Nouvelle saison dit le retour du
bal des entraineurs. Mais cette année plutôt que de faire un sujet avec les 20 entraineurs
de ligue 1, Old School Panini va dresser 20 portraits, un pour chaque coach de
notre élite. Premier à ouvrir le bal, Jean-Marc FURLAN entraîneur de l’ESTAC
promu cette saison après avoir terminé 3ème de ligue 2 lors de l’exercice
précédent.
Jean-Marc FURLAN connait bien le
foot français vu que lorsqu’il était joueur il a posé ses valises un peu partout.
Dans l’ordre : Bordeaux (il est originaire de la région et est un produit
du centre de formation bordelaise), Montpellier, Laval, Lyon, Tours, Bastia,
Montpellier à nouveau pour Lens avant de terminer sa carrière dans sa région d’origine,
à Libourne.
Défenseur central, dur sur l’homme, Jean-Marc FURLAN va faire une carrière
de second couteau. Une situation qu’il n’acceptera jamais car dès que la
concurrence arrivait il changeait de crèmerie. Ainsi à Bordeaux quand le nouvel
entraineur, Luis Carniglia, lui préfère le gaulois André Ferri, Furlan part à
Montpellier alors en division 2. Mais Furlan n’aime pas la division 2 même si
la division 2 aime Furlan vu qu’il connaitra au cours de sa carrière 4
relégations depuis la division 1 ! Après Montpellier direction le Stade
Lavallois de Michel Le Millinaire, là aussi la présence de défenseurs chevronnés
comme Arribart ou Pétaix dans l’axe de la défense mayennaise le pousse vers la
sortie et il file à Lyon. A l’OL Furlan va peut être connaitre sa meilleure
saison, titulaire indiscutable dans l’axe il réalise une saison pleine et l’OL
termine 6ème. Cependant la saison suivante est catastrophique pour l’OL
et Furlan est poussé au poste d’arrière gauche par André FERRI celui-là même
qui l’avait déjà pris sa place à Bordeaux. Furlan après deux bonnes saisons sur
le plan individuel file alors à Tours. Il y reste 3 saisons, 3 saisons mouvementées.
D’abord il connait une relégation en D2 pour un retour immédiat en 1ère
division avant de redescendre lors de l’exercice d’après. L’ascenseur pendant 3
saisons. Cette fois Furlan ne veut pas retourner en D2 et file à Bastia mais on
ne peut pas éternellement fuir son destin et sur l’île de beauté il va
connaitre sa 3ème relégation en 4 saisons ! Fataliste, il se
dit que la D2 est alors peut être la catégorie où il doit boxer et retourne
alors à Montpellier. L’équipe tourne bien et accède en D1 mais Furlan ne rentre
pas dans les plans Michel Mezy et joue que très peu. La saison suivante c’est
encore pire et c’est au sein de l’équipe réserve qu’il voit l’équipe fanion se
qualifier pour la coupe de l’UEFA. Las d’être dans l’antichambre il file alors
à Lens malheureusement pour lui le club nordiste connait une crise sans
précédent et chute en division 2, Furlan pour la 4ème fois de sa
carrière connait les désastres de la relégation. S’en est trop et plus jamais
il n’évoluera en division 1 et retourne, comme on le disait, dans sa région
natale pour évoluer dans le modeste club de Libourne.
En fait Jean-Marc FURLAN sait que
sa carrière est derrière lui et en allant à Libourne il a déjà ses idées sur sa
reconversion. C’est à Libourne qu’il entame sa carrière d’entraineur qui sera
marquée par les exploits en coupe de France. Libourne qui oscillera entre le
national et la CFA éliminera ainsi des ténors de la ligue 1 comme l’OL ou le FC
Metz. Braquant sur lui alors les feux des médias il part à Troyes en 2004 pour
remplacer Faruk HADZIBEGIC. Il sera l’entraineur des succès troyens en
permettant dès sa première saison à l’ESTAC de retrouver la ligue 1. Bon ce
sera son principal fait d’armes jusqu’à la saison dernière car après il reprend
ses bonne habitudes de relégation d’abord avec l’ESTAC puis ensuite à
Strasbourg. Il ira s’enterrer une saison dans le marasme nantais avant de
revenir à Troyes. Au bout de deux saisons il permet à l’ESTAC de retrouver la
ligue 1 mais après 4 relégations en tant que joueur va-t-il connaitre à la fin
de l’exercice une 3ème relégation en tant qu’entraineur ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire