Je vous parlais récemment de Mark HATELEY lors de l’article sur l’AS Monaco champion de France 1988 mais Mark HATELEY a fait énormément parlé de lui cette semaine dans une interview où il balançait, 18 ans après les faits, avoir été approché par l’OM pour laisser filer un match de ligue des champions. Tout cela m’a donné envie de retracer la carrière de celui qu’on surnommait Attila !
Les débuts
La reconnaissance internationale
Mark HATELEY file en 1984 dans le Calcio et signe au Milan AC, dans un club en grande difficulté et qui est loin de son lustre d’antan. HATELEY va rester 3 saisons mais n’arrivera pas réellement à s’imposer à cause de ses premiers déboires physiques et malgré de belles promesses dans le jeu. Pour lui c’est son poste son jeu qui lui a valu toutes ses blessures, ainsi à la fin de sa carrière il confessait : « mon style de jeu m'a beaucoup exposé. Beaucoup de gens ont dit que j'étais un déménageur. Je suis effectivement un joueur physique évoluant à un poste à hauts risques pour peu qu'on se donne au maximum. Je n'ai jamais calculé, mesuré la porté d'une action. J'aime le contact, j'aime le but. Quand on s'en approche, il y a danger »
En France on connaitra Attila lors de la saison 1985-86 quand avec son co-équipier Pietro VIRDIS il sorti de la coupe de l’UEFA un excellent AJ Auxerre (voir le sujet Auxerre-Milan AC saison 1985-86). Si les bourguignons avaient admirablement tenu le choc dans les débats, ils sombraient dans le jeu aérien en encaissant 3 buts de la tête à San Siro dont une de la tour de contrôle
Hateley véritable poison pout toutes les défenses qui l’affrontent à cette époque. Son entente avec VIRDIS est impressionnante et HATTELEY est naturellement et régulièrement appelé en équipe nationale. Lors de ses 2 premières saisons en Italie il ne manquera que très peu de rendez vous avec la sélection aux trois lions et inscrivant respectivement 5 et 3 buts en 8 et 9 sélections pour les saisons 84-85 et 85-86. Il inscrit 4 buts lors des 5 derniers matchs éliminatoires de la coupe du monde et participe grandement à la qualification pour le mondial mexicain. Malheureusement pour lui la réussite e Gary LIneker va le pousser progressivement au fil du tournoi sur le banc de touche. La saison post-mondial est compliquée pour lui avec des pépins physiques qui lui font manquer trop de matchs et est transféré à la fin de la saison 1986-87 à Monaco après avoir inscrit seulement 2 buts toutes compétitions confondues.
Hateley véritable poison pout toutes les défenses qui l’affrontent à cette époque. Son entente avec VIRDIS est impressionnante et HATTELEY est naturellement et régulièrement appelé en équipe nationale. Lors de ses 2 premières saisons en Italie il ne manquera que très peu de rendez vous avec la sélection aux trois lions et inscrivant respectivement 5 et 3 buts en 8 et 9 sélections pour les saisons 84-85 et 85-86. Il inscrit 4 buts lors des 5 derniers matchs éliminatoires de la coupe du monde et participe grandement à la qualification pour le mondial mexicain. Malheureusement pour lui la réussite e Gary LIneker va le pousser progressivement au fil du tournoi sur le banc de touche. La saison post-mondial est compliquée pour lui avec des pépins physiques qui lui font manquer trop de matchs et est transféré à la fin de la saison 1986-87 à Monaco après avoir inscrit seulement 2 buts toutes compétitions confondues.
HATELEY débarque en France
En France, il arrive avec la réputation d’un des meilleurs attaquants d’Europe mais d’un joueur qui a 26 ans connait déjà des problèmes physiques récurrents et qui reste sur une saison très maigre. Débarqué sur le rocher en compagnie de son compatriote HODDLE, HATTELAY va connaitre une saison faste, avec 14 buts il participe grandement au sacre de l’ASM en championnat de France et son entraineur WENGER ne tarit pas d’éloge à son encontre : « C’est un perforateur de défense. Il a toujours envie d’aller de l’avant et n’a peur de personne. Il a apporté à l’équipe un esprit de conquête, en plus de son énorme présence aérienne. Dans les moments difficiles, l’équipe s’en est souvent remise à la tête d’Hateley. C’est aussi un excellent remiseur. Il est conscient de sa force et, comme souvent chez les anglais, ne se préoccupe pas de l’adversaire. Il a été bien accepté par ses équipiers, car il est naturellement joyeux et bon vivant ». Auteur d’une énorme saison il retrouve les honneurs de la sélection et est convoqué pour participer à l’euro Allemand où les anglais s’effondrent, éliminés au premier tous après 3 défaites.

La fin en Ecosse
Le match aller à Ibrox Park et est une démonstration de force des phocéens, du moins pendant 75 minutes de jeu. Les Olympiens mènent logiquement 2-0 grâce à son tandem Boksic-Voller mais à la 75ème minute de jeu quand McSwegan réduit la marque c’est une véritable tempête écossaise qui souffle sur le but de Barthez et c’est le revenant HATELEY qui met les 2 équipes à égalité. Une injustice sur l’ensemble du match mais un point précieux sur les 10 dernières minutes, tant la furia des Rangers avait grondé très fortement faisant trembler tous les internationaux marseillais.
C’est donc au match retour que se disputerait le billet décisif pour la finale de la LDC 1993 face au Milan AC. Et voici ce qu’a raconté Mark Hateley la semaine dernière :
Je trouve très dommage que ces propos viennent 18 ans après et surtout ils sont loin d’être très précis : « l’ami d’un ami… » Ça n’apporte pas grand-chose et ceci nous laisse qu’un doute de plus sur cette année 1993 de l’OM qui traine pas mal de casseroles derrière son cul (affaire VA-OM, accusation du CSKA Moscou dans la même phase de LDC). Où alors est-ce les langues qui se délient plus facilement depuis que l’OM a été condamné de corruption face à Valenciennes ?
Moi le truc qui m’a le plus marqué en fait dans cette vidéo, c’est que le Attila il mérité plus trop son surnom et même maquillé comme un carré d’as, il ne masque pas le poids des ans. Voici quelques clichés de la transformation ‘Attila :
![]() |
Tony HATELEY, le papa, avec Aston Villa en 1960, incroyable ressemblance, isn't it ? |
![]() |
En Italie, un surnom : ATTILA |
![]() |
32 sélections avec l'Angleterre et 8 buts ! |
![]() |
Le retour du guerrier en Ecosse |
![]() |
Attila ? |
une belle fin de carrière !!!
RépondreSupprimersinon,tu as raison: pourquoi balancer tout cela maintenant ??? pour essayer de garder une certaine notoriete ??? bon match
Une anecdote a propos de Coventry,leur tenue de l'époque représentant l'emblème Talbot avait été tres contreversée (il l'ont néanmoins porté pendant 2 saisons de 81 à 83!!) car le sponsor prennait un trop grande importance par rapport à leur maillot !!
RépondreSupprimerhttp://www.historicalkits.co.uk/Articles/Room_101.htm
Il est excellent ce site, merci David
RépondreSupprimer