Jorge « El Magico » GONZALEZ

« Je n’aime pas considérer le football comme un boulot. Je joue juste pour m’amuser »

Considéré comme le meilleur joueur au monde par sa sainteté Diego Maradona lui-même, « El Magico » aura été le plus grand bohémien en crampons, faisant même passé le pibe del oro pour un enfant de cœur au vu de ses frasques, qui a défaut de lui offrir la grande carrière qu’il méritait, en ont fait la légende d’ « El Magico ». Il avait un physique de toxico, dansait le Flamenco et buvait au goulot jusqu’au petit matin pour se réveiller que tard dans l'après-midi andalou, le tout en déboutonnant les femmes les moins farouches de la ville. 

Et pourtant ce joueur à l’allure déguindée était capable des gestes les plus incroyables, réalisés à une vitesse folle clouant sur places les plus grands défenseurs du royaume d’Espagne. Créateur hors pair et parce qu’El Magico choisissait ses matchs, contre le Barça, Le Réal ou encore les Valence et autre Bilbao, il subjuguait tout le monde, ses adversaires comme les habitants de Cadix. La ville de la pointe sud de l'Espagne l'avait adopté comme un fils. A juste titre, car il reste à ce jour le footballeur le plus admiré de toute l'histoire du club. Avant de parcourir sa carrière en vignettes Panini, cromos Este et autres image de collections espagnoles voici deux buts qui ont fait sa légende, lors de sa première saison en 1ère division espagnole avec Cadix. Le 1er contre le Barça et l’autre contre le Réal, excusez du peu et admirez la classe lorsqu’il était à jeun.




Retour sur la carrière aussi sinueuse que la trajectoire d’un coup franc de Roberto CARLOS de ce prodige du ballon rond. Jorge GONZALEZ est né au Salvador en 1958 dans une famille pauvre. 

C’est à l’âge de 17 ans qu’il débute sa carrière dans le club de l’Administration Nationale des Télécommunications (ANTEL). Pétri de qualités, le jeune Jorge est repéré par des clubs de division 1, il est alors transféré au club du FAS (Fútbolistas Asociados Santaneco club de Santa Anna, l'un des plus populaires du Salvador) en 1977. C’est cette année là, que les médias commencent à le surnommer « El Magico ». Attaquant de l’équipe Salvadorienne, GONZALEZ va réussir l’exploit d’offrir à son petit pays une victoire de prestige au Mexique (avec un but d’anthologie proche de celui contre le Réal mais introuvable en vidéo) et ainsi gagner son billet pour la coupe du monde 1982 au nez et à la barbe des mexicains. e mondial espagnol par contre débute par un cauchemar, les salvadoriens prennent le bouillon et encaissent la plus mémorable des branlées pour un match de phase finale de coupe du monde, avec une correction 10-1 face à la Hongrie (je reviendrais sur ce match dans les prochains jours). 

"El Magico" le seul joueur salvadorien à surnager lors du naufrage face à la Hongrie
Mais la suite est beaucoup mieux, les salvadoriens donnent du fil à retordre aux Belges (pourtant tombeurs des argentins au match précédent) et s’inclinent par la plus petite des marges. Pour leur dernier match aussi, ils font bonne figure face aux champions du monde en titre (défaite 2-0 contre l’Argentine). De ces 3 matchs il en reste une révélation, un joueur hors du lot « El Magico » GONZALEZ. 

Tous les clubs espagnols se tiennent la dragée haute pour acquérir cette perle d’Amérique centrale mais la réputation sulfureuse de GONZALEZ le précède et nombre de clubs prestigieux attendent de le voir s’adapter ou non dans un club plus modeste avant de miser sur ce joueur. GONZALEZ atterrit donc après le mondial en Andalousie dans le club de Cadix alors pensionnaire de division 2. « El Magico » joue quasiment toute la saison dans son intégralité et plante 15 buts permettant à Cadix de retrouver l’élite dès sa première saison. Mais plus que ses buts, ce sont ces exploits techniques qui vont remplir le vétuste stade Ramon de Carranza. Son entraineur de l’époque, David Vidal, dira d’« El Magico » : « Je n'avais jamais vu un joueur avec une telle qualité technique. Un jour, il s'est mis à jongler un paquet de cigarettes. Une orange, c'est rond, mais un paquet de cigarettes, c'est rectangulaire ! La sensualité que Dieu nous a donné dans les mains, Dieu l'a mise dans les pieds de Jorge. Il mettait le ballon où il voulait »


Tout la ville voulait se rendre au stade pour voir « El Magico » réalisé sa Culebra machetiada un genre de passement de jambes arrêté puis brusquement enchaîné d'un coup de reins dévastateur. Voici quelques vidéos de sa Culebra machetiada.




