Un 8 Juillet à Séville...il y a 30 ans

30 ans, il y a 30 ans un match, un simple match de football allait tout changer. Pendant longtemps je faisais souvent référence à ce match sur Old School Panini sans jamais l'avoir traité dans un sujet spécialement dédié. Mais il y a tant à dire et surtout tout a déjà été dit, des livres à foison et même une pièce de théâtre, sans compter le dernier France Football avec son numéro spécial de 50 pages (sublime, je vous conseille de vous le procurer avant qu'il soit épuisé). Alors comme il est impossible de faire un sujet complet sur ce match, j'ai décidé de créer une rubrique que je vais compléter avec des mini-sujets bourrées d'anecdotes car c'est ce que j'aime, car c'est ce qu'on aime sur Old School Panini. A travers moult petites histoires, moult interviews, je vais essayer de vous faire revivre le match du point de vue des principaux acteurs. Surtout qu'avec le recul, on peut mieux comprendre toute l'intensité de ce match et par exemple l'agressivité d'Harald Schumacher !
En 1987 dans son autobiographie "Coup de sifflet", le gardien allemand avouera que lui et ses coéquipiers allemands étaient chargés avant le match. Les joueurs de la Manschaft auraient pris de l’éphédrine,dont le premier symptome est de développer l’agressivité. Ceci explique cela. Ceci explique Kaltz qui frappe Genghini, qui sera obligé de sortir et surtout l'attitude de Schumacher comme un lion en cage qui ne cherchait qu'à en sortir pour casser du Français. Et c'est ce qu'il fera à la 56ème minute en séchant le pauvre Battiston. Mais de toute ça on en reparlera plus en détail
Car c'est un drame, une pièce à la Shakespeare en plusieurs actes avec des rebondissements et des coups du sort. Alors en attendant et parce qu'ici il y a la part belle à la vignette Panini, pour les 30 ans de la plus fameuse défaite de l'équipe de France, voici des planches spéciales des deux équipes. Cliquer sur l'image pour les voir en meilleure résolution
To be continued....

1 commentaire:

  1. Je ne suis pourtant pas un amateur de foot, on peut même dire que je déteste ça, mais ce match, je l'ai vu avec mes parents. J'avais 9 ans et demi à l'époque et, comme tous les petits garçons, ça m'intéresserait. Je faisais l'album Panini "mundial Espana 1982", qui fut le seul album de foot que je fis dans ma vie. J'avais aussi un grand poster dans ma chambre des Bleus de 1982, avec devant Hidalgo, impérial, les bras croisés, et les derrières les joueurs. Platini, Giresse, Rocheteau. J'en suis jamais revenu de cette équipe d'ailleurs. Quand on me parle de Zidane et des gagnants de 1998, ça ne me fait rien du tout.
    8 Juillet 1982, il faisait très chaud ce soir là, mes parents avaient ouvert toutes les fenêtres et s'étaient installés devant la télé pour suivre ce match. J'étais là aussi. C'est pas tellement le match que je garde en souvenir, même si l'image de Giresse courant après le troisième but est très forte et me procure encore des frissons, mais plutôt l'attitude de mes parents. Comme les joueurs, je les ai vus passer de la joie la plus sauvage à la tristesse la plus profonde puis à l'amertume ("arbitre ripou, match acheté" etc.) Des millions de Français ont ressenti la même chose, en particulier après l'agression sur Battiston.
    Je n'ai jamais oublié ce match et c'est peut-être là que j'ai perdu toutes mes illusions sur le foot.

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