Les ratés Panini : Ruben AYALA et Pedro "Aldo" POY

Un des plus beaux ratés Panini que je n'avais pas vu et surtout que j'ai relayé (voir articles sur les "gueules" de la coupe du monde 1974) mais c'est Mr GERARDO d'Anvers qui me l'a fait remarqué  que j'écrivais que des conneries (c'est pas vrai, il l'a fait de façon très courtoise) !! En tout cas je le remercie ici d'avoir apporter à mes oreilles cette anomalie. Sur la vignette ci-contre le joueur n'est pas Ruben AYALA, star de l'Atletico de Madrid mais Pedro "Aldo" POY attaquant de Rosario Central mais plutôt second couteau avec l'Albiceleste. Pedro POY sera bien du voyage en Allemagne mais restera sur le banc de touche tandis que Ruben AYALA, lui a participé aux 6 rencontres de l'Argentine marquant même un but. Inversion de photo entre les 2 moustachus qui n'ont que leurs bacchantes en commun. En revanche, il est intéressant de s'intéresser de plus près à ces deux joueurs qui ont eu deux faits marquants dans leur carrière !!

La vignette de l'Album FKS du mondial 1974 avec le vrai Ruben AYALA
RUBEN AYALA

Tout d'abord commençons par Ruben AYALA, attaquant vedette de SAN LORENZO, il est transféré à l'Atlético de Madrid en 1973. Pour sa première saison il participe à la coupe d'Europe des clubs champions où les colchoneros (les matelassiers surnom des joueurs de l'Altletico) se hissent en finale face au Bayern de Munich de Beckenbauer et Gerd Muller. Le match se dispute au Heysel et se solde par un 1-1 partout à la fin des prolongations et à cette époque on ne procède pas à une séance de tirs aux buts, on rejoue simplement la finale 2 jours plus tard, toujours au Heysel. Et là c'est un carnage ! l'Atletico repart à Madrid avec un sévère 4-0 dans les valises (2 x MULLER + 2 x HOENESS). Mais là où l'histoire devient intéressante pour AYALA, c'est que le Bayern de Munich va refuser de disputer la finale intercontinentale. A l'époque elle se dispute en match aller-retour et le Bayern, prétextant un déséquilibre trop important dans leur calendrier, refuse de se déplacer chez le champion argentin Indenpendiente. 

C'est son dauphin l'Atlético qui va représenter les couleurs de la vieille Europe. En Argentine, les colchoneros s'inclinent 1-0 mais au match retour après avoir ouvert le score et mis les deux équipes à égalité parfaite, Ruben AYALA va délivrer tout un stade à cinq minutes de la fin !! L'Atletico l'emporte 2-0 et s'empare de la première et seule coupe intercontinentale de son histoire sans jamais avoir remporté une seule fois la coupe d'Europe des clubs champions. Comme me le faisait remarquer Gerardo c'set tout de même dommage que Panini n'est pas mis la vraie vignette d'Ayala en, 1974 car il avait tout de même une sacré allure :



PEDRO POY

L'anecdote sur Pedro POY est bien plus insolite, je trouve. Lui aussi attaquant il fait l'essentiel de sa carrière à Rosario Central avec qui il sera champion en 1971. Ce titre est le premier de l'histoire du football professionnel argentin à revenir à un club ne résidant pas à Buenos Aires. Mais c'est en demi-finale de ce championnat que Pedro "Aldo" POY va s'illustrer. Au stade monumental de Buenos Aires le 19 décembre 1971, Rosario affronte son ennemi de toujours Newell's Old Boys. Rosario l'emporte 1-0 et se qualifie pour la finale qu'il remportera. Pedro POY est le héros du jour en marquant le seul but du match d'une tête plongeante, le but le plus important de l'histoire du club mais l'histoire ne s'arrête pas là ! 

LA PALOMITA DE POY

Le fameux but de Pedro POY
Les supporters donnent un nom à ce but : La palomita de Poy (littéralement tête plongeante en castillan et qui colle parfaitement avec le patronyme de son réalisateur Pedro POY, subtil ?) et ne s'arrêtent pas là. Tous les 19 décembre depuis ce jour, ils se réunissent pour re-célébrer ce but et tous les ans ils invitent Pedro. En décembre dans l'hémisphère sud, c'est l'été alors on fait des Asados (barbecue argentins) et on boit quelques bières avant la reconstitution inexorable de ce but (voir les photos). Les supporters de Rosario, tentent auprès du livre guinness des records (sans succès pour l’instant) de faire entrer ce but comme la plus longue célébration dans l'histoire du foot : Voici quelques images de la célébration de la Palomita de Poy avec notre Pedro POY qui a pris quelques années mais qui est toujours alerte !

La joie de Pedro après le but !
Une des nombreuses déclinaisons du but
Une autre déclinaison
La reconstitution lors de la Palomita de Poy. Pedro tous les ans s'y recolle
Toujours aussi alerte le Pedro
Et tous les ans les supporters le portent en triomphe
P.S : Vous trouvez pas qu'il un faux air de ressemblance avec DEL BOSQUE, le sélectionneur espagnol ?

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