Pepe Meijas, son ancien compère d'attaque dira de ses dribles « Je n'avais jamais vu un joueur aussi fort des deux pieds. Je veux bien qu'on parle aujourd'hui de Ronaldinho, de Ronaldo mais 'le magicien' faisait la même chose trente ans avant ». Même Diego MARADONA, alors au Barça, était subjugué par ses dribbles, Diego dira : « Quand on voyait les crochets qu'il mettait aux Espagnols, on se disait vraiment qu'il était unique, On voulait l'imiter, on essayait, on se disait : 'Putain, t'as vu le but de Magico ?' Alors on tentait les mêmes dribbles et on se cassait tous la gueule... un seul peut faire de la magie avec ses pieds, et il s'appelle Magico Gonzalez » Mais « El Magico » GONZALEZ était capable de bien d’autres gestes techniques, voici deux actions où on peut voir la palette de ses dribbles. Impressionnant.


« El Magico » GONZALEZ est l’idole du stade Ramon de Carranza mais aussi de toute la ville de Cadix, qui lui pardonne alors son peu d’assiduité aux entrainements et ces sorties nocturnes, qui pour l’instant ne défraient pas trop la chronique. 

Mais l’abnégation de GONZALEZ a fréquenté tous les lieux nocturnes de la ville va, tel le loup blanc, le faire connaitre de tous dans chaque débit de boisson de la ville, car l’homme à le sens de la fête et est très généreux, trop peut être lâchant les pesetas à tous ceux qui lui disent être dans le besoin. Pour sa seconde saison avec Cadix, il va enfin connaitre les grandes soirées de la Liga, « El Magico » « J'étais chargé de venir le réveiller chez lui pour l'emmener à l'entraînement. Mais c'était impossible. Je lui balançais des chaussures dans la tronche, je le tirais par les pieds, rien à faire... » fait de nouveau une saison pleine malgré sa présence plus qu’épisodique aux entrainements. GONZALEZ se concentre que sur les rencontres n’arrivant plus à se lever pour aller aux entrainements.


Meijas, toujours lui, raconte alors sa fonction de l’époque Bon à voir la tronche d’ « El Magico » on peut se dire que le Pépé Meijas il a du lui en balancer des paires dans la tronche pour avoir le visage si déformé au fur et à mesure des années. Car même si au départ on peut se dire que le jour où ils ont distribués les belles gueules Magico était parti pissé, il n’avait tout de même pas un faciès à la Trifon IVANOV, alors qu’au fur et à mesure de sa carrière andalouse il va avoir le visage qui va se déformer de façon peu harmonieuse avec un tarin qui pousse et de travers. Bon pour le pif peut être que les crampons de 12 n’y sont pour rien et qu’il faut plutôt rechercher dans sa consommation quotidienne de cocaïne et d’alcool pour y trouver une explication. Je suis un peu cruel dans ma description physique mais avouez tout de même qu’au vu de la photo ci-dessous il a une sacré dégaine. On le voit en compagnie de Juan JOSÉ, une vieille connaissance d’Old School Panini et qui aura une triste reconversion en échouant comme ouvrier sur les docks andalous (voir le sujet sur Juan JOSÉ, de Santiago Bernabeu aux chantiers navals). 


En tout cas le fait est que Magico ne peut plus venir aux entrainements car ils ont lieu le jour et a de plus en plus de mal à arriver au stade les soirs de matchs. 

