L’URSS 1986-88 œuvre de l’architecte Valeri LOBANOVSKI

Ancien joueur international soviétique et joueur du Dynamo de Kiev, LOBANOVSKI se fera connaitre comme entraineur du plus grand club ukrainien. Il démarre sa carrière d’entraineur à Kiev en 1973 et remporte la défunte coupe d’Europe des vainqueurs de coupes 2 ans plus tard. Il va alors cumuler les postes et les casquettes d’entraineur du Dynamo et de sélectionneur de l’équipe d’URSS. Et au milieu des années 80, réunissant les meilleures athlètes du pays, il va impressionner l’Europe entière. Tout d’abord c’est avec le dynamo de Kiev qu’il va bâtir son équipe idéale lui qui admire le football total de Rinus MICHEL (voir le sujet sur l’équipe de Hollande 1974). Voilà ce que Valeri LOBANOVSKI disait en 1986 : « la dernière révolution spectaculaire dans le football a eu lieu en 1974 quand les Pays-Bas et, peut-être, l'Allemagne ont dévoilé au monde entier le football total. Depuis, le football progresse et change dans sa tactique, dans la construction du jeu, dans le placement et l'utilisation des joueurs sur le terrain. La vitesse et la force athlétique sont plus que jamais les deux notions essentielles du football moderne. Le football devient un sport de contact »

Tout comme Rinus MICHEL, LOBANOVSKI a conscience que le football total exige de la part des joueurs une condition physique nettement au dessus de la moyenne et à Kiev, c’est ce qu’il va demander et obtenir. C’était une particularité des pays de l’Europe de l’est à l’époque, où tous les meilleurs joueurs du pays étaient « réquisitionnés » pour les meilleurs clubs afin qu’ils brillent sur la scène internationale. On avait déjà évoqué ce point lors du sujet sur Helmuth DUCKADAM et le Steaua Bucarest (voir le sujet : le héros et le dictateur). Le football Bolchoï de Lobanovski c’est 11 joueurs qui courent de la 1ère minute à la dernière minute, c’était assez impressionnant. Tellement impressionnant qu’on peut se poser la question légitime, vu les antécédents en Union Soviétique, du dopage chez ces joueurs. D’autant que tous ces joueurs à l’effondrement du communisme partiront dans des clubs de l’Europe de l’Ouest et connaitront des flops retentissants pour la plupart, voir le sujet sur Vaghiz KHIDIATOULINE, qui passa du statut de meilleur joueur du monde à son poste à un modeste rôle de Libéro en division 4 en l’espace de 2 ans en France. Fin de la parenthèse sur cette condition physique « surhumaine » des soviétiques. LOBANOVSKI faisait évoluer ces équipes en 4-4-2 et voici son onze type en 1986 du Dynamo de Kiev.

Dans les buts, la doublure nationale du grand DASSAEV : CHANOV. Une Défense centrale classique avec un libéro et un stoppeur, ce dernier revenant à Oleg KUSNETZOV véritable terreur mondiale. Lui c’était un monstre physique, costaud dans les duels et il s’arrêtait jamais de courir. En arrière gauche on trouve l’homme de confiance de Lobanovski, son capitaine Vladimir BESSONOV. Un milieu à 4 mais où tout le monde participe aux phases défensives et offensives. Yakovenko, Rats et Yaremchuk sont tout de même plus réquisitionnés à la récupération tandis que ZAVAROV, le génie de l’équipe, est lui responsable de l’animation offensive. Devant en attaque, LOBANOVSKI aligne ses deux ballons d’or : Oleg BLOKHINE (ballon d’or 1975) et Igor BELANOV (ballon d’or 1986). Pour Belanov, il s’agit d’un des ballons d’or les plus contestables de l’histoire tout de même. Car si il est légitime qu’un joueur de Kiev soit lauréat, ZAVAROV le méritait bien plus que Belanov, qui eu le mérite de mettre 4 buts en coupe du monde ce qui pesa dans la balance au moment du décompte final, sûrement. Voici en image le onze type de LOBANOVSKI au Dynamo de Kiev, j’ai positionné l’équipe dans un 4-4-2 classique mais c’est pour des raisons esthétique, il aurait été plus juste de place les 4 milieux de terrains sur la même ligne :

