaques assassines. Sur l’une d’entre elles, après un une deux avec Ronaldo (ballon d’or 1997), Sa passe en louche pour Figo (ballon d'or 2000) est unep ure merveille et parfaite pour le 2-0. Seulement le portugais va jouer de malchance et son ballon va d'abord heurter la barre puis le poteau. Quelle action tout de même avec ces trois joueurs de classe mondiale. Mais cela ne change rien au scénario de la soirée et Le Barça l'emporte 1-0, un revers dur à digérer pour les parisiens qui n'ont joué qu'une mi-temps et qui ont fait plus que bousculer cette équipe de Barcelone pas si impressionnante que ce que tout le monde voulait nous faire croire. Même Ronaldo l'extra-terrestre n'était pas dans un grand jour mais bon même sans être au top, le brésilien offre une coupe d'Europe à son club, la marque des grands. Avant de voir les deux équipes en vignettes, voici un résumé vidéo de cette finale :


FC Barcelone 1997

Victor BAIA

Georghe POPESCU

Miguel Angel NADAL

Ivan DE LA PENA

Josep GUARDIOLA 

Luis ENRIQUE

Luis FIGO

GIOVANNI 

RONALDO

PIZZI

Hristo STOICHKOV
Paris Saint Germain 1997

Bernard LAMA

Bruno N'GOTTY

Laurent FOURNIER

Alain ROCHE

Paul LE GUEN

Daniel KENNEDY

Benoit CUAET

LEONARDO

Jimmy ALGERINO

Vincent GUERIN

RAÏ

Julio César DELY VALDES

Patrice LOKO


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