Contre l’Athlético de Madrid il arrive avant le coup d’envoi mais trop bourré pour jouer. Il va donc se faire masser histoire de la préparer un minimum pour la rencontre, à peine poser sur le table de massage qu’il s’endort. Une autre fois c’est sur un corner de son équipe où suite à un arrêt de jeu trop long, il s’endort sur l’épaule d’un de ses coéquipiers (ces révélations ont été faites lors de son jubilé à la presse espagnole). Contre le Barça, on a beaucoup enjolivé la légende (j’ai lu que Cadix était mené 0-3 à la mi-temps et qu’en seconde quand Magico est rentré il marqua 2 fois et livra 2 passes décisives). LA réalité n’est pas aussi disneyenne mais vaut tout de même son pesant de cacahuètes. « El Magico » GONZALEZ arrive en retard au stade pour la rencontre face au Barça, il s’est réveillé trop tardivement de sa sieste (dans son cas il s’agissait de sa nuit) et loupe effectivement la première mi-temps. A ce moment là le score n’est que de 1-0 pour les blaugranas, c’est alors qu’ « El Magico » entre en scène et marque le but égalisateur, celui que vous avez vu au début de ce sujet, bon comme il est superbe je le remets :


Le score final sera de 1-1 partout, mais l’exploit est grand, le petit poucet Cadix qui accroche le grand Barça, et son attaquant salvadorien qui inscrit un but d’anthologie, tournant en boucle sur les télévisions espagnoles. 

Pour ce genre d’exploit, répété contre le Réal ou au retour face au Barça, (malgré la défaite) en feront une idole à qui ont pardonnera tout ou presque. Même son entraineur capitule devant tout le talent d’ « El Magico », David VIDAL, raconte « Jorge, je ne peux pas te faire jouer, tu n'es pas venu à l'entraînement depuis six jours, et lui me répondait : 'Ouais, ouais, je sais ...' Au fond, il s'en foutait" ». C’est que le technicien andalou ne pouvait pas se priver de sa pépite et au final « El Magico » GONZALEZ réalise encore une énorme saison malgré la relégation de Cadix. Il a joué 31 rencontres sur 34 de championnat (avec une moyenne de 85 minutes par rencontre). Avec ses 14 buts et dans une liga ultra-défensive il est même 3ème pichichi du pays à 3 longueurs de Juanito et Sylva et devance même des joueurs tels : Santillana, Hugo Sanchez et Diego Maradona.


Diego justement qui fait des pieds et des mains auprès des dirigeants catalans pour qu’il recrute l’attaquant salvadorien qui ne souhaite pas évoluer de nouveau en D2. L’entraineur argentin du Barça, MENOTTI veut bien essayer « El Magico », ça tombe bien d’ailleurs le club part en tournée estivale aux Etats-Unis et Gonzalez sera donc alignée en rencontre amical. Et là encore « El Magico » va faire des siennes. Ça commence par un reveit trop tardif qui lui fait manquer l’avion avec ses futurs co-équipiers, Magico s’en sort bien voyageant à ses frais pour rejoindre le reste de l’équipe. Sur place le Barça affronte pour une belle affiche le prestigieux club brésilien du Fluminense. Maradona et Gonzalez sont alignés ensemble et pour une première ça marche, regardez : ouverture de Diego, but d’El magico


Menotti et les dirigeants catalans sont convaincus, de retour au pays, ils signeront « El Magico » malgré sa réputation sulfureuse. Seulement ce soir-là les démons d’ « El magico » ainsi que le mauvais sort vont jouer un tour pendable à la carrière de GONZALEZ. 

La nuit du match après Fluminense, l’alarme incendie se déclenche dans l’hôtel de la délégation des blaugranas, staff et joueurs descendent et ne manque qu’à l’appel : « El Magico » GONZALEZ. Paniqués, joueurs et dirigeants accourent dans la chambre du salvadorien qui retrouvent en train de décompresser après la rencontre à sa façon : endormi, totalement défoncé n’entendant ni l’alarme ni toute l’équipe entré dans sa chambre, en compagnie d’une prostituée locale dans le même état que lui. Les dirigeants du FC Barcelone font machine arrière et ne veulent pas prendre le risque de gérer un joueur aussi imprévisible en dehors du terrain, Magico, lui à laissé sûrement passer la chance de sa vie.

