Rudi VOLLER


Le renard des surfaces.
Rudi VOLLER durant toute sa carrière aura été le cauchemar des stoppeurs adverses. A camper dans les surfaces adverses à guetter ou provoquer la moindre faute de concentration des défenseurs. Avec un VOLLER dans votre surface il faut pendant 90 minutes ne laisser passer aucun ballon sinon c’est un but garanti aussi sur que d’entendre un jeu de mot pourri de Thierry ROLAND pendant un match de Trifon IVANOV.
VOLLER, digne héritier de Gerd MULLER, a le meilleur ratio but/semi-occase de l’histoire du foot.Voici un petit retour sur sa prolifique carrière :
En club
Rudi Völler a fait ses débuts au sein du club Kickers Offenbach dans la Bundesliga Süd, une division régionale allemande en 1977. De 1977 à 1980, il évolue à ce niveau avant de rejoindre les rangs de Munich 1860 qui évolue en Bundesliga 1. Mais le club est relégué à la fin de la saison, et Rudi Völler joue la saison suivante en Bundesliga 2. Il s'y révèle particulièrement prolifique puisqu'il inscrit 37 buts en 37 matchs. En 1982, il signe au Werder de Brême et rapidement, s'y distingue comme l'un des meilleurs attaquants de la Bundesliga. Meilleur buteur du championnat de RFA 1983, il permet à son club de jouer le haut de tableau et le Werder finira vice-champion de RFA à trois reprises en 1983, 1985 et 1986. Au final Il aura inscrit 97 buts en 137 rencontres sous le maillot du Werder.
Sa réputation est telle qu'il est courtisé par les grands clubs du championnat italien. Rudi Völler est transféré à l'été 1987 à l'AS Roma, suivant ainsi dans ce championnat les traces de son compatriote Karl-Heinz Rumennige, ancien joueur de l'Inter de Milan de 1984 à 1987. Si sa première saison en Italie est difficile (3 buts), les suivantes seront bien plus prolifiques. Au total il inscrira 45 buts en 142 matchs de série A
A l’été 1992, il s'envole pour Marseille (92-94) pour remplacer un certain Jean Pierre PAPIN parti au milan AC. Il brille en France et en Europe lors de sa première saison, 18 buts en championnat dont celui-ci qui contribuera à perpétuer sa réputation :- OM-ASSE 1993 : Joseph-Antoine Bell, emblématique gardien des Verts et de l'équipe du Cameroun, se prépare à dégager le ballon quand, avec beaucoup d'adresse, Rudi Völler le lui subtilise et inscrit tranquillement l'un des deux buts de la victoire marseillaise (2-0). Ce geste, si représentatif des qualités du joueur allemand, reste dans toutes les mémoires.Durant cette même saison, il prouva à la France entière qu’il pouvait inscrire des buts n’importe comment, du pointu, du nez, de la moustache ou de la main (comme sur le but victorieux face à l’OL au Vélodrome, victoire 2-1 des marseillais)
Rudi VOLLER et son compagnon d’attaque Alen BOKSIC font mal (18 et 23 buts, respectivement, en championnat) et surtout ils conduisent l’OM au sacre en ligue des champions.
En1993-94, après l’affaire OM-VA, sa saison est plus difficile, Alen BOKSIC est parti à la LAZIO et Rudi est beaucoup moins décisif (6 buts). L'Olympique de Marseille relégué administrativement par la Ligue Nationale en fin de saison (suite à l'Affaire VA-OM), et Völler arrivant en fin de contrat, il retourne à l'été 1994 en Allemagne, finissant ainsi sa carrière au sein du Bayer Leverkusen qui l'enrôle pour deux dernières saisons en tant que joueur (62 matchs, 26 buts).
Avec la MANSCHAFT (entre 1982 et 1994, il sera sélectionné 90 fois pour 47 buts)
Il fait ses grands débuts en équipe nationale de RFA face à la Finlande le 17 novembre 1982 et remplace à cette occasion Lothar Matthäus. Il dispute sa première grande compétition à l'occasion de l'Euro 84. Malgré ses 2 buts, la RFA ne passe pas le premier tour.
Appelé à participer à la Coupe du Monde 86, il inscrit 3 buts malgré son statut de remplaçant, dont un en demi-finale contre la France et un en finale contre l'Argentine (la RFA s'incline cependant).
En 1988, il est éliminé en demi-finale de l'Euro par les Pays-Bas. Il marque 2 buts au cours de la compétition.
Elément prépondérant de son équipe, il participe au Mondial italien de 1990 au cours duquel il inscrit 3 buts. Il est sacré champion du Monde à Rome dans le Stade Olympique où il évolue en club. Lors de la finale il provoque le pénalty de la victoire, il est alors à son apogée
Lors de l’EURO 92 il démarre l’Euro comme titulaire, lui le champion du monde, seulement lors du premier match contre la CEI, Berti VOGTS le sort à la mi-temps et ne refera plus jouer une seule mi-temps, préférant associer le duo Karl Heinz RIEDLE – Jurgen KLINSMANN.Il défend une nouvelle fois les couleurs de son pays à l'occasion de la Coupe du Monde 1994 aux Etats-Unis mais le duo Riedle/Klinsmann s’est définitivement imposé. Remplaçant, il inscrit tout de même 2 buts lors de l'épreuve
Palmarès : Champion du monde, vainqueur de la ligue des champions, de la coupe de l’UEFA il n’aura jamais été vainqueur d’un championnat national. Dauphin à plusieurs reprises avec le Werder, il termine 1er avec l’OM en 1993 mais le titre ne sera pas homologué suite à l’affaire OM-VA

2 commentaires:

  1. je me souviens bien des images de téléfoot...du but contre l'ASSE !! limite comme tu l'écris...de la moustache!!

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  2. Moi c'est celui contre Lyon qui me fout plus les boules. Ce jour là l'OL avait réalisé un gros match au Vélodrome et en toute fin de match Rudi plante un but de la main

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