TORINO FC - Saison 1986-87

Pour le retour du Torino en Série A, je voulais parler d'une formation du Toro qui m'avait impressionnée étant petit, celui de la saison 86-87. Et quelle démonstration de force nous avait fait ce Torino à la Beaujoire en ce debut de saison 1986-87. Une victoire en deux-temps, pour un 4-0 historique, l'une des plus grosses déroutes d'un club français à domicile en coupe d'Europe. Tout d'abord en faisant parler l'expérience et le vice à l'italienne, 39ème minute, Bracigliano effectue un tacle en même temps que sabato. Le milieu de terrain antais lui a déjà été averti, queqlques mintutes auparavant, pour avoir un peu trop appuyé un premier tacle mais là visiblement c'est lui la victime. Enfin dans un premier temps c'est ce que tout le monde croit même l'arbitre qui se dirige vers le joueur du Toro pour lui mettre un carton jaune. Mais l'italien se tord de douleur, baisse sa chaussette et comme il ne porte pas de protèges tibias, la marque des crampons nantais est encore très visible. Les joueurs du Toro, vieux combattants des joutes européennes et preuve à l'appui avecce tibia ensanglanté, villipendent l'homme en noir qui n'a d'autres alternatives que d'expulser Vincent Bracigliano. Nantes repart au vestiaire avec le 0-0 mais avec un joueur en moins mais au retour des vestaires, les canaris vont mettre eux-même la qualification au fond du puits. Et c'est la deuxième partie de cette déroute nantaise orchestrée par des italiens intelligents et qui maîtrisent parfaitement l'art du contre. Parce que, à dix contre onze, les jeunes Jaunes n'ont pas bien analysé la situation. Anziani dévoile les erreurs nantaises : "Au début de la seconde période, on a eu l'illusion de pouvoir marquer. Les italiens n'attendaient que cela. On a eu tort et même à 2-0 contre nous il fallait la maison en pensant au match retour". Les coéquipiers de Junior n'en demandaient pas tant et ils sont rentrés dans la défense nantaise comme un couteau chaud dans du beurre. Voici les 4 buts du Toro en seconde période :



Voici la planche Panini du Torino version 1986-87
Et il ne faut pas se fier aux apparences, c'est bien le Toro qui a fait plier les Canaris et Antoine Kombouaré :

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