Retour donc à Cadix, en seconde division, GONZALEZ ne fera que la première partie de la saison, avec seulement 2 buts en11 matchs, où plutôt 11 apparitions, GONZALEZ étant le plus souvent remplaçant. Il part donc au milieu de la saison au Réal de Valladoid qui évolue en 1ère division avec un régime particulier. Le club lui alloue un chaperon qui doit le surveiller pour empêcher toute sortie nocturne intempestive. La méthode n’est guère plus efficace, « El Magico » ne joue que 9 rencontres pour 4 buts en 6 mois à Valladoid et surtout il ne supporte pas les attentions particulières que lui offre le club, le marquage à la culotte dans sa vir privée n’est pas du tout à son goût pour ce feu-follet des bars, et refuse de rempiler la saison suivante dans ces conditions. Magico est à la recherche d’un club, un des pistes va le mener au PSG. Je pense que dans les années 80 tous les chemins du mercato menaient au PSG, un jour je ferais la liste de tous les grands joueurs qui ont été proposés au club de la capitale dans les années 80. 

Comme pour le Barça, il n'existe pas de vignettes d"El Magico" à Valaldoid, il y reste trop peu longtemps
Les pourparlers sont même en bonne voie et le club parisien attend la venue du salvadorien pour parapher un contrat, mais ils attendent toujours, « El Magico » ne trouvera jamais le club de la capitale et va se retrouver une saison sans club, sans football, un gâchis de voir tant de talent éloigné des pelouses espagnoles. Le peuple de Cadix ne le supporte pas et implore les dirigeants de reprendre « El Magico » d’autant que le club retrouve la première division. 

Cadix va retrouver son enfant mais sous certaine conditions avec un contrat particulier, « El Magico » GONZALEZ sera payé en fonction des rencontres qu’ils disputent soit l’équivalent de 700 dollars par rencontre. Pour le canaliser également, le club fait installer ses parents dans la ville, peine perdue, Magico ne va jamais les voir, son entraineur VIDAL, raconte : « Quinze jours après leur arrivée, il n'était même pas allé les voir une seule fois. Il disait qu'il n'avait pas le temps. Et pourtant, il ne les avait pas vus depuis plus de deux ans ». Magico ne se calme pas et reste le prince des nuits andalouses, son meilleur ami et compagnons de toutes les sorties nocturnes est le grand chanteur de flamenco, le gitan Camaron, célèbre dans toute l’Espagne, ces deux là sont inséparables et leurs trains de vie n’est pas trop compatibles avec les exigences d’un sportif de haut niveau.  

« El Magico » va tout de même continuer à faire le bonheur des supporters andalous mais par dose plus homéopathiques que dans le passé. Et pourtant pour son grand retour à Cadix, « El Magico » va contribuer à entretenir sa légende dans le sud de l’Espagne. Pour la 3ème journée (après un 0-0 face à Osasuna et une défaite au Camp Nou 2-0), Cadix reçoit le Racing Club pour le second match à domicile de la saison. C’est un Magico de feu qui enflamme stade Ramon de Carranza, une victoire 3-0 avec un triplé de GONZALEZ, si tout le monde l’en savait capable de livrer telle copie, la modestie de l’adversaire étonne car « El Magico » par la passé choisissait toujours ses matchs contre les grands, bien entendu. H »las l’espoir ne va pas durer longtemps, « El Magico » ne jouant pas les 5 rencontres suivantes, ne rentrant à chaque fois que pour les dernières minutes, il n’assistait à plus un seul entrainement. VIDAL excédé aura tout tenté pour essayer de le motiver, il jouera même la carte sensible avec la même réussite : « Mais merde, Jorge, t'as déjà 28 ans, t'as mis aucun argent de côté, la vie de footballeur est très courte, qu'est ce que tu penses faire une fois que ce sera terminé ? » et Jorge GONZALEZ de répondre : « Je rentrerais au Salvador pour être chauffeur de bus. » « El Magico » marque moins mais régale toujours autant le public de Cadix, petite compil de ses plus beaux buts, c'est vraiment pas mal du tout :


La suite de sa carrière sera modeste mais honnête tel le parcours de son club qui arrive à se maintenir chaque saison mais peut être que les deux sont liés. 7 buts en 1986-87, 10 buts en 1987-88, 8 buts en 1988-89 et seulement 3 pour sa véritable dernière saison avec Cadix en 1989-90.