Cliquer sur l'image pour l'afficher à sa taille originale
Vous remarquez que tous porte le maillot de l’URSS, et oui en 1986 LOBANOVSKI revient au chevet de la sélection soviétique, qui prendra instantanément un parfum très ukrainien. En effet LOBANOVSKI retient quasiment tous ses joueurs majeurs et à la coupe du monde 1986 n’intègrera que 2 joueurs non issus du Dynamo de Kiev dans le 11 de départ : Rinat DASSAEV dans les buts, gardien extra-terrestre du Spartak de Moscou et le génial Sergueï ALEINIKOV au milieu de terrain du Dynamo de Minsk. C’est pour ça que lorsque on parle à cette époque du Dynamo de Kiev c’est comme si on parlait de l’équipe d’URSS et vice et versa.

La démonstration de force des hommes de Lobanovski débute le 02 mai 1986 au stade Gerland à Lyon. Ce soir là, Kiev atomise la grande équipe de l’Atlético de Madrid 3-0 en finale de la défunte coupe d’Europe des vainqueurs de coupes. La démonstration est impressionnante, 11 joueurs blancs qui n’ont pas arrêtés de courir pendant 90 minutes, offrant un football en mouvement, comme si Lobanovski avait ressuscité le football total des hollandais. On pourrait en parler des heures de ce match, mais je trouve plus explicite de vous montrer le but du 2-0 signé Oleg BLOCKINE :


Pour la fin du match c’est comme si il n’y avait plus qu’une équipe sur le terrain, tellement le rouleau compresseur soviétique avait lessivé les espagnols. Français nous pouvions avoir peur car un mois après les bleus affrontaient cette équipe avec un autre maillot + DASSAEV dans les buts !

La coupe du monde 1986
Avec le Brésil et la France, l’URSS est au rang des grands favoris pour ravir la couronne mondiale. Et les soviétiques vont faire une entrée fracassante et marqué tous les esprits, qui ont pourtant encore en mémoire la démonstration de Gerland. L’URSS atomise les hongrois 6-0, se permettant même le luxe de louper un pénalty. L’URSS frappe d’entrée avec Yakovenko qui ouvre la marque à la 2ème minute seulement, puis c’est le génial Aleinikov qui double la mise seulement 2 minutes plus tard d’un missile en pleine lucarne. Regardez les 6 buts et surtout ce second but d’Aleinikov :


Pour le second match, c’est le choc au sommet avec la France, championne d’Europe et autre candidat déclaré au titre suprême. Le match est équilibré et les 2 équipes se séparent sur un score de parité qui arrange tout le monde. Mais tout de même ce but de Vassili RATS, quelle merveille, BATS ne pouvait vraiment rien faire :


Après un 2-0 face au Canada, l’URSS termine 1ère du groupe et affronte en 1/8ème de finale la Belgique. Si ce match restera comme l’un des plus beaux de la compétition et aussi un des plus grands exploits du foot belge, je prends ici le risque de me fâcher avec mes amis belges mais ce match à tout de même une saveur bizarre.

