Lucky Luke
Sa saison 85-86 en chiffres : 25 Matchs en championnat et 5 buts. 9ème du championnat de France avec Monaco. 2 Matchs en coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupes (1 but) et Monaco éliminé au premier tour face aux polonais de Cracovie. 1 Match en coupe de France et une élimination en 1/32ème de finale face au Havre.
Dans un coin du stade Louis II à Monaco. L'entraîneur de l’époque, Gérard Banide, Prend à part Bruno Bellone, Un gamin venu d’à côté Cannet-Rocheville. Et il lui confie : « Tu es gaucher, il n’y a pas de grand ailier gauche en France, tu as une belle chance de réussir » Aujourd'hui, Bruno Bellone, membre à part entière du club France, ajoute : « Je l'ai écouté. Il avait raison. D'autant que je me sens bien à cette place » Le 14 octobre 1981 à Dublin, Michel Hidalgo, lui, avait lancé Bellone – encore un gamin - dans le grand bain international. C'était pour une rencontre Irlande-France. Et le débutant s'offrait le luxe de fêter gaiement sa première sélection par un but inscrit dès la neuvième minute de jeu. Histoire de prouver que sa renommée naissante n'était pas surfaite. Très vite, Bellone, c'est devenu la terreur des défenseurs.
Pour plusieurs raisons: ailier de débordement, il est extrêmement rapide et vif, mais aussi, il est doté d'une force de frappe énorme, instantanée. Pour tout arranger, il fait preuve d'un esprit d'entreprise particulièrement développé dans le jeu. Deux surnoms pour ce jeune homme : « Lucky Luke» (parce qu'il tire plus vite que son ombre !) et « Boulon », au style très personnel: tête légèrement baissée, il pousse le ballon du pied gauche. Il déborde, il centre. Un raccourci pour une vie sur un terrain. Et de temps à autre, des buts. « Je ressens un plaisir plus grand quand je donne à mes équipiers des ballons de but que lorsque je marque moi-même ». Et puis, Bellone, c'est aussi la simplicité, la décontraction, la bonne humeur. Des raisons suffisantes pour que les Bleus exigent sa présence dans le groupe.
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| Finale de l'Euro 84, le but du 2-0 |
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