Il jouera bien 5 matchs en 90-91 mais le joueur est déjà ailleurs. Agé de 33 ans, González quitte Cadix, le club de ses amours. Certains pensent alors qu'au vu de la vie plutôt dissipée du phénomène, sa carrière touche à sa fin. Ils se trompent. Le Salvadorien décide de rentrer au pays, où il rejoint le club de ses débuts, le Futbolistas Asociados Santanecos (ou FAS). Dès lors, il poursuit sa carrière de footballeur, qui durera jusqu'en... 2000. Lorsqu'il prend sa retraite, El Mágico a 42 ans. Et ce n’est pas fini, il file alors aux Etats-Unis pour entamer sa reconversion comme entraineur, il est alors l’entraineur adjoint de l’équipe de Houston en MLS mais le bonhomme lui n’a pas changé et ses frasques nocturnes l’empêche d’être assidu aux entrainements qui comme par le passé, ont la mauvaise habitude d’avoir lieu le jour. Il est alors remercié et se retrouve un peu sans le sou, il embrasse alors la carrière de chauffeur de taxi dans la ville texane. La Fédération de football salvadorienne ne veut pas laisser ainsi son enfant le plus doué dans le besoin et lui offre le poste de sélectionneur national puis un poste à la fédération, un peu l’équivalent du DTN chez nous, et un peu comme en France on peut parler d’emploi fictif pour remercier le plus grand joueur de l’histoire du pays, là par contre c’est différent de la France.
Revenant sur sa carrière, « El Magico » est lucide et ne porte pas de regrets : « je n'ai jamais cherché à avoir le comportement adéquat ou attendu. Et alors ? » « Je reconnais que je ne suis pas un saint », poursuit-il. « J'aime la nuit.». N’empêche qu’aujourd’hui le plus grand stade du pays porte son nom Estadio Nacional Jorge "Mágico" González et ça Magico n’en est pas peu fier :


Pour un français j’aurais employé l’expression fier comme si il avait un bar-tabac mais pour cet andalou d’adoption je dirais qu’il est fier tel un matador, en plus la tenue lui va si bien :


Enfin et pour laisser le mot de la fin à « El Magico » GONZALEZ , je conclue le sujet comme je l’avais commencé avec cette citation si magnifique et qui résume parfaitement sa carrière : « Je n’aime pas considérer le football comme un boulot. Je joue juste pour m’amuser »

4 commentaires:

  1. wouaah lala! fabuleux, quel personnage!! je ne connaissais pas du tout, sauf via l'article so foot il y a quelques mois.
    J'adore le chanteur Camaron alors là, le retrouver parmi ses potes, c'est excellent...
    pfiouh, il aurait jamais pu jouer en Allemagne celui-là, il serait mort d'ennui;-)

    une fois de plus: merci Alex.

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  2. yo lo vi jugar... ESPECTACULAR!!!!!! no le envidia a nadie de los mounstruos mundiales del fútbol...

    I saw him play ... SPECTACULAR!! do not envy anyone in world football monsters ...

    Je l'ai vu jouer ... SPECTACULAIRE! ne pas envier à personne en monstres du monde de football ...

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  3. J'habite à Canada... mais j'ai un ami qui vient de El Salvador... il m'a parlé une fois de "Magico" Gonzalez et je n'avais aucune idée c'était qui. il m'a dit aussi, que au début à El Salvador, il était surnommé "EL MAGO" (Le magicien) Gonzalez, mais après en Espagne, il a été rebaptisée comme "MAGICO" (magique) Gonzalez. Très bon article! Merci de l'avoir partagé!

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  4. J'habite à Canada et j'ai un ami qui vient de El Salvador... Ça fait quelque temps, il m'a parlé une fois de Magico Gonzalez... je ne savais pas c'était qui... il m'a dit aussi, que au début à El Salvador, il était surnommé "El Mago" (le magicien) Gonzalez et après en Espagne il a été rebaptisé "Magico" (Magique) Gonzalez. Merci de cet article et l'avoir partagé Alex!

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