Dans le jeu dire que les belges ont souffert serait un euphémisme et sans un grand Jean-Marie PFAFF il n’y aurait jamais eu de prolongations mais cela fiat parti du jeu, par contre 2 buts inscrits par les belges étaient manifestement hors-jeu dont un aussi flagrant que le but de la main de Diego au tour suivant. Les soviétiques sont éliminés par une formidable équipe de Belgique mais fulmine contre l’arbitrage et crient au complot. Même si les soviétiques ont dominés le match, leur emprise physique sur le jeu était moins forte qu’au début de la compétition et c’était la peut-être la limite du système de Lobanovski. Car les soviétiques à courir en plein après-midi pendant 90 minutes sous le soleil mexicain y ont laissé des plumes !! L’équipe relatait qu’entre la mi-mai, date de leur arrivée sur le sol mexicain, et le début de la compétition 15 jours plus tard, les joueurs d’URSS avaient perdus en moyenne 3.5 kilos !
Pour LOBANOVSKI, il y a maintenant deux objectifs et repartir de l’avant après cette énorme frustration et cet échec prématuré. Il s’agit de la coupe d’Europe des clubs champions et de l’Euro 88 en Allemagne. Lobanovski ne change pas ses méthodes sachant qu’il n’aurait plus à joueur en plein cagnard mexicain. Pour la coupe d’Europe des clubs champions le Dynamo échouera la saison suivante aux portes de la finale battus par le futur vainqueur de l’épreuve, le FC Porto d’Arthur JORGE.

Mais c’est surtout à l’équipe d’URSS que je voudrais m’intéresser. L’URSS se retrouve dans le groupe de la France pour les éliminatoires et à l’époque seul le premier empoche son ticket. La France set à une époque charnière, plusieurs cadres ont rendu leurs tabliers : Bossis, Tigana, Giresse, Rocheteau et Platini en délicatesse avec sa pubalgie rate les premiers matchs avant de raccrocher définitivement. Le match au sommet à lieu au Parc des Princes le 11 octobre 1986. Comme souvent les hommes de LOBANOVSKI vont asphyxies leurs adversaires pour porter l’estocade en fin de rencontre, BELANOV puis de nouveau RATS trompent BATS et mettent fin à 4 ans d’invincibilité des bleus au Parc des Princes. L’URSS a écarté le tenant du titre et va aller en Allemagne de l’Ouest pour ravir sa couronne.
L’Euro 1988, fut un des plus plaisants qu’il y ait eu avec un niveau très élevé : RFA, Italie, Angleterre, Hollande et URSS sont de gros prétendants à la victoire finale. AU 1er tour, dans un groupe où l’URSS devra affronter la Hollande, l’Angleterre et l’Irlande, les soviétiques vont pouvoir rapidement jauger leur niveau dans cette compétition. Pour le 1er match Lobanovski affronte les Pays-Bas entrainés par Rinus MICHEL, ce même Rinus MICHEL dont LOBANOVSKI avoue s’être inspiré de ses principes et de sa conception du football total pour construire son schéma tactique et surtout sa philosophie de jeu.

Pour ce premier match, l’élève va dépasser le maitre, l’URSS, pourtant balloté l’emporte 1-0 toujours avec un but de son milieu défensif Vassili RATS, décidément décisif dans les grandes rencontres. L’URSS impressionne de nouveau au match suivant en dominant les anglais 3-1 et se font surprendre par une remarquable équipe d’Irlande. Les hommes de Jacky CHARLTON sont la révélation de cette compétition et brilleront 2 ans plus tard au mondial italien (voir le sujet sur l’équipe d’Irlande 1990). L’URSS comme au mondial mexicain termine 1er de son groupe, pourtant relevé. En ½ finale elle affronte une très belle équipe d’Italie complètement remanié et rajeuni après le fiasco mexicain. Bâti pour remporter la coupe du monde sur leur sol, les italiens sont emmenés par le jeune duo d’attaquants de la Sampdoria : Roberto Mancini et Gianluca Vialli. L’affiche est alléchante et les observateurs pensent que les italiens peuvent poser beaucoup de problèmes à l’URSS. Il n’en sera rien, Litovchenko et Protassov annihilent tous les rêves italiens en 2 minutes après l’heure de jeu. Une fois de plus le rouleau compresseur aura fait ses offices.

