Les slaloms de Roberto BAGGIO

Saison 1989-90, avant que le FC Sochaux n'affronte la Fiorentina en coupe de l'UEFA au mois d'octobre les médias français nous parlent que d'un seul joueur du côté de la viola, un certain Roberto BAGGIO. Jeune et talentueux meneur de jeu de 22 ans, on insiste sur son match un mois plus tôt à Naples où à lui tout seul il a failli faire plier le ledaer et futur champion d'Italie à savoir le Naple de Diego Maradona. Quelle sensation ce 17 septembre 1989 à Naples où Roberto Baggio va gâcher le fête dans un premier temps. Oui c'est la fête au Stadio San Paolo où 60 000 tifosi sont venus voir le retour de ses héros sud-américains qui ont repris plus tard pour cause de Copa America. Alémao, Careca et surtout Diego vont fiare leur première apparation del a saison sous le maillot bleu ciel deu Napoli. Mais voilà que ce petit génie de Baggio vient déposer  son grain de sable dans la belle mécanique napolitaine. A la mi-temps les joueurs regagnent les vestaires avec un core de 0-2 pour les visiterus grâce à un doublé de Roberto BAGGIO et surtout un premier but superbe. Roberto BAGGIO qui a fait ses débuts avec la Squaddra Azzura un an plus tôt est l'un des grands espoirs de la Squadra Azzura pour le prochain mondial, un espoir d'autant plus grand pour les tifosi qui se régalent de le voir faire joujou au milieux des défenseurs napolitains pour inscrie un but d'anthologie après un slalom de folie. Je vous laisse admirer ce qui va devenir un classique.



Roberto BAGGIO fera une saison énorme, terminant deuxième meilleur buteur du clacio avec 17 réalisations, soit deux de moins que Marco Van BAsten mais une de plus que le maitre Diego. Pour la coupe du monde qui suit cette saison qui le verra partir à la Juventus de Turin, Baggio ne fait pas l'uninamité aux yeux du sélectionneur Vicini malgré une entente avec Toto Schillaci qui saute aux yeux. Si bien qu'au moment d'affronter l'Argentine en demi-finale, le sélectionneur italien, décide de faire confiance à Gianluca Vialli. Roberto se retrouve sur le banc des remplaçants, et son entrée trop tardive dans le match, ne lui permet pas de changer le cours du jeu. L'Italie est éliminée aux tirs au buts. L'opinion publique ne pardonnera jamais à Azeglio Vicini ce choix, d'autant que pour le match de la troisème place contre l'Angleterre, le duo Schillaci-Baggio est de nouveau sur le terrain, et c'est assez logiquement que l'Italie l'emporte 2-1. Roberto marque le premier but après une belle action dans la surface de réparation anglaise. Il aurait également pu marquer le deuxième but, mais préfère laisser tirer le penalty à Schillaci, pour que ce dernier remporte le titre de meilleur buteur de la compétition. Mais pour moi, le mondial 90 de Baggio est marqué par ce but fantastique contre la Tchécoslovaquie au 1er tour, un slalom encore plus beau que celui conrte le Napoli. Je vous laisse le re-découvrir en vidéo.


Et puis hop le joli petit dessin qui va avec :
C'était la saison 1989-90, Roberto BAGGIO n'était pas encore un fuoriclasse mais allait le devenir après le mondial 90 et surout en signant à la Juventus où il allait multiplier ses exploits le futur ballon d'or 1993 et avant la finale du mondial 94, un journaliste américain avait dit de Baggio : « C'est un footballeur, mais le décrire comme un simple joueur, c'est dire que Mona Lisa est une peinture. Baggio est un créateur, un inventeur, un praticien du plus grand art populaire du monde »

1 commentaire:

  1. Vialli, un des grands invisibles de ce Mondiale italien, avec Polster, ou les Ballons d'Or hollandais.
    Baggio-Toto, quel duo fabuleux...l'artiste et le finisseur, genre Del Piero-Inzaghi.
    Et merde, vive l'Italie...

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