Je suis assez content de moi-même car je viens de retrouver une photo qui a l’époque m’avait
beaucoup fait parler avec mon cousin. Celle ci-contre de Lothar MATTHAUS avec
le maillot du Réal Madrid et nous nous étions imaginés alors son transfert en Espagne
pour un joueur qui était en train de gravir les échelons sur la scène
européenne. En fait ce cliché a été pris une semaine avant la demi-finale de
coupe d’Europe des clubs champions de l’édition 1986-87 entre le Bayern et le
Réal. Une des confrontations les plus violentes tant à l’aller qu’au retour de
l’histoire des coupes d’Europe et je peux vous dire qu’après ce qui s’est passé
au Stade Olympique, plus jamais mon cousin et moi on s’est dit que le milieu
allemand allait devenir un « merengue ». Retour sur les événements.
On joue la trente-neuvième minute et le Réal est déjà mené 3-0. Bon même si le
Bayern est plus fort l’arbitre écossais, Mr Valentine, a bien aidé les bavarois tout d'abord en leur accordant un penalty totalement imaginaire et ensuite parce qu’il faut l'avouer, l'homme en noir est
complètement à côté de la plaque lors de ce match. Léo Beenhakker, l'entraîneur hollandais du
Réal défend ses joueurs et accuse l’arbitre : « En sifflant à tort et
à travers, M. Valentine n'a pas joué le rôle qui devait être le sien dans un
tel match. A partir de là, je n'excuse
pas le geste de Juanito, mais je comprends qu'il ait perdu la tête
l'espace d'une seconde. Disons que je
l'explique. ». C'est le moins que puisse dire l’entraîneur de la formation
espagnole.
Car l'acte, en fait, est plus insensé que lamentable. Matthaus,
d'abord, se sert de ses griffes
pour administrer un tacle sauvage en direction
du mollet de Chendo. La pile atomique du
Bayern s'apprête donc à recevoir le minimum sous la forme d'un carton
jaune. Aveu de Lothar, franc: « Je suis
arrivé un peu tard sur l'adversaire et je n'ai pas réfléchi à mon geste,
Cela dit, je méritais plutôt deux fois
qu'une le carton jaune. » Pour cette raison, Matthaus, déjà deux fois sanctionné depuis le
début de la saison en coupe d’Europe,
ne disputera pas le match retour. Suite de l'action maintenant.
L'arbitre est sur Matthaus, prêt
à justement sévir. Arrive sous
ses yeux Juanito, lequel a disjoncté.
Vingt mètres de course pour l'Espagnol, impeccable jusque-là, et un coup de pied dans le dos de Matthaus, tout d’abord.
Puis tel un rasoir Gillette, la deuxième lame de crampons dans la
mâchoire de l'Allemand qui passe
de coupable à victime. Matthaus : « Il m'a marché dessus. Et, pour la première fois depuis longtemps, j'ai eu très peur sur un terrain de football. » Les
radios diront qu'il n'y a pas de
fracture, mais un « simple » traumatisme. Juanito: « A l'intérieur de moi, le
mal l'a emporté sur le bien et je le regrette
profondément pour mes équipiers. » L'illustre attaquant est obligé de se préparer une sortie honorable. Mais fidèle à sa réputation de footeux
fantasque, il ajoute quand même
la phrase suivante: « ... mais les choses ont été rendues noires par l'homme en noir. » Et Juanito
rejoint Leo Beenkhakker dans la mièvrerie
et les fausses excuses. Bon cette agression j’en ai trop parlé la voici en
vidéo, attention sortez les enfants. Au passage appréciez dans le dos de l’arbitre
« le petit coup de pute » de Sanchis qui s’essuie les crampons sur le
genou du joueur à terre.
Allez un petit « arrêt sur image » de l’agression :
Le match se
terminera sur le score de 4-1 pour les allemands et dès la fin du match, les espagnols
toujours plein de haine après avoir terminé le match à 9 (Mino sera expulsé à
son tour en deuxième mi-temps) promettent l’enfer aux bavarois 15 jours
plus tard : « Pour eux, le match retour sera très dur à Bernabeu »
(Chendo dans le texte). Le match retour sera encore pire dans la bêtise
humaine, mais j’en reparlerais dans un prochain sujet je pense. En attendant je
laisse la conclusion à Jean-Marie PFAFF qui à le mieux résumé le comportement
fou des madrilènes : « Pendant 90 minutes ils ont vu des maillots
rouges sur le terrain et ils se sont pris pour des taureaux ». Bon comme j'ai conscience qu'ici on est sur Old School Panini et que pour l'instant vous n'avez eu aucune vignette à vous mettre sous la dent, je me rattrape avec la planche de l'intégrale de la carrière de Lothar MATTHAUS et je vous promets que vu le nombre d'années où on l'a vu sur les terrains ça se fait pas en cinq minutes. Cliquer sur l'image ou enregistrer-la sur votre poste pour la voir en taille optimale.
Une carriere de joueur exemplaire ! et une carriere d'entraineur toute bidon !
RépondreSupprimerje crois que Real madrid a approchait Matthaus en 1991 et il voulait partir, mais Internazionale avait refusait
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