La finale, est une finale de rêve, un duel entre deux des plus grands entraineurs de l’histoire LOBANOVSKI face à son maitre Rinus MICHEL, mais cette fois c’est le maitre qui l’emportera. Si LOBANOVSKI s'est inspiré des préceptes de Rinus MICHEL son football et sa philosophie de jeu diffère de celle du hollandais. Si LOBANOVSKI prônait un football total avec des joueurs qui courent 90 minutes, sa conception du jeu etait beaucoup moins directe. Il demandait à ses joueurs de conserver la balle et de ne réaliser que des passes sûres. En multipliant les courses, il souhaitait que son équipe conserve le ballon et attende le décalage soit par une erreur de l'adversaire soit en accélérant le jeu après avoir "endormi" l'adversaire après une série de passes latérales ou en arrière. C'est pour ça que le Dynamo de Kiev ou L'URSS faisait souvent la différence en fin de match, ils avaient mis en place un système où chacun devaient se monter très patient. Le but de Blockine en finale de la coupe des coupes (1ère vidéo de ce sujet) en est l'exemple parfait. En fin de match alors que les espagnols sont épuisés, les soviétiques multiplient les passes pour créer des décalages jusqu'à la situation idéale. Ce jeu fait de passes latérales à un faux rythme puis ensuite d'enchainer avec des accélérations ou des passes directes en profondeur (comme lors du match URSS-Hongrie) était vraiment la marque de fabrique de LOBANOVSKI

Pour cette finale, cette opposition de style et bien que par rapport au 1er match entre les deux équipes, c’est l’URSS qui dominait les débats de cette finale, deux exploits de GULLIT et surtout VAN BASTEN vont changer le cours de la rencontre. Ce jour là il ne pouvait rien arriver aux Pays-Bas dira Gullit à la fin de la rencontre et ce n’est pas Belanov qui le contredira, le ballon d’or ratera le seul penalty de sa carrière pro au cours de la finale.
L’URSS et la Hollande sur les 2 confrontations directes de cette compétition ont montré un jeu égal mais les hollandais ont su faire parler leurs individualités le jour J et c’est ce qui a fait la différence. En tout cas l’équipe d’URSS était une véritable machine collective mais qui va s’enrouer avec la chute du communisme. Lobanovski fera un retour remarqué sur la scène européenne en reprenant le Dynamo de Kiev à la fin des années 90. Toute l’Europe du football assistera à ce retour le 05 novembre 1997 où avec une bande de gamin, le Dyanmo de Kiev ra l’emporter 4-0 au Camp Nou face à Barcelone (après un 3-0 au match aller déjà) et un hat-trick d’un gamin de 20 ans, nommé Andriy Shevchenko, mais ceci est une autre histoire.
En attendant voici l’équipe d’URSS 1986

Rinat DASSAEV

Gennadi MOROZOV

Aleksandr CHIVADZE

Sergei BALTACHA

Aleksandr BUBNOV

Anatoli DEMIANENKO

Vladimir BESSONOV

Sergei GOTSMANOV

Sergei ALEINIKOV

Fedor CHERENKOV

Gennadi LITOVCHENKO

Aleksandr ZAVAROV

Oleg PROTASOV

Georgi KONDRATIEV

Oleg BLOCHIN

Michail MICHAILOV

L’équipe d’URSS 1986












Et comme c’est un sujet qui me tenait à cœur et que je voudrais être complet, voici la planche de l‘équipe d’URSS 1988. Il suffit de cliquer dessus pour l’avoir en taille originale.

Sondage : La Vignette du mois de Janvier 2011

C'est la tradition à chaque fois de mois il faut voter pour la vignette qui vous a le plus marqué. Les critères de votes sont les vôtres et rien que les vôtres. Ce mois-ci sans trop m'avancer je pense qu'on va assister à un vrai parricide digne de la guerre es étoiles !

