Coups francs do Brazil

Voici un petit essai comparatif entre 5 artificiers brésiliens et 5 techniques différentes de tirer les coups francs. Exercice où les auriverdes ne sont pas manchots du tout, la preuve :

ZICO la frappe enroulée

On l'a vu dans le récent sujet, "Faut pas faire chier ZICO", que le numéro 10 brésilien avait une technique parfaite. Lui pour tirer un coup franc il se sert de son toucher de balle pour enlever les toiles d'araignées. En France, on classe de genre de réalisations dans la catégorie des coups francs platinesques. Un des ces plus beaux fût réalisé pendant le mondial espagnol face à l’Écosse c'est celui que j'ai choisi de vous montrer. La coupe du monde 82 avec un Zico au sommet de son art. Pour ceux qui souhaitent plus d'info sur cette équipe du Brésil 82, je vous conseille le sujet : "Comment le Brésil n'a pas été champion du monde en 1982"


BRANCO la frappe lourde

On change de décennie, bien que les deux bonhommes, Zico et Branco, aient joué ensemble. Souvenez vous en 1986, Guadalajaja, c'est Bats qui fauche Branco dans sa surface et c'est ce même Bats qui arrête le péno de Zico juste après. Ah que de bon souvenirs. Pour revenir aux coups francs de Branco, il les frappait comme il frappait au but ou frappait les 6 m, les corners, en fait à chaque fois qu'il avait le ballon devant lui. Une frappe lourde, puissante. Le coup franc que j'ai retenu est celui contre les Pays-Bas en 1/4 de finale de la coupe du monde 94. C'est ce coup franc qui qualifie le brésil en fin de match. C'est tout simplement magnifique de puissance et de précision. En revanche je ne saurais jamais si c'était voulu que le ballon passe dans ce trou de souris entre le défenseur hollandais et les miches de Romario. Si vous voulez savoir ce qu'est devenu Branco, je vous conseille d'aller jeter un œil su cette page : La paninomorphologie de Branco.


JUNINHO la frappe en rupture

Le maitre es-coup franc, la référence tant il en a inscrit à la pelle. JUNINHO s'est fait connaitre via le championnat de futsal (football en salle) discipline très populaire au Brésil avec son championnat professionnel. Pour certains observateurs sa technique de frappe, surtout sur ses coups francs, en rupture et avec une très grande souplesse de la cheville proviendrait de ses années futsal, où le jeu plus rapide ne laisse pas le temps d’armer sa frappe comme sur un grand terrain à onze contre onze. C'est là qu'on note une grande différence avec les autres tireurs de coups francs présents dans ce sujet. Tandis que les autres accompagnent leurs gestes, tel des tennismen qui frappe un coup droit, Juni lui arrête sa frappe sitôt le ballon touché sans avoir un besoin d'armer énormément sa frappe. Ensuite la souplesse de sa cheville lui procure la force nécessaire pour envoyer des missiles à balles flottantes. Ce sont ces trajectoires flottantes qui étaient la hantise des gardiens. Car le ballon se suspendait dans les airs pour à un moment retomber brusquement. Pour moi le plus beau et celui qui illustre le mieux cette technique, c'est celui contre le Werder de Brême avec l'OL en 1/8ème de finale de la ligue des champions en 2005. Pour plus d'infos sur la carrière de Juni, il y a le megapost, jsute après le sondage réalisé sur OSP : Juninho, meilleur brésilien de l'histoire du championnat de France


Michel BASTOS la frappe pure

Beaucoup moins costaud que Branco, des cuisses qui n'ont même pas la taille des mollets de Roberto Carlos et pourtant c'est peut être lui qui frappe le plus fort ! Quand son pied frappe le ballon, c'est un véritable coup de fusil, une frappe très pure grâce à une vitesse de réalisation très rapide. C'est là son secret, tout réside dans sa cheville. Tout comme Juninho sauf que lui joue plus sur sa vitesse à frapper le ballon que sur la souplesse. Même si les deux ne sont pas manchots dans le domaine de prédilection de l'autre. Wouah un peu tarabiscoté cette phrase mais pas évident de parler de souplesse et de rapidité de chevilles. Michel Bastos son fait d'armes le plus illustre, c'est celui qui fiat le buzz sur internet avec ce coup franc contre le Zimbabwe. Chronométré à 149 km/h, il fait gamelle comme on dit au baby-foot. Les mauvaises langues diront que Michel BASTOS fût le seul joueur avant le mondial à ne pas se plaindre du ballon Jabulani. Un peu facile car les joueurs français ont joué avec le même ballon en Afrique du Sud et on ne les a pas vu envoyer les mêmes pétards. En tout cas moi j'ai ma théorie sur le secret du ballon, c'est dans ce sujet : Olive et Tom : Les Frères DERRICK


Roberto CARLOS La frappe qui réunie tout

Bien sûr on a tous en tête son coup franc face à la France en 1997, un but qui réunit toutes les caractérisitques émunrés précédemment : La trajectoire qui contourne le mur à la Zico, lourde comme un tir de Branco, aussi loin qu'un coup franc de Juninho et aussi rapide d'une mine de Bastos ! Si Roberto Carlos n'a jamais joué à Lyon c'est sur la pelouse des exploits de Juninho et Bastos qu'il a réalisé ce coup franc, à croire que Gerland réussit aux gros artificiers brésiliens ! Je l'ai déjà raconté mais j'ai plaisir de partager encore avec vous cette anecdote. Pour la petite histoire, j'étais en tribune avec parents et amis derrière la cage de Barthez ce jour là. Quand le ballon est parti, pour être honnête, nous n'étions pas si impressionnés que ça, il faut dire que quelques saisons de patates envoyés par Bruno N'GOTTY sur le même but nous avaient habitués à nous protéger dans le virage. Mais avant qu'on arment nos bras devant le visage comme un réflexe naturel, oh surprise, le ballon qui se dirigeait droit sur nos trognes à changer de trajectoire pour revenir dans le but, comme aimanté. Pour être plus sérieux, sur cette frappe je retiens deux choses, deux bruits. Le premier quand il frappe le ballon, PAN !! Un coup de fusil dans Gerland et le deuxième quand le ballon touche le poteau. Le second est plus étonnant car le ballon l'effleure mais on l'a très bien entendu dans un Gerland estomaqué. Pour le plaisir le voici  ce but :

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