Séville 82, les allemands aussi, en disent des conneries

En fait y'en a une qui me fait bondir, une affirmation sur le foot français fait par plusieurs allemands à la fin du match comme pour exorciser leurs peurs car ils sont passer tout près du couperet. Sûrement aussi pour se donner de l'élan et de la confiance avant d'affronter les italiens. Le premier c'est le futur défenseur de l'OM Karl-Heinz FORSTER : « la France était très forte au milieu, avec Platini, Tigana, Giresse mais on est revenu de 3-1 à 3-3. Un match comme celui-là, l'Italie ou l'Allemagne le gagne. En France, on joue terriblement bien, avec ce défaut : on veut porter le ballon dans les buts. Il faut être plus direct, plus réaliste et plus concentré. Un match se joue sur quatre-vingt-dix minutes. Il ne s'agit pas d'être bien pendant une heure et de relâcher le marquage durant la dernière demi-heure ... ». En fait on ne peut pas trop en vouloir au stoppeur de la Manschaft il ne fait que répéter le discours de son entraîneur Jupp DERWALL avec cette affirmation qui restera célèbre, bien après le mondial espagnol : « les français jouent au foot comme si les buts n'existaient pas sur un terrain ». J'avais déjà sorti cette citation sur Old School Panini et je pense que oui à un moment ça été le mal français mais les allemands ne peuvent pas le sortir après ce match. Car la frappe de Giresse pour le 3-1,  sur ce coup il a pas tenté sa chance le gigi ? Et la volée de Marius ? Il s'est posé des questions le libéro français avant d'envoyer cette volée sous la barre ? Mais là où les allemands se voilent la face et ont la mémoire bien courte c'est sur la dernière minute du temps réglementaire.
Si la première mi-temps est à l'avantage des allemands aux nombres des occasions, la seconde est intégralement française. Et dans la dernière minute du temps réglementaire, les français remontent tout le terrain à une touche de balle, où sont les allemands ? Ils regardent impuissants le jeu à la française se développer et Platini décaler le jeune Amoros. Le natif de Nîmes du haut de ses 20 ans ne se pose pas de question, il avance et comme personne ne l'attaque il va frapper. Regarder bien la vidéo qui suit, on voit le chrono qui apparaît, quand Amoros frappe le ballon, l'horloge indique pile 45'00 et 45'01 quand il rebondit sur la barre. Pour le palpitant c'est aussi dramatique que la frappe de Kostadinov à 44'59 et qui tape la barre intérieure pour rentrer à 45'00 pile. Les deux fois cela n'aura pas sourit aux français pour quelques secondes mais surtout pour quelques centimètres. Schumacher était battu, les français allaient en finale logiquement au vu de leur seconde période mais non il fallait vivre cette incroyable prolongations qui allait être la base fondatrice d'une génération désormais poussée vers la victoire.

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