Voici les 5 candidats :

Mark VAN BOMMEL
 
Willy VAN BOMMEL

Jean-Pierre CYPRIEN

Paul GASCOIGNE

Franck DUMAS



Paninomorphologie - Jean-Pierre CYPRIEN à l'ASSE

Je ne vais pas vous parler de la carrière de Jean-pierre CYPRIEN, je l'avais déjà fait lorsque j'avais évoqué l'exode des joueurs français en Italie au cous des 90's, voir le sujet sur Jean-Pierre CYPRIEN. Non ici je voudrais revenir plus particulièrement sur son passage à l'AS St-Étienne où il resta 4 saisons de 1990 à 1994 et connut l'équipe de France (bon 1 sélection seulement mais tout de même). CYRPIEN connaitre le bonheur sur le terrain mais pas pour autant dans son style capillaire, le bonhomme à longtemps tâtonner, revue de ses 4 années dans le Forez :

Saison 1990-91 
Débarquant du Havre, le jeune Jean-Pierre est définitivement rastafarien
Saison 1991-92
Premier 45 tour de MC Hammer qui sort en France, Jean-Pierre suit le mouvement
Saison 1992-93
Jean-Pierre a vu Predator 2 sur Canal +  et se prend pour un Yautja (moi aussi je savais pas ce que c'était alors allez voir sur wikipedia :http://fr.wikipedia.org/wiki/Yautja)
Saison 1993-94 
Le prince de Bel-Air débarque en France, Jean-Pierre est fan !! 
















Un beau chassé-croisé, non ? Ça explique peut être pourquoi après son passage à St-Étienne il a fait 8 clubs en 9 saisons, il est évident que ce garçon a du mal à se décider. En tout cas je vous avais dit qu'il avait joué en équipe de France et je n'ai pas menti, en voici la preuve :


Cette photo a été prise pour l'un des matchs les plus importants de la sélection dans les années 90. Le premier match de l’équipe de France de l’ère Aimé JACQUET, le premier de l’équipe de France depuis le naufrage face à la Bulgarie et un certain Kostadinov. La France remporte un succès de prestige à Naples face à l’Italie (1-0 but de Djorkaeff et CYPRIEN qui joue le dernier ¼ d’heure). Aimé Jacquet qui veut déjà préparer la coupe du monde en France fait des tests et veut construire son équipe et, malheureusement pour lui, Jean Pierre CYPRIEN n’en fera pas parti et ne sera jamais plus sélectionné chez les bleus. Après cette sélection, la carrière du Guadeloupéen prend lentement mais surement la pente descendante de sa carrière, en effet quelques semaines après la rencontre de Naples, il se blessera très grièvement au genou.

Après avoir fait quelques piges dans différents club amateurs du sud de la France, on l'a vu réapparaitre dernièrement lors du compétition de beach-soccer, il est revenu à ses premiers amours capillaire :

Jean-Pierre, est le mec à droite sur la photo

Nîmes 1976

Les crocodiles version 1976, c’est une équipe bien installé dans l’élite du football français. Nîmes termine l’exercice à la 11ème place et les hommes de Kader FIROUD offre un visage d’une équipe rigoureuse et sérieuse à l’image de son entraineur. LE Gardien Louis LANDI est à la tête d’une des plus solides défenses du championnat (Voir l’article sur le destin tragique de louis LANDI). A noter une belle coquille dans les commentaires sur Louis LANDI (voir plus bas) qui fera toute sa carrière à Nîmes et ne partira qu’à la fin de cette saison pour le Montpellier du jeune président Louis NICOLLIN. Malheureusement un an après son départ de Nîmes il aura un accident de voiture qui lui sera fatal.
A noter aussi en défense la présence du vétéran André KABILE : 38 ans !! Et il ne s’arrêtera qu’en 1979 à 41 ans : Il est bien sûr avec 516 matchs joués pour Nîmes, le recordman du club dans ce domaine. 

Au milieu on retrouve René GIRARD l’actuel entraineur de l’éternel rival montpelliérain. Girard pur produit du club connaitra ses heures de gloires lors de son passage en Gironde. Avec Bordeaux, GIRARD remportera 3 titres de champion de France et 2 coupes de France. IL connaitra le bonheur de la sélection entre 1981 et 82 mais sera barré par le carré magique Fernandez-Tigana-Platini-Giresse, dur dur d’être un milieu à cette époque.
Tout se petit monde fonctionne de façon très homogène et adhère au discours de son entraineur Kader FIROUD, véritable meneur d’hommes. 

