PSG 1978 : Un raté Panini à cause de Gérard JUGNOT ?

L’histoire de ce magnifique raté Panini, je peux la deviner sans problèmes. Nous sommes à la fin des années 70 et plus particulièrement à l’automne 78, Panini va sortir son nouvel album pour le championnat de France. A cette même époque, partout dans la capitale, on ne parle que de la troupe du Splendid qui a cartonné avec sa pièce « Amours, Coquillages et Crustacés » et dont l’adaptation au cinéma sort début novembre 1978, sous le titre : « Les bronzés ». La suite est logique, notre gars qui bosse chez Panini doit s’occuper des dernières équipes avant la sortie de l’album pour les fêtes de noël et hop ce mercredi midi, à la pause déjeuner, il a été voir la première des « bronzés ». Après une heure trente de poilade, il faut se remettre au turbin et voici qu’arrive la mise en page du PSG 78. Hop facile ! Un petit copier/coller de l’album 77 devrait faire l’affaire sauf qu’il y a ce petit jeune à incorporer, Thierry MORIN. Il n’est pas très connu ce jeune joueur de 22 ans avec seulement 4 matchs de division 1 à son actif mais ce stoppeur incarne l’avenir du PSG, lui ce natif de St-Germain en Laye et qui a commencé sa carrière à Paris avant la naissance du club ! En effet il est rentré en poussin en 1966 au club du Stade Saint-Germain qui deviendra le PSG en 1970 alors que notre Thierry MORIN, lui est passé en minimes. MORIN fera toutes ses classes au PSG, gagnera 2 coupes de France avec le club de la capitale (1982 et 1983 mais sans jouer les finales pour cause de blessures). En 1986 il est sacré champion de France avec Paris mais n’a quasiment pas joué de la saison une nouvelle fois de la faute à des pépins physiques récurrents.

C’est donc à ce moment là, à 29 ans qu’il quitte St-Germain, 20 ans après ses débuts pour aller au Red Star où il finira sa carrière en D2. Il reviendra au PSG comme dirigeant en 1989 et depuis ce jour il est toujours présent à la section omnisport du PSG. Par contre sa présence sest à confirmer depuis l’arrivée des qataris ? Mais comme vous le voyez depuis tout à l’heure sur les vignettes qui illustrent le sujet, il est nommé Bernard MORIN. Mais qui est ce Bernard MORIN ? Et bien c’est de la faute de notre gars qui pendant qui s’occupait de la mise en page, se refaisait dans sa tête les dialogues du film qui l’a bien fait marré et surtout Gérard Jugnot, qui dans la saga des Bronzés, s’appelle Bernard MORIN ! C’est aussi simple que ça ! La preuve c’est que l’année d’après en 1979 sort « Les bronzés font du ski » et hop rebelote notre gars retourne au cinoche et hop notre Thierry MORIN est toujours Bernard MORIN !! Il faudra attendre 1981, pour que notre gars soit viré ou alors c’est son boss qui lui a tapé une gueulante pour qu’il arrête ses conneries vu que notre Thierry MORIN est aujourd’hui un joueur réputé de Division 1 !
Pour moi il n’y a pas d’autres explications possibles, car il n’y a qu’un seul Bernard MORIN, c’est lui-même qui le dit dans « Les bronzés font du ski » à un certain Gilbert Selzmann : « Bernard Morin, tu t'appelles Bernard Morin ? A ta place j’aurais fais pareil, tu laisses les vieux et tu prends les neufs. » Vous voyez très bien de quoi je parle, allez pour le plaisir, voici quelques clichés et la chute en vidéo :


P.S : Vous saviez que le personnage de la pauvre maman qui a vu les skis passés à ça de sa tête est incarnée par l’actrice, feu Tsilla Chelton alias Tatie Danielle quelques années plus tard ? En fait, avant qu’ils brûlent les planches, les Jugnot, Blanc, Clavier, Chazel et Lhermitte avaient comme prof de comédie madame Tatie Danielle, d’où son apparition clin d’œil dans le film… un petit truc pour gagner des paris à l’apéro, normal entre amis.

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