Nous l’avions vu dans le sujet sur Jean-Pierre ADAMS où l’ancien défenseur de l’équipe de France reconnaissait le rôle de son mentor et qu’il n’aurait jamais arrivé au plus haut niveau sans FIROUD, extrait : « Kader FIROUD est l’homme auquel je dois tout. Il m’a pris en main, m’a modelé, m’a mis en confiance et ne m’a plus lâché » (voir le sujet sur Jean-Pierre ADAMS). Kader FIROUD sera l’homme qui maintiendra les crocodiles hors des eaux boueuses de la relégation, revenu au club en 1969, le club terminera 2ème en 1972 et jouera la coupe d’Europe même. Après son départ en 1978, le club aura beaucoup de mal et connaitra la relégation en 1981 et stagnera pendant 10 ans à l’étage inférieur avant de remonter avec un projet ambitieux mais qui se révèlera catastrophique (voir les sujets sur Nîmes grandeur et décadence : Chapitre 1 et Chapitre 2)

Avant de voir la présentation des joueurs, une petite photo d’équipe de Nîmes version 1975-76 pour admirer le magnifique maillot et son sponsor ZAN. Pour ceux qui ne connaissent pas ZAN est un bonbon au réglisse dont un certain Max l’ancien en faisait une consommation frénétique du côté de Villeurbanne.


Kader FIROUD
Marié, un enfant. Ancien demi-professionnel de Nîmes, St-Etienne, Toulouse et Grenoble, plein d’abatage et de verve. 6 sélections en 1951 et 1952. Entraineur d’autorité et de psychologie. Fidèle à Nîmes sauf un bref passage à Toulouse
Louis LANDI
Gardien de but adroit, courageux et efficace. Pièce maitresse de Nîmes sauf un bref passage à Toulouse (Note OSP : Très belle coquille des éditions Panini là. LANDI fera toute sa carrière à Nîmes et ne partira qu’à la fin pour rejoindre le projet du jeune président louis NICOLLIN à Montpellier. Voilà ce qui arrive quand on fait copier/coller avec le commentaire de l’entraineur, voir plus haut)
André KABILE
Arrière droit. Requalifié amateur. Un étonnant phénomène de longévité. Intraitable, généreux.
Jean-Louis SAMUEL
Défenseur solide, athlétique. International junior. Formé à Nîmes. A joué à Monaco et à Angoulême.
Daniel SANLAVILLE
Défenseur central. Clubs : Grenoble, Nîmes, St-Etienne. Frappe de balle exceptionnelle.
Bernard BOISSIER
Défenseur. Vite remarqué pour sa rigueur et son énergie. Une sélection A en 1975
Jean-Claude MITH
Défenseur central. Excellente technique et rigueur. Précision de son jeu de tête.
Heinz SCHILCHER
Demi ou défenseur puissant et efficace. Muté d’Ajax Amsterdam au Paris F.C, puis à Nîmes.
René GIRARD
Milieu de terrain. Footballeur plein d’aisance et de promesses. International junior.
Attilo MORETTI
Milieu de terrain. Produit du club. Grosses qualités physiques, abattage.
Denis MATHIEU
Attaquant, formé à Nîmes, y est revenu après un bref passage à Metz. Extrêmement rapide et incisif.
Serge DELLAMORE
Ailier gauche rapide et entreprenant. Joua à Sedan et au Paris F.C. International espoir.
Marc KANYAN
Ailier rapide, adroit, insaisissable. Revenu à Ajaccio après un séjour à Bastia et à Nîmes. International amateur et espoir.
Marcel BOYRON
Milieu de terrain. Formé à Nîmes. Joueur vif, adroit, complet, partout à l’aise.
LUIZINHO
Attaquant brésilien. Arriva à Nîmes en 1974 après un passage à Marseille. Rapide, adroit, insinuant.
Gérard MARTINELLI
Gardien de but. Formé à Besançon. Calme bien placé, sobre. International junior.
L'écusson des crocrodiles
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